Avec le grand projet chinois de ressusciter les antiques routes de la soie et les routes maritimes (dont l’établissement d’une base à Djibouti est la première étape), le destin commercial et politique de l’Europe dans le monde pourrait se décider en Asie centrale et dans la zone de l’Océan Indien. Céder de l’influence sur ces routes d’échanges et de communication, ou en abandonner le contrôle à une autre puissance hégémonique, serait un choix désastreux.
Chine
Lancée par Mao il y a 50 ans, en mai 1966, la Grande Révolution culturelle est devenue rapidement à l’époque un modèle pour une très grande partie de l’intelligentsia occidentale, en particulier française, et aussi pour les étudiants. On a appris par la suite que cette « révolution » déboucha sur des millions de morts et sur une terrible catastrophe économique. Celui qui dénonça ce drame fut le sinologue Simon Leys dans un ouvrage intitulé Les habits neufs du président Mao, paru en septembre 1971.
Peu importe si plus de 400 000 de clients réguliers ont déjà choisi UberPop, la puissance publique cherche obstinément à en interdire l’application. Les dernières déclarations du ministre de l’Intérieur confirment l’incapacité du gouvernement à faire face à une situation qu’il a lui-même créée en réglementant un marché de façon à mettre au pas toute forme de concurrence. Bernard Cazeneuve a en effet « demandé au préfet de police de Paris de prendre un arrêté interdisant l’activité d’UberPop. » Cette décision résulte d’une incompréhension sur la nature du service offert par Uber.
Puisse cette année nouvelle apporter un peu plus de liberté à tous et dans tous les domaines. Bien sûr, il faut la souhaiter à tous ceux qui vivent dans des pays totalitaires, sous le joug de Daech ou sous celui des tyrans du Venezuela, de Corée du Nord ou d’ailleurs. Mais il faut aussi en faire le vœu pour bien d’autres qui vivent en liberté surveillée. Parce que la liberté ne se divise pas et ne se confond pas non plus avec ses caricatures dévoyées. La liberté suppose tout à la fois la démocratie en politique, la liberté d’expression et de croyance autant que la liberté d’entreprendre, de voyager, de commercer… A cette aune il y a encore beaucoup de faux pays libres
Depuis de nombreuses années, nos gouvernements ont choisi de favoriser les énergies renouvelables, en particulier- l’éolien. En dépit d’un bilan plus que mitigé en termes de rentabilité et d’efficacité, la plupart des pays continuent à subventionner cette énergie. Que ce soit en Allemagne, au Danemark, en Chine ou encore aux Etats-Unis, elle ne survit que grâce aux subsides des Etats.
Une consultation publique vient d’être organisée afin d’obtenir un avis sur la pertinence des différents axes de l’avant-projet de transition écologique. La protection de la biodiversité apparaît comme prioritaire, son respect étant la condition même de notre survie. Mais les conséquences sanitaires de l’activité humaine, liées à l’agriculture ou à l’industrie doivent faire l’objet de toutes les attentions.
On connaît les modèles danois ou allemand. Dans ces deux cas, grâce à l’instauration de la flexibilité dans le travail, on a réussi à réduire le taux de chômage. Mais…
Les gens au pouvoir se croient tout permis. Des écoutes sans doute, mais aussi du chantage, des menaces et de la diffamation : des armes que le ministre Arnaud Montebourg n’a pas hésité à brandir contre le patron de Numéricable, coupable de s’être opposé au choix du gouvernement par son achat de SFR. L’Etat et la vertueuse République française perdent actuellement toute honorabilité.
Il ne suffit pas qu’au sommet de l’Etat, le mensonge soit devenu la règle avec les écoutes de Nicolas Sarkozy et de son avocat, Me Herzog, que le secret professionnel des avocats soit violé sans scrupule, – s’y ajoute encore cette arrogance des politiciens prêts à utiliser tous les moyens, jusqu’au chantage, pour combattre l’un de leurs adversaires.
La réussite américaine « durable », c’est la victoire de l’initiative sur l’assistanat, de l’entreprise sur l’administration, de la société civile sur l’Etat. Le poids de l’économie américaine est impressionnant (un quart du produit mondial) alors qu’on a annoncé périodiquement son déclin. Aux Etats-Unis, les entreprises nouvellement créées génèrent tous les ans plus d’un cinquième du PIB marchand. En 2010, tous les nouveaux emplois ont été créés par des entreprises de moins de cinq ans d’âge.
L’IREF a posé la question à deux d’entre eux : Axel Arnoux qui dirige la grande entreprise Chauvin & Arnoux, avec plus de 1 000 salariés, et à Julien Leclercq, patron d’une PME de 45 personnes et auteur d’un livre très remarqué (« Chronique d’un salaud de patron »).