Lors de son discours d’investiture, le 20 janvier dernier, Joe Biden avait bien fait appel à l’unité nationale. Il a cité Saint Augustin et invité à la prière pour les morts de la pandémie. « C’est un nouveau départ », a-t-il clamé, en demandant que les clivages politiques n’empêchent pas l’entente et le travail en commun. Toutefois, il a aussi soutenu qu’il fallait se rassembler autour d’un point de vue, le sien, porteur d’une vérité unique ! Pas d’ambiguïté donc. Ceux qui ne sont pas d’accord avec les démocrates « progressistes » ont forcément tort.
Administration
D’abord et par principe, chez nous l’idéologie « verte » ne supporte pas le contradictoire et taxe systématiquement ses opposants de négationnisme ou de complotisme, alors qu’elle-même est toujours incapable d’expliquer en quoi des variations climatiques importantes ont existé voici plusieurs siècles sans que l’on puisse pourtant tracer de lien entre ces variations et les activités humaines. Voici plusieurs siècles aussi que l’on patauge lourdement sur l’origine et les effets des variations des rayonnements solaires. Mais qu’importe, quelle que soit l’opposition, un écologiste a toujours raison, parce qu’il ne raisonnera jamais comme vous et moi. Voyons plutôt.
Pourquoi la France s’est-elle trouvée dépourvue de masques et gel hydroalcoolique au printemps dernier ? Un rapport remis à Santé publique France sur les « contre-mesures médicales face à une pandémie grippale » en jugeait pourtant les stocks nécessaires. Il a été publié un an avant la fin du premier confinement, le 20 mai 2019. Mais l’alerte n’était pas nouvelle ! En voici le triste florilège.
Déconfinement progressif – Qui sont les gagnants et les perdants ?
Jean-Philippe Delsol est l’invité (25 novembre) de David Pujadas sur LCI pour débattre de l’actualité.
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Ne sommes-nous pas fatigués d’attendre bêtement que notre président prenne à nouveau la parole la semaine prochaine ? Sommes-nous si immatures pour attendre la parole du seigneur ? Sommes-nous si dociles pour, jour après jour, entendre et lire ce que la nomenklatura technocratique parisienne nous dispense comme message anxiogène ?
L’une des principales caractéristiques des pays communistes est la pénurie. Partout où l’on a mis en place le marxisme, où l’on a aboli la propriété privée et nationalisé les entreprises, l’économie s’est effondrée et les produits ont commencé à manquer. Les politiques français semblent avoir trouvé encore mieux. Ils nous empêchent d’avoir accès à certains articles même s’il n’y a pas de pénurie. Le gouvernement a décidé de fermer les rayons non essentiels dans les grandes surfaces, plutôt que d’autoriser les petits commerces à rouvrir.
Dans sa dernière lettre (Nouvelle Lettre 1419 du 11/09/2020), Jacques Garello, administrateur de l’IREF, rappelle très clairement le non sens du retour au plan avec la création d’un Haut Commissariat au Plan. Il reprend une présentation rigoureuse fournie jadis par Walter Eücken, économiste de l’école de Fribourg, ami et conseiller de Ludwig Erhard.
Le gouvernement entend créer un Haut-commissariat au Plan. Une initiative d’un autre âge tant la planification est liée à cette idée désormais trop souvent admise que l’homme peut construire la société selon le dessein qu’il établit.
Nous avions dénoncé une justice politique lorsque Mme Houlette, à la tête du Parquet national financier, avait ouvert une information judiciaire conduisant à la désignation d’un juge d’instruction à même de mettre M. Fillon en examen. Ce dernier avait dit imprudemment que seule une mise en examen pourrait le conduire à renoncer. Le pouvoir politique a donc tout fait pour qu’il le soit, dans des délais exceptionnellement courts et totalement inhabituels.
L’idée que le Covid 19 se soit échappé d’un laboratoire de Wuhan semble possible, même si elle n’est pas encore totalement démontrée ni admise par le gouvernement chinois. Le site chinois antigouvernemental The Epoch Time a publié un documentaire d’investigation très circonstancié produit par l’équipe chinoise NTD de New York sur l’origine du Coronavirus dans ce laboratoire de Wuhan. Nous ne pouvons pas imaginer que ce virus ait été dispersé volontairement, mais le danger existe toujours qu’un laboratoire de recherche laisse s’échapper un mauvais virus par une erreur, très grave, de procédure.