Derrière la crise de l’absentéisme, la crise du sens du travail dans la fonction publique

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L’absentéisme pour raisons de santé dans la fonction publique se situait à un niveau comparable à celui du secteur privé pour la période 2014-2019, autour de 8 jours par an. En 2022, tandis que les salariés du privé se sont absentés 11,7 jours en moyenne, le nombre monte à 14,5 jours pour les agents publics. Et si le sens du travail des fonctionnaires avait son importance ?

Atlantico : Guillaume Kasbarian, le ministre de la Fonction publique, a annoncé dans la presse vouloir augmenter le délai de carence des fonctionnaires, qu’il entend porter de un jour à trois ; afin d’aligner le régime de la fonction publique sur celui du secteur privé. Cette mesure permettrait par ailleurs de réaliser environ 1,2 milliard d’euros d’économie. La gauche, sans grande surprise, s’est immédiatement indignée de cette mesure. Dans quelle mesure peut-on parler d’un angle de la mort du NFP dans son ensemble et des différentes formations qui le composent dans le détail ? Cette mesure ne vient-elle pas rétablir l’équilibre entre le public et le privé, en plus des effets financiers précédemment évoqués ?

Aymeric Belaud : Le mantra de la gauche, c’est la justice sociale. Pourtant, si l’on peut parler de justice sociale, cette mesure proposée par le ministre de la fonction publique va dans le bon sens. C’est un pas dans la bonne direction que de rétablir une certaine égalité entre salariés du public et du privé vis-à-vis de la sécurité sociale. La gauche, qui prêche l’égalitarisme à outrance, ne voit aucun problème à ce qu’une catégorie de salariés soit plus protégée que les autres.

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