Institut de Recherches Economiques et Fiscales

Faire un don

Nos ressources proviennent uniquement des dons privés !

Journal des Libertes
anglais
Accueil »  Les « centres de masculinités » vont-ils essaimer en France ?

 Les « centres de masculinités » vont-ils essaimer en France ?

par
1 vues

Toujours à la pointe du progrès woke, un député Insoumis veut importer à Toulouse le modèle du « Centre de masculinités » de Barcelone.

Plural, le « Centre de masculinités » de Barcelone, a ouvert ses portes en 2021. Selon le site de la Ville (10 juillet 2021), cet établissement municipal se trouve doté d’une équipe de 10 spécialistes et d’un budget annuel de 1,3 million d’euros.

Selon un jargon wokiste qui mérite une ample citation, il entend favoriser « une perspective diverse, positive et plurielle de la masculinité, contribuant à générer des perspectives collectives différentes de la signification la plus stricte et dépassée d’« être un homme » ou de « se comporter comme un homme ».Une plus grande flexibilité dans la perception de la masculinité ouvre la voie à la promotion de relations plus saines et plus égalitaires, et à l’élimination des stéréotypes binaires ».

Le site de la Ville explique que « l’idée derrière l’invention du Centre de masculinités est de développer des politiques publiques de genre qui incluent les hommes ». Un reportage dithyrambique sur France TV (2 septembre 2022, « Barcelone l’école anti-machos ») l’énonçait sans détour : « l’idée, c’est d’inventer un homme nouveau ». On ne sait si les journalistes se sont rendus compte de l’énormité de leurs propos, sur fond de « groupes de paternité », de « charge mentale », de tâches domestiques, de pleurnicheries, de « reconnaissance de ses faiblesses » et autres « jouets non genrés ». Il est au demeurant piquant de relever que le portrait en décalque de ce que nous appellerons la « féminité non toxique » est assez peu reluisant…

On pourrait croire cette mode déjà dépassée, mais c’était sans compter sur le député Insoumis François Piquemal. Candidat aux élections municipales de Toulouse, il a d’ores et déjà présenté le 1er mars son programme pour faire de la ville, actuellement dirigée par les socialistes, celle de « l’égalité des droits » (La Dépêche, 3 mars 2025). S’y trouve notamment l’ouverture d’un centre pour « déconstruire » la « masculinité toxique » (un pléonasme sans doute) inspiré de l’exemple espagnol.

Nous souhaitons bien du plaisir à nos amis toulousains. A quand un centre pour les Insoumis toxiques (un autre pléonasme), mais cette fois financé par eux-mêmes et non par les contribuables ?

Abonnez-vous à la Lettre des libertés !

Vous pouvez aussi aimer

Laissez un commentaire