Évidemment, parler de coopération au sein de la sphère publique est quelque peu problématique puisque cette sphère se distingue des deux précédentes par la possibilité d’un recours éventuel à la coercition. Pour autant il est difficilement envisageable d’imaginer — au moins pour les quelques décennies ou quelques siècles à venir — une société sans État et, même s’il n’est pas interdit d’imaginer une telle société, mon propos ici sera plutôt d’examiner comment organiser aujourd’hui cette sphère publique de telle sorte qu’elle ne puisse nuire à l’épanouissement des autres formes de coopération.
Pierre Garello
Pierre Garello
Professeur d’économie Faculté de Droit et de Science Politique AMSE (Aix-Marseille School of Economics Aix-Marseille Université
Chers abonnés,
Au terme d’une année bien chargée (les confinements et les soucis et les difficultés économiques qui s’en suivent, les élections qui ne semblent plus intéresser grand monde, …) nous espérons que vous trouverez un peu de repos durant cette période estivale. Le numéro 13 du Journal des libertés (été 2021) est en tous les cas là pour vous aider à décrypter ces récents événements et repenser la route que nous devons emprunter pour nous rapprocher ensemble d’un monde plus serein, peuplé d’individus qui auront retrouvé confiance en eux (et pas seulement en l’État) et le goût de l’échange (et non celui de la spoliation et de l’interdiction).
Vous pouvez dès à présent lire ce numéro sur notre site en ligne.
Pour nos abonnés à la version papier (dont le soutien est très précieux, nous les en remercions), l’ouvrage vous parviendra aux alentours du 15 juillet.
En vous souhaitant une bonne lecture (à partager avec vos amis, bien entendu), toute l’équipe du journal vous donne rendez-vous à la rentrée.
Chers abonnés,
Le douzième numéro du Journal des libertés (Printemps 2021) est désormais en ligne. Suivant notre habitude nous y abordons aussi bien des sujets de fond que des sujets d’actualité ; ces derniers nous conduisant bien souvent à chercher des clés d’analyse dans l’histoire récente, voire dans l’histoire longue.
Chers amis lecteurs du Journal des libertés,
Il y a de cela à peine 6 mois, alors que nous étions confinés (de gré ou de force) pour la première fois, nous étions nombreux à penser que ce n’était là qu’un événement exceptionnel et passager que nous aurions loisir de raconter plus tard à nos enfants et arrière-petits enfants. Mais à présent plus d’un semestre s’est écoulé et le fait exceptionnel semble prendre durablement sa place dans nos vies.
Du même coup, les « mesures » exceptionnelles qui étaient sensées nous aider à traverser une période difficile, prennent rapidement le statut de dogmes atemporels : peu importe les déficits, peu importe l’endettement, peu importe les atteintes aux libertés. Il est temps, nous dit-on, que nos gouvernants, en France comme au niveau européen, ouvrent les voies vers un avenir plus sûr et plus lumineux. De fait, les choses semblent s’accélérer et l’on tremble ! On tremble d’autant plus que lesdits gouvernements semblent bien mal équipés (à tous points de vue) pour ouvrir la voie…
Plus que jamais il semble donc utile de décrypter correctement les événements présents, à la lumière de la science économique, de l’histoire, des faits, de la philosophie politique ; en bref à la lumière de la raison. Ne pas le faire serait s’exposer à tomber dans le piège de rhétoriques vides (mais pas pour autant naïves) qui ne feront qu’aggraver la situation..