Dormir occasionnellement dans un appartement en colocation, se faire conduire de l’aéroport au centre-ville, déménager avec l’aide d’une bande d’étudiants : de plus en plus de personnes ont recours aux offres diverses et souvent bon marché des plateformes numériques telles que Airbnb, Uber ou TaskRabbit. Bien que leur poids économique soit encore modeste, le recours aux livraisons a bondi pendant la pandémie et il pourrait encore augmenter.
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A l’approche des élections présidentielles de 2022, plusieurs candidats se démarquent dans les sondages. Malheureusement, de Marine Le Pen à Emmanuel Macron, en passant par Xavier Bertrand et Anne Hidalgo, l’antilibéralisme est surreprésenté. Le parti Les Républicains devrait présenter son propre candidat. Mais qui ? Bruno Retailleau, ex-bras droit de François Fillon, qui ne dépasse pas 8 % dans les sondages ? David Lisnard, dont le discours libéral rafraîchissant fait le tour des plateaux ? On ne le sait pas encore. Mais peut-être le candidat libéral attendu viendra-t-il d’un autre parti.
Rafik Smati, président du parti Objectif France, trace son sillon à droite. Bien que ses interventions dans les médias soient réduites à celle du commentaire d’actualité, ses propos détonnent. Qui plus est, Objectif France a absorbé l’ancien parti libéral-démocrate d’Aurélien Véron. De quoi aiguiser notre curiosité. Nous nous sommes alors penchés sur le programme de son mouvement.
Inspecteur du travail. Dix-neuf lettres que craignent les chefs d’entreprises, car à l’instar du docteur Knock qui voyait dans tout bien portant un malade qui s’ignore, l’inspecteur du travail voit dans tout entrepreneur un coupable patenté.
Martine K. (l’anonymat est requis pour éviter les « représailles ») est directrice générale d’une ESN (entreprise de services du numérique) située en Ile-de-France. Elle a eu la surprise de recevoir dernièrement la visite de l’inspecteur du travail. Elle a tenu à nous la raconter tant cette visite, rien moins que courtoise, révèle le mépris de ces fonctionnaires pour les entrepreneurs, mais aussi pour les travailleurs qu’ils sont censés protéger.
Les confinements n’ont sauvé aucune vie. C’est ce que démontre une étude de Casey Mulligan, économiste à l’université de Chicago. Aux États-Unis, les fermetures d’entreprises ont amputé le PIB américain…
La ministre du travail a annoncé que le gouvernement voulait accélérer la vaccination en entreprise. Mais les entreprises ne l’ont pas attendue. Les grandes entreprises françaises ont déjà pris la…
L’annonce de Joe Biden de suspendre les brevets sur les vaccins a conduit à une levée de boucliers de la part des acteurs pharmaceutiques. De nombreux pays et politiques de…
Le président Biden a approuvé la levée de la propriété intellectuelle sur les vaccins et les thérapies anti-Covid proposée par l’OMC (Organisation mondiale du commerce). Qui investira alors dans les…
La logistique française n’a pas besoin qu’on lui mette des bâtons dans les roues
La crise sanitaire, en déstabilisant les flux commerciaux, a mis en difficulté le secteur de la logistique. Elle a du même coup montré à quel point il est essentiel : c’est lui qui assure les connexions entre les producteurs et les consommateurs, comme la cheville ouvrière de tous les flux.
À l’heure où les thèmes de réindustrialisation, de relocalisation ou de réorganisation des chaînes de valeurs prennent une grande place dans le débat public, il est bon de rappeler que rien ne peut se faire sans un secteur logistique efficace et compétitif.
L’État dépense 46 millions d’euros pour développer le mentorat
Cette pratique, déjà bien présente aux États-Unis, se développe en France par l’intermédiaire des entreprises. Le mentorat consiste, la plupart du temps, à mettre en relation un cadre d’entreprise expérimenté…
Les impôts sur la production en France : quatre fois plus élevés qu’en Allemagne et deux fois plus que la moyenne européenne (en % du PIB)
Depuis les années 60, la chose est connue, le taux de prélèvement obligatoire dans notre pays ne cesse de monter. Du raisonnable 30% des débuts, il a franchi la barre des 40% au commencement des années 80 et en 2018 celle des 45%. Le garrotage des entreprises est allé en augmentant à mesure que de nouvelles impositions diverses et variées étaient créées, notamment des taxes locales comme la TEOM [[Taxe d’enlèvement des ordures ménagères.]], chaque nouvelle strate de collectivité (telles les EPCI [[Etablissements publics de coopérations intercommunaux.]]) ayant à cœur de se constituer des ressources propres.
Première victime : l’industrie, qui acquitte 19,2% des impôts de production bien qu’elle ne soit à l’origine que de 13,6% de la valeur ajoutée générée dans notre pays [[Ministère de l’Economie des Finances et de la relance, France relance, 3 septembre 2020, p.121]].Le secteur secondaire (industriel) ne représente plus aujourd’hui qu’environ 10% du PIB en France, contre 20.3 % en Allemagne et 8.7 % au Royaume-Uni. En 1980, les emplois industriels occupaient 22 % de la population active contre 11 % en 2017.