C’est devenu une loi d’airain : durant les crises financières, les dettes privées se transforment en dettes publiques. C’est le cas aussi en Irlande. La dette de l’Etat était de 25 % fin 2007, aujourd’hui elle va atteindre 98.6 %. La principale raison de cette forte augmentation provient du fait que le gouvernement a choisi de renflouer les banques avec l’argent des contribuables. Au lieu de laisser les banques se débrouiller avec leurs créditeurs, l’Etat intervient là où il ne faut pas.
Et cela avec l’argent public. C’est un pari risqué. Plusieurs autres gouvernements ont pris les mêmes décisions mais dans le cas irlandais, les perdants seront encore plus nombreux : les contribuables, les clients des banques et aussi les épargnants des fonds privés dans lesquels l’Etat se sert. (Stephen Fidler, Brussels Beat, 1-3/10, Résumé).