En France, le profit n’a pas bonne presse. Annoncer 76 milliards de bénéfices pour les entreprises du CAC 40, en hausse de 32,6%, est perçu par certains comme une mauvaise nouvelle : des « superprofits » injustifiés, pour ceux qui en sont restés à une vision marxiste de l’économie! Pourtant, on peut s’interroger, car ce redressement des grandes entreprises n’a pas entrainé les mêmes effets positifs en bourse qu’ailleurs : chez nous, l’économie est « malade de la politique » et de ses incertitudes.
concurrence
Pourquoi la Sécu doit vite être mise en concurrence ?
L’article de Jean-Philippe Delsol sur la mise en concurrence de la santé est publié par le magazine Entreprendre (février 2017).
Il a été élu fin 2008, en pleine crise économique. Après un président sortant qui ne pouvait plus se représenter. Huit ans après, Obama affiche un bilan parsemé d’échecs et un pays encore plus divisé.
L’efficacité des systèmes publics de santé européens
L’objectif de cette note est d’évaluer la performance des services publics européens de santé. Nous avons comparé les ressources accessibles à l’administration publique et susceptibles d’améliorer la qualité de la santé et les résultats de ce système – les données utilisées sont détaillées dans les notes de bas de page 1 et 2.
Les ressources et résultats sont évalués sur une échelle de 0 à 1. 0 étant la meilleure note pour les ressources et 1 la meilleure pour les résultats. En effet, si l’on souhaite ici calculer l’efficacité globale d’un service public, l’idée est bien de mesurer quel système obtient le meilleur résultat tout en gardant un contrôle sur les ressources utilisées.
Enfin, c’est cette comparaison entre ressources et résultats qui nous donne un niveau de performance[[Le chiffre de la performance n’est ni une note globale, ni un pourcentage, il s’agit du ratio entre deux variables (résultats/ressources), et nous sert uniquement à comparer la performance des pays entre eux.]] du système de santé pour chaque pays étudié.
Le tableau ci-dessous détaille ces données et permet d’établir le classement suivant :
Dans le classement des pays les plus innovants réalisé par le Forum Economique Mondial, la France est assez mal classée, seulement à la 21ème place.
Baisse des résultats scolaires et hausse des inégalités : la faillite des politiques publiques est évidente ! Ce qu’il faut c’est l’autonomie et la concurrence.
Le protectionnisme fait son grand retour. C’est vrai aux Etats-Unis, comme en Europe, dans les programmes et les discours, mais aussi dans les décisions : les mesures protectionnistes progressent. Le dernier rapport de l’OCDE tire la sonnette d’alarme : plus de protectionnisme, c’est plus de chômage et moins de croissance ! Il est donc urgent de revenir au libre-échange.
Le gouvernement va modifier à nouveau la formule de calcul du taux du livret A. Une réformette, visant à limiter une hausse éventuelle des taux, et qui masque l’essentiel : conserver les privilèges étatiques de l’épargne administrée, pour financer à bon compte le logement social. Autant d’argent détourné des investissements productifs.
L’Agence des participations de l’Etat (APE) vient de publier son rapport d’activités 2015-2016. Ce document de 130 pages, consacré à démontrer que l’Etat est un « actionnaire exemplaire », révèle en réalité un Etat omniprésent, mauvais gestionnaire, privilégiant le court terme et dont le portefeuille perd de la valeur. La vraie question qu’il n’aborde pas est simple : rien ne justifie, en économie de marché, que l’Etat soit actionnaire.
Alors que notre ministre de l’Education, Najat Vallaud-Belkacem, propose de « réformer » le Master en le rendant encore plus « accessible » (il faut comprendre qu’aucune sélection n’interviendra entre la licence et le master et entre le master 1 et le master 2 et ainsi tous les étudiants auront la possibilité de faire deux années de Master), au Royaume Uni, on prépare une grande réforme du système universitaire qui le rendra encore plus compétitif grâce à la concurrence et à l’autonomie.