En septembre 2014, l’IREF publiait une Etude intitulée « Pour un contrôle des chômeurs et de… Pôle Emploi » dans laquelle on insistait sur l’urgence de réformer Pôle emploi, cet opérateur public fruit du mariage entre l’Unédic et l’ANPE.
Emploi et chômage
Le chiffre de l’IREF sur le vrai taux de chômage en France est repris par Le Figaro Magazine du 3 juillet.
Diversification des contrats, porosité entre vie privée et vie professionnelle, entrepreneuriat individuel, ou encore travail indépendant caractérisent aujourd’hui notre marché du travail. En fait, la révolution numérique sonne la fin de l’emploi unique et modifie en profondeur la structure du marché du travail. Cette réalité semble échapper à certains hommes ou femmes politique à en croire les propos récents de Christiane Taubira sur la semaine à 32 heures pour partager le stock de temps de travail de l’ensemble du pays pour favoriser l’emploi.
Le vieux remède de la baisse du temps de travail pour diminuer le chômage ! Pourtant, cet argument repose sur des idées fausses, qui malheureusement ont la vie dure.
Nouvel ouvrage sous la direction de : Jean-Philippe Delsol, Nicolas Lecaussin et Emmanuel Martin.
Ce livre basé sur des arguments factuels et chiffrés, mais écrit dans un style tout public, est en quelque sorte le livre noir de la grande mystification économique du XXIe siècle.
Lundi 15 juin 2015, Maison de la Chimie, Paris
Légère incompréhension sur le terrain statistique du chômage pour le premier trimestre 2015 : a-t-on plus ou moins de chômeurs ? En effet, les chiffres dévoilés par le ministère du Travail et par l’INSEE disent l’inverse les uns des autres. Le ministère du Travail annonçait une hausse du chômage de 0,7 % en avril : 26 200 personnes supplémentaires sans aucune activité (catégorie A) se sont enregistrées sur les registres de Pôle emploi, pour arriver à 3,53 millions de chômeurs en région métropolitaine. Alors que quelques jours plus tard, l’INSEE annonce que le chômage est passé de 10,1 % à 10 % de la population active, c’est-à-dire qu’on atteint les 2,9 millions de chômeurs. Où est donc la vérité ?
La France est riche: la preuve, après les 840 millions d’Ecomouv, voici donc à nouveau le milliard de déficit de l’assurance-chômage des intermittents du spectacle. “A nouveau”, car à la différence des 840 millions gaspillés une fois pour toutes sur nos routes, les quelque 1 031 millions engrangés en 2010 par les intermittents du spectacle se renouvellent et parfois même se creusent chaque année. Qu’on en juge plutôt à la lumière des 10 observations qui suivent et qui cernent tout autant l’étendue du problème que l’impropriété de la solution qu’on prétend lui donner.
Dans une interview accordée au quotidien Libération (7 juin), l’économiste Thomas Piketty ressort sa proposition d’un impôt progressif avec des taux très élevés (jusqu’à 80 %) pour les plus hauts revenus. Ce serait, considère Piketty, une mesure de « justice sociale » dans un monde inégalitaire. Pour lui, cela constituerait une vraie mesure de gauche. Le problème c’est que la proposition de Piketty, au-delà de l’aspect immoral, celui de confisquer plus de ¾ des revenus d’une personne, part d’un constat complètement faux et risque d’avoir des conséquences terribles. Car pour l’auteur du Capital au XXIe siècle, les plus riches parmi les riches (les 0.1 % de la population) sont des rentiers et des salariés des grands groupes.
En abordant les questions aigues du chômage, de la reconversion des seniors ou encore de la gestion des ressources humaines dans les supermarchés, le dernier film de Stéphane Brizé, La loi du marché, nous promet une véritable critique sociale du fonctionnement de l’économie capitaliste. Mais le film se trompe de cible en omettant de s’attaquer aux véritables causes des maux de l’économie française.
Etats-Unis, le pays qui a le plus grand nombre d’entreprises employant + de 50 personnes
Taux de chômage aux Etats-Unis : 5.4 %. En France : 10.6 %. Deux fois plus élevé. Les causes sont multiples mais il en existe une dont on ne parle…