Si l’on avait fait « confiance aux jeunes », on aurait eu droit à un deuxième tour Le Pen – Jean-Luc Mélenchon. En effet, 51 % des 18-24 ans ont voté pour les deux candidats extrémistes. C’est-à-dire en faveur du discours antilibéral anti-patrons, anti-riches, anti-Europe et antimondialisation. Un vote extrêmement inquiétant qui montre l’échec, d’une part, de notre Education nationale mais aussi, d’autre part, de toutes les politiques en faveur des jeunes menées depuis des années autant par la gauche que par la droite.
Emploi et chômage
En 2012, François Hollande avait promis la baisse du chômage. C’est raté puisque, cinq ans après, selon les derniers chiffres officiels, 585 500 personnes supplémentaires cherchent un emploi. Entre 2012 et 2017, il y a 1 147 000 de chômeurs en plus dans les catégories A, B et C.
Notre ouvrage Anti-Piketty est sorti aussi dans les librairies américaines. Un beau succès pour l’IREF et une excellente occasion de faire connaître les tromperies de Thomas Piketty de l’autre côté de l’Atlantique.
Profitant du débat organisé par BFM TV le mardi 4 avril, les représentants communistes ont redit tout leur mépris des entreprises et de leurs « patrons », pointant particulièrement celles du CAC 40[[Comme si elles formaient un groupe à part. Rappelons que le CAC 40 n’est qu’un indice dont le panier d’entreprises est censé représenter l’économie française. A ce titre, ce ne sont pas forcément les 40 plus importantes qui y figurent. De plus, il y a régulièrement des changements en son sein.]]. Car eux savent comment « créer » des emplois ! Ne suffit-il pas de recruter des fonctionnaires ?
Le programme économique du président Donald Trump est généralement perçu comme un mélange hétéroclite de mesures protectionnistes, d’allègements d’impôts pour les riches, d’augmentations incontrôlées dans les dépenses d’infrastructures et de réductions antisociales dans les prestations de santé. Priorité à la consommation, tel a été le dogme des décideurs politiques depuis la présidence d’Alan Greenspan à la Fed [Réserve fédérale] ; le plan d’infrastructure de Donald Trump pourrait changer tout cela.
Plus d’informatique c’est plus d’emplois : 53 millions d’emplois créés !
Le milliardaire Bill Gates s’est prononcé récemment en faveur d’une éventuelle taxe sur les robots afin – dit-il – de protéger les emplois.
L’article de Jean-Philippe Delsol est publié par le quotidien l’Opinion dans son édition du 22 mars.
L’économie britannique emploie 10 millions d’emplois marchands de plus que l’économie française !
L’économie française repose donc sur à peine 16 millions de personnes créatrices d’activité marchande, soit un quart de la population totale, preuve que la France n’a pas réalisé les réformes nécessaires.
Une question lancinante que devraient se poser les partisans du revenu universel est « que se passerait-il si une grande majorité de la population finissait en définitive par décider de vivre uniquement du RU ? ». Et ne constituerait-il pas un appel d’air pour une immigration en quelque sorte « d’opportunisme », ayant alors peu de chances de s’intégrer ? Comment financer la belle mesure dans ces cas ? Il y aurait donc un matraquage fiscal sur une minorité ? Pas très libéral.
Financer un Revenu universel, cela signifie augmenter les impôts sur les nouveaux moyens de production, restreindre les libertés et répandre le mythe de l’égalité totale. C’est l’innovation qui doit assurer la prospérité et créer des richesses. Elle est le meilleur ennemi du revenu universel.