Ces marchés tant décriés permettent à l’Etat français de payer ses dépenses courantes. Deux tiers de la dette publique française sont détenus par des prêteurs étrangers. Le taux exigé est d’un point supérieur à celui dont bénéficient les Allemands : différence représentant 20 milliards d’euros. De quoi mettre le nouveau pouvoir au pied du mur .
Portugal
A peine le gouvernement portugais demande une aide européenne que la BCE relève son taux directeur d’un quart de point.
Faillite des collectivités locales en France, aux Etats-Unis, au Japon. Faillite des Etats européens. Mais à quelque chose malheur est bon, c’est un peu partout le retour à la raison. A quand le tour de la France ? Pour Maître Jean Philippe Delsol, administrateur de l’IREF, « impossible n’est pas français » : gardons l’espoir.
On nous avait dit que l’Europe serait protégée, que l’euro servirait de bouclier face à la crise financière. Or, force est de constater qu’il n’en est rien : la Grèce est pratiquement dans le gouffre et risque d’être suivie par d’autres pays comme le Portugal, l’Espagne, l’Irlande et (pourquoi pas ?) la France.
La crise financière, résultat d’un manque de contrôles publics ? En réalité, les marchés financiers sont déjà très surveillés, par de multiples organismes publics qui n’ont pas vu arriver la crise.