Elections roumaines : quelles leçons pour l’Europe ?

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GSimion©Sipa Press

Les faits – George Simion, un eurosceptique fan de Donald Trump, a recueilli 40,5 % des suffrages, selon les résultats quasi finaux de l’élection présidentielle, qui s’est tenue dimanche en Roumanie. Il affrontera au second tour prévu le 18 mai le maire centriste de Bucarest Nicusor Dan (20,9 %), qui a dépassé de peu le candidat unique des partis au pouvoir, Crin Antonescu (20,3 %). L’arrivée en tête surprise, en novembre, de Calin Georgescu avait inquiété dans l’ouest du continent et plongé la Roumanie dans la tourmente. La Cour constitutionnelle a invalidé le scrutin et exclu le sexagénaire de cette nouvelle élection, après une campagne massive sur TikTok entachée de suspicions d’ingérence russe. Il a été remplacé par George Simion et les deux hommes se sont affichés ensemble dimanche dans un bureau de vote.

Les élections roumaines sonnent comme un avertissement pour toute l’Europe : à vouloir bloquer le choix des électeurs, on risque de se prendre, en retour, le râteau dans la figure. On s’en souvient : le 24 novembre dernier, un candidat d’extrême droite Calin Georgescu avait créé la surprise en arrivant en tête au premier tour de l’élection présidentielle. Surgi de nulle part, porté par une campagne sur TikTok, son score avait semé la panique à Bucarest et dans toutes les capitales de l’UE. Deux jours avant le second tour, la Cour constitutionnelle annulait les résultats et reportait le scrutin. Georgescu se vît interdire d’être à nouveau candidat. La Russie est accusée d’ingérence dans le scrutin, même si toute la lumière n’a pas été établie sur cette affaire.

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