Selon le Ministère britannique du Travail, le nombre de personnes travaillant plus de 48 heures/semaine ne cesse d’augmenter. Une augmentation de 450 000 depuis 2010 et la fin de la…
Emploi et chômage
Un think tank veut instaurer un smic jeunes en France
L’Etude et les propositions de l’IREF pour faire baisser le taux de chômage des jeunes sont présentées par Le Figaro Economie dans son édition du 22 novembre. Lire.
Comment faire baisser le taux de chômage des jeunes ?
Le taux de chômage est reparti en légère hausse au 3e trimestre à 10%. Les jeunes sont les principales victimes de cette hausse. Le taux des 15-24 ans grimpe à 25,1% (+1,2 point) et se rapproche de son record enregistré fin 2012 (25,4%).
Certains veulent nous faire croire que les robots sont les ennemis des employés. Ce sont surtout ceux qui ne veulent pas faire des réformes. Car les statistiques sont claires. Selon Eurostat, dans un pays industrialisé comme l’Allemagne, il existe 6 fois plus de robots qu’en France (180 000 contre 30 000). Et le taux de chômage y est plus de 2 fois moins élevé (4.2 % contre 9.9 %).
La France a fait le choix de longue date de préférer le subventionnement de l’emploi et le traitement social du chômage à la libéralisation du marché du travail. Or, le traitement social du chômage conduit à enfermer les demandeurs d’emploi et les entreprises dans la tutelle étatique, dénature le prix du travail dans le secteur privé et entraîne des effets d’aubaine. Le coût exorbitant des dispositifs d’aide au retour à l’emploi (10,5 Mds € selon un rapport de la Cour des comptes) entretient le gaspillage de l’argent public sans s’attaquer aux causes réelles du chômage. Il est temps de mettre fin à ces mesures archaïques socialistes et de comprendre qu’une reprise massive de l’emploi ne peut être conditionnée par de tels dispositifs. C’est bien la compétitivité économique des entreprises et une forte productivité du travail de la main d’œuvre qui peuvent entraîner la reprise de l’emploi, certainement pas de telles rustines étatiques.
Emplois (2007-2014) : + 6 % au Royaume-Uni et en Allemagne contre 0 % en France
Une Etude Eurostat intitulée « Are we richer or poorer than before the onset of the crisis? » a calculé l’évolution de l’emploi en Europe entre 2007 et 2014, donc pendant la crise économique et juste après.
Début octobre, l’Etat et la SNCF (c’est-à-dire les contribuables) ont sauté au secours de l’entreprise Alstom en annonçant un plan d’aide 700 millions d’euros afin de préserver environ 500 emplois. Cela revient à 1 400 000 euros/emploi ! Même en ne prenant que le surplus des commandes normales de trains ordinaires que la SNCF aurait dû commander, cela fait encore beaucoup d’argent.
Pour faire baisser le chômage, il n’y a qu’une solution : il ne faut plus que l’Etat s’en occupe !
L’Unédic vient de publier un rapport sur les prévisions financières de l’assurance chômage pour la période 2016-2019, et le moins que l’on puisse dire est qu’elles ne sont pas encourageantes. La croissance est revue à la baisse sous l’effet du Brexit, le chômage devrait atteindre les 9,4 % à la fin 2016 pour augmenter à nouveau puis se stabiliser, et la dette devrait atteindre les 30 Md€ fin 2016, et jusqu’à 41,4 Md€ en 2019 ! Il existe pourtant des pistes de réforme pour résorber la dette de l’assurance chômage.
L’actualité offre parfois des rapprochements intéressants. Ce fût le cas ces derniers jours avec les indignations des politiques de tous bords à propos de l’arrêt de l’activité de l’usine Alstom de Belfort, et avec la grève – beaucoup moins médiatisée – des salariés de la centrale nucléaire de Fessenheim. Alors que la décision de fermeture de l’usine de l’industriel français est pleinement justifiée par la rationalité économique, celle de la centrale nucléaire n’est que politique.