La liberté pour célébrer la fête nationale

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Les libéraux se sont retrouvés du 10 au 12 juillet pour leur université d’été à Aix en Provence organisée par l’IES, dont le président est Pierre Garello, et par l’IREF. Sur le thème de « La poursuite du Bien commun », ce colloque a réuni un large public autour de plus d’une quarantaine d’experts, pour la plupart des universitaires, de divers pays et particulièrement de France et des Etats-Unis.
Nous y avons célébré la liberté comme l’objet du Bien commun qui devrait réunir les Français pour leur fête nationale.
Le Bien commun est sans doute en effet cet ensemble de règles qui permettent aux individus et aux communautés humaines naturelles de vivre ensemble en paix et de s’épanouir. Ce qui suppose la liberté et le respect mutuel, l’égalité de tous  devant la loi et la justice, la séparation des pouvoirs et des institutions équilibrées…
Mais chacun bien sûr voit le Bien commun à sa manière. Ce pourquoi Alain Madelin a proposé de défendre  un Bien commun des biens communs. Certains, comme le Frère Joseph-Thomas Pini, ont rappelé  les origines du. Une commun, d’Aristote a Saint Thomas. Aujourd’hui, le Bien commun se traduit sans doute dans l’état de droit plus que dans l’intérêt général dont Rousseau faisait déjà un instrument de la tyrannie majoritaire.

Le bien des individus contribue au Bien commun

Nombreux, de Douglas Rasmussen à  Lord Kamal, sont ceux qui ont insisté sur le rôle de la société civile. Mais bien des sujets ont été abordés: le respect des frontières et l’immigration dont le contrôle, selon Randy Barnett, n’est pas nécessairement contraire au respect de la liberté, les systèmes monétaires que les marchés régulent mieux que les États, la contribution, défendue notamment par Hervé Novelli, des entreprises au Bien commun, la nécessité du libre échange soutenue ardemment par Tom Palmer, l’erreur que serait ( qu’est déjà!) l’harmonisation fiscale ainsi qu’en ont témoigné François Facchini et Javier Fernandez-Lasquetti, ancien ministre des finances de la Région de Madrid.
La question a été posée par les professeurs Jean-Pierre Chamoux et Christian Nasulea  de la contribution de l’Intelligence artificielle au Bien commun. Mais l’IA est, comme l’énergie nucléaire, pour le meilleur et pour le pire.
Bien d’autres contributeurs sont intervenus, que nous ne pouvons pas tous citer, dont les principaux animateurs de l’IREF. La conclusion a toujours été, selon le propos de Guillaume Labbez, que « le vrai bien commun est la liberté, encore faut-il la défendre ». Ce que Deirdre McCloskey a fait sans détour en conclusion avant un dîner marqué  par un soutien aux combattants ukrainiens.

Défendre la liberté tous les jours

C’est cette liberté que nous célébrons ce 14 juillet, celle que l’extrême  gauche voudrait nous confisquer ou celle que le Gouvernement veut réduire à une portion congrue dans l’usage de nos propriétés (des classements DPE aux interdictions de remplir sa piscine), en finançant des agences qui veulent nous obliger à vivre dans des appartements soviétiques (cf. l’etude de l’Insee sur nos logements trop grands), en subventionnant des associations multiples ( Fédération des centre LGBTI+, Flag!…) qui détruisent nos mœurs et notre culture, ou encore dans l’enseignement de nos enfants ( du monopole de la collation des grades à l’initiation obligatoire à la sexualité), dans l’achat de médicaments ( dont la pénurie est organisée en refusant d’en rembourser un juste prix), dans notre énergie renchérie et mise en danger par une course insensée aux renouvelables …
Cet été, notre équipe de l’IREF continuera de vous adresser chaque jour la lettre Contrepoints selon un format bientôt rénové et en renvoyant à nos nouveaux sites qui seront ouverts la semaine prochaine. Jusqu’au 25 août nous en profiterons pour vous informer des articles produits dans nos dernières livraisons de notre revue trimestrielle, Le Journal des Libertés, sans nous priver de publier chroniques et pendules chaque fois que l’actualité le méritera. Cette période de vacances ne sera qu’un répit pour reprendre notre combat pour la liberté avec toujours plus d’ardeur.  À la fin, disait notre regretté Jacques Garello, «  la Vérité vaincra ».

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