Pour nombre d’Etats surendettés, c’est le chant du cygne. Les gouvernants veulent sauver la Grèce, l’euro, maintenir des taux d’intérêt bas : ils sont pris au piège. Pour éviter d’être tous en faillite, il n’ont qu’une solution : faire des économies. Analyse de Maître Jean-Philippe Delsol, administrateur de l’IREF.
Banques
57 milliards de dollars : c’est le montant des créances sur l’Etat grec et les entreprises grecques détenues par les banques française. Naguère il était de bon ton de vanter les mérites et la solidité des banques françaises. Plus saines, plus prudentes que d’autres. Il semblerait que les nuages s’accumulent au-dessus des trois premières banques françaises : la Société Générale, la BNP et le Crédit Agricole.
Le jeu du gouvernement pakistanais et de son armée est de plus en plus ambigu. Si les dépenses militaires représentent 9 % du PIB, les impôts ne rentrent pas, faute de réforme fiscale, le FMI a suspendu son aide, et la « rente géostratégique » servie par les Occidentaux est remise en question. Danger pour la paix ? L’IREF propose cette étude de Frédéric Lass.
Nombreux ont été les commentateurs soulignant « l’excellent bilan de Dominique Strauss-Kahn à la tête du FMI ». S’agit-il de la réalité ? A la tête d’une organisation regroupant 187 pays membres, 2 500 fonctionnaires et disposant d’une assise financière de presque 1 000 Milliards de dollars (340 de quote-parts + 600 engagés), DSK a eu affaire à la crise de 2008. Pourtant, sur 254 Milliards d’encours des prêts, 190 n’ont pas encore été accordés.
L’IREF propose dans son Rapport annuel « Taxation in Europe – 2011 », un panorama de la fiscalité dans vingt pays européens. Publié sous la direction du professeur Pierre Garello, administrateur de l’IREF, c’est un document de travail unique en son genre. Une conclusion : la fiscalité évolue très vite pour s’alléger dans certains pays, et très peu dans d’autres (la France appartient à cette dernière catégorie).
2 pour 10.000 1 140 opérations financières sur les 5.200.000 réalisées dans le monde entier de 2005 à 2009 ont comporté des risques, soit 2 pour 10.000. Le montant global…
Les gouverneurs des banques centrales cherchent des idées
La dernière crise mondiale les a mis en cause. Ils en ont été l’une des principales causes. A force de jouer avec les taux d’intérêt, ils ont déréglé le système. Il est temps à ce qu’ils s’éloignent des idées comme créer de l’inflation et stimuler la consommation des ménages.
Avec un système bancaire écroulé et une dette qui représentait 1 000 % du PIB, l’Islande était en faillite il y a deux ans. Aujourd’hui, les signes de redressements sont…
L’inflation : produit américain destiné à l’exportation
Qu’ont en commun les années 1971, 2003 et 2010 ? A chaque fois, les taux d’intérêt bas et le dollar faible ont provoqué de la création monétaire tout en répandant l’inflation à travers le monde. Et ç chaque fois, les banques centrales sont intervenues pour acheter des dollars et éviter ainsi l’appréciation de leurs monnaies.
Environ 40 % des dossiers ouverts par les services spécialisés dans la lutte contre la fraude fiscale proviennent de dénonciations. Ce fait inspire un commentaire à Maître Thierry Afschrift, avocat au barreau de Bruxelles, administrateur de l’IREF : dénoncer autrui devient une obligation légale !