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Sandrine Rousseau : les droits de douane, c’est la faute au libéralisme !

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Sandrine Rousseau a profité de la crise des droits de douane pour déverser, au fil de propos comme de coutume lunaires, sa haine sur le libéralisme.

Il y avait longtemps que Sandrine Rousseau n’avait pas fait parler d’elle. Il est vrai que les Insoumis causent au moins un scandale par semaine et qu’ils monopolisent ainsi l’attention. Heureusement, BFMTV a eu la bonne idée de l’inviter le 5 avril.

Son propos sont apparus d’autant plus affligeants qu’elle est intervenue juste après Alain Madelin. Interrogée bien évidemment sur la hausse des droits de douane décidée par Donald Trump, voici les billevesées dont elle nous a régalés.

Pour résumer, tout est, comme d’habitude, imputable au libéralisme. « C’est la suite logique d’un modèle de croissance qui arrive au bout ».

Donald Trump ? Un libéral, cela va de soi ! En effet, le président américain « a été élu sur un modèle extrêmement libéral, extrêmement prédateur, extrêmement masculiniste aussi », ces trois termes devant être synonymes.

Mais tout de même Donald Trump ne serait-il pas plutôt nationaliste ? « Ces libéraux qui n’arrivent plus à justifier auprès de leur population le modèle libéral sur lequel ils se fondent (mieux vaut effectivement pour un libéral se fonder sur un modèle libéral, nos lecteurs auront relevé la finesse de l’argumentation), le modèle de croissance sur lequel ils se fondent, ils ravivent une sorte de sentiment nationaliste pour faire diversion ».

Si nous comprenons bien, Donald Trump, élu sur un programme libéral, entré en fonctions le 20 janvier 2025, aurait décidé de faire diversion dès le 2 avril, soit à peine plus de deux mois après, en faisant sien un programme nationaliste devant l’impasse du modèle libéral. Le simple rappel de la chronologie démontre combien la thèse de Sandrine Rousseau est absurde.

L’idée de Donald Trump, a-t-elle poursuivi, est empreinte de « nationalisme, suprémacisme, masculinisme », mais aussi de « violence », de « violence sociale », car « il veut continuer à enrichir les plus riches des Etats-Unis ». Nous comprenons donc que les Américains ont été assez stupides pour porter au pouvoir un nationaliste, un raciste et un phallocrate qui n’a d’autre but que d’enrichir les plus riches au détriment du reste de la population. Sandrine Rousseau prend vraiment les Américains pour une bande de demeurés.

Enfin, en contrepoint de cet ignoble libéralisme qui verse dans le nationalisme (vieille thèse de l’entre-deux-guerres des racines libérales du totalitarisme remise au goût du jour), Sandrine Rousseau a rappelé avec un sourire radieux qu’une « autre économie (était) possible », « sobre, écologique et respectueuse de notre avenir ». Soit : un modèle décroissantiste qui appauvrira tout le monde, à commencer par les plus pauvres, une manifestation du primitivisme socialiste que Sandrine Rousseau cultive avec quelques tenants de l’atavisme social.

 

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11 commentaires

BELTRAMIN 14 avril 2025 - 7:58 am

Pas sa haine sur le libéralisme! Sa haine totale sur tout ce qui ne va pas dans son sens.

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Poivre 14 avril 2025 - 8:02 am

Le succès médiatique de cette dame qui veut nous renvoyer à la traction à cheval, à la marche à pied autour du village et au désherbage manuel est proprement ahurissant.

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Jean Aymar de Sékonla 14 avril 2025 - 9:00 am

Bizarre, la gauche, toujours prête à taxer, critique les taxes de Trump? ??… ah, mais oui suis je bête, c’est l’inversion de l’inversion des valeurs !

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Jean Guicheteau 14 avril 2025 - 11:05 am

Son erreur, leur erreur est d’imaginer que le libéralisme est une sorte de socialisme à l’envers, un « socialisme pour les riches » en somme mais qui répondrait aux mêmes déterminants que le socialisme ou l’écologisme c’est à dire un « modèle constructiviste » sans prise sur le réel. On prête souvent aux autres ses propres turpitudes.

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Virgile 14 avril 2025 - 11:08 am

Et dire que cette femme est directrice d’université, cela en dit long sur l’état d’esprit des universitaires et des soi-disant-intellectuels! Et explique la décadence de la France!

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Feldman Jean-Philippe 14 avril 2025 - 4:53 pm

Sandrine Rousseau n’est pas agrégée.
Me Jean-Philippe Feldman

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Zygomar 14 avril 2025 - 6:15 pm

Vice-présidente de l’Université de Lille MAIS AUSSI cerise sur la toge PROF d’économie, non ce n’est une erreur de ma part (mais sûrement une erreur de l’université de Lille), c’est la vérité…

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AlainD 14 avril 2025 - 4:09 pm

Je suis sidéré quand je pense que cette femme est économiste-chercheuse. Chercheuse peut être mais trouveuse sûrement pas. Je me demande ce qu’elle a bien pu apprendre à ses élèves et je crains qu’elle les ait entraînés sur une pente savonneuse.

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Feldman Jean-Philippe 14 avril 2025 - 4:54 pm

Sandrine Rousseau n’a jamais fait de recherche hormis sa thèse.
Me Jean-Philippe Feldman

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JCML 14 avril 2025 - 5:23 pm

Arrêtez de nous parler de Sardine Roussi, elle contre tout et tout le monde en pensant qu’elle seule détient la vérité. Elle en est fatigante. Qu’elle pense à se déconstruire une bonne fois et que l’on en parle plus !

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COZ H 14 avril 2025 - 7:16 pm

c’est le libéralisme qui nourrit (trop) grassement cette parasite !!! qui n’a jamais rien produit, et utilise des mots ( “libéralisme” , ” néo libéralisme” , …..) qu’ elle ne comprend même pas.
*** il faut supprimer les postes de 300 000 ou 400 000 inutiles dans son style pour réduire notre dette, et rendre leur dû aux français qui travaillent.

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