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Je regrette «mon Sciences po», sans discrimination positive!

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Lorsque j’ai passé l’examen d’entrée à Sciences po au début des années 1990, je n’étais qu’un jeune Roumain sans le sou venu en France faire des études supérieures. Comme je ne pouvais être certain du succès, j’avais pris des précautions en m’inscrivant aussi dans une faculté parisienne. À force de travail et de persévérance, après une année de préparation, malgré l’obstacle de la langue car le français n’est pas ma langue maternelle, malgré le niveau élevé des autres candidats, j’ai réussi avec brio l’examen d’entrée – l’épreuve écrite et l’oral – dans cette prestigieuse école. Un bonheur et une fierté d’autant plus forts que je faisais partie des premiers Roumains à revenir faire des études à Paris après la fin du communisme, selon une habitude ancrée dans le XIXème siècle et le début du XXème. Grâce à Ionesco, à Cioran, la France et la Roumanie avaient déjà forgé quelques liens. Je me souviens très bien de la fierté de ma famille, de mes proches et de mes amis qui parlaient de moi comme du Roumain qui fait ses études dans une Grande École française (on sentait les majuscules dans leur façon d’en parler!).

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Dhelft 23 juillet 2019 - 12:34

Vieilles relations franco roumaine.
En 1958 le prieur de la trappe du Mont des Cats, dans le nord de la France, nous avait dit qu'il correspondait, en latin, avec un professeur d'université roumain qui demandait comment faire des installations de méthanisation du fumier. Cette trappe de la stricte observance exploitait, depuis plusieurs années, une telle installation construite en interne et le gaz produit permettait, entre autres, de faire rouler le camion de ramassage de lait. 61 ans plus tard il n'y a presque pas de méthanisation en service chez nous.
Accessoirement, j'ai participé, en tant qu'expert, au programme "PHARE" de la BERD en Roumanie et autres PECOs.

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