Avec un déficit qui devrait dépasser 6 % cette année et une dette publique à 112 % du PIB, dont 53 % sont d’ailleurs détenus à l’étranger (contre 47 %…
Portugal
La note des finances publiques portugaises et italiennes relevée par Moody’s
Vendredi 17 novembre, Moody’s, réputée pour être la plus sévère des trois grandes agences de notation, a maintenu la note de la dette italienne à Baa3, mais en relevant ses…
Portugal : le gouvernement socialiste continue à répondre à la crise inflationniste par l’interventionnisme étatique
L’IREF a rappelé en février 2023 comment le gouvernement socialiste portugais avait mené, en 2006-2007, une réforme des retraites extrêmement courageuse, mettant fin aux avantages acquis des fonctionnaires et relevant…
Les réformes entreprises par le Portugal continuent à payer
De plus en plus de Portugais installés en Suisse (la troisième communauté étrangère du pays derrière les Allemands et les Italiens) choisissent de repartir pour leur pays d’origine. Au point…
Le Portugal jouit actuellement d’un retournement de tendance favorable qui lui permet d’afficher des statistiques parmi les meilleures de l’Union Européenne. La croissance du PIB est de 3% au 2ème trimestre 2017, le taux de chômage a diminué pour atteindre 9,1% en août et le déficit public a été contenu à 2,1% en 2016. Pourquoi ça marche ?
Il est politiquement correct de dénoncer l’avidité des financiers qui, il est vrai, est parfois indécente. Mais ce sont les Etats et leurs institutions qui alimentent cette finance folle en pratiquant des taux artificiellement bas, en créant trop de monnaie, en favorisant l’endettement public… et en faisant grossir des bulles tour à tour financières et immobilières (Japon, 1992/93), immobilières et monétaires (Asie du Sud-Est, 1997/98), sur les actions (USA, 2000), immobilières (en Europe, années 2000), sur les marchés de l’immobilier (subprime) et plus généralement financiers avec la grande crise qui coure depuis 2008.
Les conventions doivent être respectées dit le droit. C’est un principe de droit des obligations et de droit international public qui a été fondateur de l’état de droit et de la culture occidentale de liberté dans la responsabilité. L’article 1134 du Code civil français en a fait la base des relations contractuelles : « Les conventions légalement formées tiennent lieu de loi à ceux qui les ont faites. Elles ne peuvent être révoquées que de leur consentement mutuel, ou pour les causes que la loi autorise. Elles doivent être exécutées de bonne foi. » Le respect de sa parole et de ses engagements est à la base de toute société civilisée, il est le rempart de la violence, de la barbarie, de l’anarchie.
En 1983, Jean-Pierre Chevènement démissionnait du poste de ministre de la Recherche pour protester contre « la parenthèse libérale » du deuxième gouvernement Mauroy. Fin août 2014, Arnaud Montebourg est limogé du poste de ministre de l’Economie pour avoir demandé un changement de la politique économique du gouvernement qu’il considère comme pro-entreprises (c’est-à-dire libérale). Les deux exemples montrent l’aversion des politiques envers le libéralisme économique. Et, dans les deux cas, les ministres se trompent.
Tout va mal en France. La croissance est en panne, les impôts sur le revenu ne rentrent pas. Les déficits du commerce extérieur et du budget restent importants. L’investissement des entreprises reste en berne. L’emploi continue de se dégrader malgré tous les faux emplois créés et les mille et un moyens de masquer le désastre. Mais les mouvements de rue qui ont eu lieu à Paris en juillet quand Barbès est descendu dans le centre de Paris ne sont que le symptôme de cette France coupée en deux et dont la révolte sourd comme cendres prêtes à reprendre le feu.
Non, le gouvernement ne parviendra pas à retrouver ses objectifs de déficit public dans les délais fixés par Bruxelles. Et pourtant les 3% de déficit, que la France aurait dû…