Plutôt que de taxer de façon parfois anarchique les produits dangereux pour la santé, il serait préférable d’instaurer un « noci-score », à la façon des nutri-scores alimentaires. Il classerait les produits en fonction de leur dangerosité et des coûts sociaux subséquents, détaille Jean-Philippe Delsol.
politiques publiques
L’échec de Pôle Emploi et des politiques actives de l’emploi
L’idée de fonder une organisation mettant en relation offres et demandeurs d’emplois, développée dès le 17e siècle, reposait à l’origine sur l’initiative du secteur privé caritatif. Ce n’est qu’en 1967…
Au terme du premier tour de la primaire d’EELV, la candidature de Sandrine Rousseau a remporté la deuxième place. Son score inespéré est manifeste de la culture d’une époque de tous les excès.
RENOUVELER L’APPROCHE SUR LA FISCALITÉ COMPORTEMENTALE – RENCONTRE DÉBAT
L’IREF vous propose d’assister à la présentation de ses rapports sur la fiscalité du tabac et la fiscalité comportementale. Elle aura lieu le 28 septembre, de 9h30 à 10h30.
Jean Castex enterre la réforme des retraites et dévoile de nouvelles mesures touchant aux politiques publiques de l’emploi
A l’issue du séminaire gouvernemental d’hier, le Premier ministre a enterré la réforme des retraites d’ici la fin du quinquennat en déclarant que celle-ci ne pourrait reprendre « que lorsque…
Les emplois d’avenir ont été mis en place en 2012 pour faire face au chômage endémique des jeunes. Prescrits par les missions locales, ils étaient réservés aux 16-25 ans sans diplôme ou titulaires d’un CAP-BEP ayant été à la recherche d’un emploi pendant 6 mois au cours des douze derniers mois. Contrairement aux autres contrats aidés, dont la durée était comprise entre six mois et deux ans, les emplois d’avenir s’étalaient sur une période d’un à trois ans. L’État versait une aide aux employeurs plus importante dans le secteur non-marchand (75 % du SMIC) que dans le secteur marchand (35 %). Le coût annuel brut d’un contrat d’avenir rémunéré au SMIC sur la base d’un temps plein à 35 h était de 24 807 euros. Le coût par emploi pour les finances publiques était de 12 831 euros au titre de l’aide de 75 % sur le salaire brut et de 4 807 euros au titre des exonérations de charges patronales. Il convient d’ajouter le coût restant à la charge de l’employeur, soit 7 276 euros, lorsque cet employeur n’était pas une structure publique. En partant de l’hypothèse que les créations de ces emplois d’avenir seraient réparties pour 2/3 dans le secteur non marchand et 1/3 dans le secteur marchand, le coût total annuel moyen pour les finances publiques a donc été de 23 015 € par contrat. Dans la mesure où le dispositif a été clôturé en 2018, il est temps d’en dresser le bilan.
L’explosion de la population extra-européenne en France : état des lieux et mesures à prendre
Selon l’INSEE, en 2017, 44 % de la hausse de la population française provenaient des immigrés. Nicolas Lecaussin titrait dans nos colonnes à ce sujet : Le « grand remplacement » est-il réel ? Une étude récente confirme la part toujours plus importante de l’immigration dans notre pays.
L’Observatoire de l’immigration et de la démographie (OID) vient de publier une note choc sur l’immigration en France et son impact sur la démographie. Se basant sur une étude de France stratégie (organisme rattaché au Premier ministre) intitulé « L’évolution de la ségrégation résidentielle en France de 1968 à 2017 », l’OID démontre ce qui ne relève plus d’un fantasme mais bien d’un fait établi. Sans parler de « Grand Remplacement », la France fait face à un basculement démographique historique. Un chiffre pour l’illustrer : en 2018, 31.4 % des enfants nés en France ont au moins un parent né à l’étranger.
Arrêtons de tout politiser, les électeurs en ont marre !
Dans une analyse de l’abstention aux élections régionales et départementales pour Economie Matin, Daniel Monier citait Jean-Philippe Delsol lors de sa dernière émission sur LCI.
Est-ce que la fiscalité dite « comportementale » est efficace ? Prend-on le temps d’analyser ses succès et ses échecs ? Tire-t-on des enseignements des expériences étrangères ? Remet-on en question sa pertinence au gré des avancées scientifiques d’une part, et des innovations d’autre part ?
Cette étude a l’ambition de répondre à ces questions.