L’Iref dans Le Figaro –la réforme de l’instruction en famille
Alors que la Cour des comptes vient de publier un rapport accablant sur la réforme de l’instruction en famille, des parlementaires et politiques de différents bords, mais aussi des membres de la société civile, défendent ce principe qui «ne menace ni la République, ni la cohésion nationale».
Quel est le point commun entre Pierre Curie, Marguerite Yourcenar, Agatha Christie et Jean d’Ormesson ? Ils ont tous bénéficié de l’instruction en famille.
La Cour des comptes a publié récemment un rapport aussi accablant qu’éclairant sur la réforme de l’instruction dans la famille. Derrière la technicité apparente des constats – procédures lourdes, inégalités territoriales, manque de coordination – se dessine une réalité politique : l’État a délibérément érigé des obstacles pour dissuader les familles d’exercer une liberté fondamentale.
La liberté d’enseignement est protégée par le Préambule de 1946. L’article 26.3 de la Déclaration universelle des droits de l’homme affirme que « les parents ont, par priorité, le droit de choisir le genre d’éducation à donner à leurs enfants». Cette hiérarchie est claire : ce n’est pas à l’État d’imposer, c’est aux parents de choisir, ils sont les premiers et principaux éducateurs de leurs enfants. Le rôle de la puissance publique n’est pas…
6 réponses
S’il faut s’abonner au Figaro pour lire l’intégralité de l’article, je laisse tomber…
Et vous avez bien raison ! Car si vous ne pouvez accéder à l’article sans vous abonner… vous avez quand même dû accepter leurs cookies avant… et ça ne vous servira à rien (mais à eux, si !). Honteux mais habituel sur certains sites…!
La bonne nouvelle est que le site de l’IREF donne, lui, le lien vers le rapport lui-même, fort intéressant (et même plus, allez, que les péroraisons du journaliste ou du journaleux de service !) : https://www.ccomptes.fr/sites/default/files/2025-06/20250626-S2025-0795-Instruction-dans-la-famille.pdf
Merci qui ? Merci l’IREF !
L’éducation nationale, qui devrait être rebaptisée instruction nationale, est gangrenée par la gauche. Les parents doivent pouvoir instruire leurs enfants à la maison pour les préserver du wokisme, de l’idéologie mortifère que l’état a laissé s’introduire dans l’école. L’école doit retrouver sa fonction première à savoir enseigner les matières comme la lecture, l’écriture, la grammaire,
les mathématiques, l’histoire, la géographie, l’instruction civique, la biologie etc. Il faut remettre l’estrade pour les instituteurs et les professeurs. Il faut imposer un uniforme comme dans différents pays ou dans les DOM où j’ai vécu et où mes enfants ont été scolarisé ou une blouse comme dans mon enfance. Cela renforce l’esprit de groupe. Pour se persuader de tout cela il suffit de voir l’affaissement du niveau des élèves depuis 50 ans. Il faut aussi rétablir les classes de niveau afin de donner à chaque enfant une instruction à son rythme. L’égalitarisme est mortifère pour notre jeunesse. Tous les métiers sont respectables, nécessaires et utiles. Tout le monde ne peut pas être « médecin » ou « avocat ».
Vivement que les gauchiasses soient dégagés
Education en famille ou à domicile? L’une requerrerait de la part des parents des connaissances suffisantes dans les différents domaines de l’éducation ce qui n’est que rarement le cas et l’autre serait réservée à des familles capables de payer des professeurs privés. Par ailleurs, si une telle forme d’éducation est envisageable dans le primaire, elle devient beaucoup plus délicate dans le secondaire. Quel serait en outre le comportement d’un jeune passant d’un tel modèle à l’université? Admettre la possibilité d’éduquer ses enfants « en famille » risquerait fort de générer un grave problème de société. En effet, ceux qui réclament le plus ce type d’éducation sont les intégristes religieux musulmans car ils ne supportent pas que l’enseignement ne suive pas les préceptes du Coran. Cela contribuerait donc à faire éclater la société encore plus qu’elle ne l’est déjà . Or l’Etat ne peut interdire aux uns ce qu’il permettrait aux autres.
Je sais que les éducateurs sont loin d’être toujours à la hauteur et que dans certains domaine, notamment l’histoire et la littérature, ils sont , en principe, tenus de se conformer à la tendance du moment. Bien sûr, ils peuvent apporter des nuances et leur dialectique peut, parfois, être rééquilibrée par la famille. Mais, en restant au sein de la famille, les enfants risquent d’être enfermés dans une pensée unique sauf à avoir des parents suffisamment ouverts et disposant d’une faculté d’analyse suffisante et impartiale. L’éducation des jeunes est primordiale pour la cohésion d’une société. Que ce soient les communistes, la République, les intégristes religieux, etc… chacun rêve de (dé-)former les enfants-adolescents à leur propre vision de la société avec toutes les dérives que cela peut entraîner. L’idéal reste peut-être une école laïque ou sous contrat, apolitique, ouverte à la diversité d’opinions mais sur un mode de réflexion et non d’opposition systématique, une école qui ne réécrive pas l’histoire en fonction des coups de vent politiques et dont les analyses se veulent impartiales et resituées dans leur contexte, un enseignement qui sache faire la part des choses.
D’accord avec vous sur certains points; mais pas sur  » se conformer à la tendance du moment « ! En Histoire, et en Littérature, il y a eu une époque où les enseignants ne devaient plus observer la chronologie! Néanmoins, à la Monarchie a succédé la Révolution de 1789. Si on intervertit les périodes, comment l’élève peut -il se repérer et comprendre les influences qui ont dominé les mouvements ? Même observations dans la poésie où le classicisme à été remplacé par le romantisme.
Enfin un peu de bon sens ! Si on arrêtait de mettre de l’étatisation partout et arrêter de prendre les gens pour plus bêtes qu’ils ne sont!! En jouant le rôle de papa sauveur l’Etat dépasse largement son champs d’action! Ayant fait l’école à la maison, les enfants sont autonomes plus rapidement, sans pb de sociabilité, argument mis en avant à chaque fois !!!