Stéphane Courtois : face aux populisme, autoritarisme, totalitarisme, où va la démocratie libérale ?

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À l’occasion de la 11ème séance de l’école du libéralisme, l’IREF a eu l’honneur de recevoir Stéphane Courtois pour nous parler de son travail d’historien sur le communisme, de la réceptivité du Livre noir du communisme, de la différence entre autoritarisme et totalitarisme…

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2 réponses

  1. Très intéressant. Merci ! … Pour moi, le point central est cette phrase de M. Courtois : « ça fonctionne sur l’espérance ». Le communisme répond à un espoir insensé de l’être humain, à une sorte d’utopie qui parle au coeur de l’homme. Ca vient du fond des âges. C’est lié à notre condition mortelle, à notre limitation intrinsèque, à notre incompréhension des fins dernières (mêmes par les scientifiques : Big Bang, mort thermique de l’univers, passage de l’inanimé à l’animé, etc.). Cette angoisse universelle de l’homme cherche une issue. Les communistes, notamment Marx avec sa pseudo-science, ont prétendu que cette utopie était accessible par la révolution et la collectivisation de la propriété productive. Evidemment, cette martingale, cette pierre philosophale, cette martingale, était une illusion dangereuse. Je pense que le mythe de la Tour de Babel illustre bien le mythe communiste. Pour lutter contre cela, il ne faut pas se contenter de faire connaître les crimes du communisme (même si c’est important), car le communiste les relativise comme un « mal nécessaire à l’accomplissement du bien ». Cela explique pourquoi il y a encore et toujours des communistes, y compris des gens très intelligents. Il faut donc aussi prendre le temps de démontrer sans cesse aux gens la fausseté des théories économiques de Marx (valeur-travail, plus-value, baisse du taux-de-profit, etc.) et de Proudhon (Bastiat lui démontre très bien la légitimité de l’intérêt). Cela permet de ne pas simplement « culpabiliser » les gens mais de réellement « désamorcer » le communisme. A divers degrés, c’est vrai pour les autres doctrines totalitaires (nazisme, islamisme, écolo-globalisme, etc.). Amener à comprendre la condition indépassable et indéchiffrable de l’homme ici-bas, et qu’elle n’est « dépassable » que par des actions humanitaires, des sentiments spirituels, l’art, l’amour, l’amitié, la famille, etc. Et que le travail n’est qu’un outil à notre disposition, pour sustenter nos corps mortels et pour entreprendre de belles entreprises collectives fondées sur la liberté. (M. Courtois parle aussi à très juste titre de la mention de la « conscience personnelle » par Thomas More. Cette conscience personnelle, mystérieusement placée dans l’homme, et qu’un Benoît XVI appelait à analyser comme un signe -selon lui- de la providence. Comme une carte laissée à l’homme dans sa solitude cosmique… Ca nous rapproche des philosophes et apaise les furies politiques).

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