Le débat sur le contrat unique du travail ou bien sur la liberté de licencier s’éternise en France et il y a fort à parier qu’il ne débouchera sur rien de concret. Il suffirait plutôt de regarder de l’autre côté du Rhin afin de comprendre quelles sont les raisons de l’extraordinaire embellie de l’emploi en Allemagne. Rappelons qu’au milieu des années 1990, l’Allemagne était considérée, à cause de son Employment Protection Act (Loi sur la protection de l’emploi) comme l’un des pays qui réglementait le plus le marché du travail. Sur une échelle de 1 à 3, l’OCDE notait l’Allemagne comme le pays le plus réglementé avec la note 3, la France étant même mieux classée avec un 2.5.
Emploi et chômage
La ministre du Travail, ainsi que les partenaires sociaux, devraient lire avec attention l’Etude que vient de réaliser Eurostat et qui est intitulée « A quel point est-on satisfait de sa vie dans l’UE ? ».
The Economist soulève comme à son habitude un débat tout à fait intéressant dans un article publié le 14 mars (« Bargain Basement« ). Selon la revue d’orientation libérale, le Royaume-Uni souffre d’un retard de productivité horaire qu’il attribue à la politique de déflation salariale pratiquée par les entreprises britanniques. Il en conclut indument que le Royaume Uni devrait à ce titre s’inspirer du modèle français. Historiquement l’accroissement de la productivité du travail a toujours été lié à des périodes de forte croissance économique. Or, s’il est vrai que le Royaume-Uni a connu une croissance rapide à la suite des réformes économiques menées par le gouvernement de David Cameron (le taux de croissance a atteint 3 % en 2014, soit environ 7 fois supérieur à la croissance française), la production par heure travaillée reste considérablement inférieure au niveau français. Toutefois, The Economist passe à côté d’éléments d’analyse majeurs et de données statistiques que nous allons détailler pour tenter de démontrer que le modèle français n’est clairement pas la voie à prendre.
Il y a deux semaines, l’IREF vous faisait part des rétropédalages de Thomas Piketty sur les inégalités. Alors que cet article avait été relevé aux Etats-Unis, il a été passé en France sous un silence épais… Depuis la sortie de cet ouvrage, en effet, le débat a été quasi inexistant en France, alors qu’à travers le monde, il a soulevé parmi les économistes un grand nombre de commentaires. Et de nouvelles critiques, souvent très pertinentes alimentent continuellement les discussions.
Des centaines de milliers de personnes à travers le monde se sont précipitées sur l’ouvrage de Thomas Piketty, intitulé, Le capital au XXIe siècle. Un succès impressionnant et complètement inattendu, dans la mesure où il s’agit de plus de 900 pages de graphiques et de statistiques. Il n’en reste pas moins vrai que la plupart d’entre elles sont truffées d’erreurs ! Frédéric Georges-Tudo, journaliste économique indépendant, sans crainte devant l’ampleur de la tâche, s’est lancé dans la chasse aux erreurs du livre de Piketty.
Le débat entre économistes sur la portée des idées contenues dans le dernier ouvrage de Thomas Piketty, Le Capital au XXIe siècle, aura été plus animé aux Etats-Unis qu’en France. Le livre en effet, est à l’origine d’une vive polémique sur la nature des inégalités, comme sur les politiques publiques à mettre en œuvre pour les corriger. De Paul Krugman à Larry Summers, en passant par Kenneth Rogoff et Daron Acemoglu, tous les plus grands noms actuels de la science économique ont encensé, ou au contraire critiqué, cet ouvrage !
En lisant cette Note économique de l’Institut économique de Montréal (IEDM) écrite par Bradley Doucet et Yanick Labrie le lecteur obtient, en une quinzaine de minutes, un bref portrait de ce qu’est la liberté économique et de son importance fondamentale.
1 % de hausse de l’IS équivaut à 0.5 % de baisse de l’emploi
Une Etude que vient de publier le think tank américain, Cato Institute, montre qu’une hausse de seulement 1 % du taux de l’IS (Impôt sur les sociétés) ferait baisser les…
La France, qui occupait jusque-là la place de 5ème puissance économique mondiale, a perdu son rang au profit de l’Angleterre en janvier 2015. Les Anglais ont effectivement présenté, au terme de l’année 2014, des résultats remarquables : un PIB de 2.232 milliards d’euros, une croissance à 3% (en 2014) et une inflation à 1.5%, leurs permettant ainsi de détrôner la France dont la croissance n’a atteint que 0.4% sur la même année.
Accuser les riches et demander à ce qu’ils payent encore plus d’impôts est le sport préféré de nombreux politiques, journalistes et autres économistes parmi lesquels Thomas Piketty. Au-delà de leur militantisme gauchisant, ces personnes ignorent complètement qui sont en réalité ces riches et se cantonnent à une vision passéiste et complètement figée. En analysant les profils des riches d’aujourd’hui, on constate que nous sommes très loin de l’image qu’on trouve dans les écrits de Thomas Piketty qui en fait des rentiers s’enrichissant sur le dos des autres catégories de la population.