La fiscalité française est comme un grand bazar oriental, source inépuisable de trouvailles souvent discutables.
niches fiscales
180 niches fiscales supprimées et 50 Mds d’euros d’économies
L’IREF vient de lancer une pétition en faveur d’une révolution fiscale qui passe par une baisse importante de l’impôt sur le revenu, avec un taux maximum de 15 %.
L’Etat-providence nous dicte désormais ce qu’il faut manger, comment se soigner, quelle orthographe nous devons utiliser… Plus généralement, il veut modeler nos comportements en utilisant l’arme fatale de l’impôt qui prend aux uns pour donner aux autres et dont sont exonérés ceux qui obéissent aux injonctions de dépenses et d’attitudes tandis que sont pénalisés les récalcitrants. Une sorte de soviétisme doux en quelque sorte d’autant plus facilement populaire que plus de la moitié des foyers échappe à l’impôt sur le revenu qu’elle impose aux autres de payer plus ou moins selon leur docilité aux diktats de la nouvelle nomenklatura.
IR : 9 % des recettes fiscales en France contre 23 % en Europe
Parmi à peu près les 500 niches fiscales de France, 189 concernent l’IR (impôt sur le revenu). C’est ce qui explique aussi que l’IR ne représente que 9 % des…
L’article de Jean-Philippe Delsol sur la fiscalité française est publié par le quotidien Le Figaro dans son édition du 2 juin.
A chaque révélation de fraude fiscale, son concert de protestations et d’écœurements. La dernière en date concerne la banque HSBC et l’ « évasion » de 180 Mds d’euros. A dire vrai cette révélation n’en est pas une car ce listing volé par employé de banque malhonnête et recelé par l’Etat français avait déjà été livré à la vindicte populaire. Un journal du soir l’a utilisé une fois de plus pour faire monter son tirage en livrant en pâture quelques personnalités ayant pour beaucoup d’ailleurs déjà, semble-t-il, régularisé leur situation.
Mes chers compatriotes,
L’heure est très grave. La France ne cesse de s’enfoncer dans le marasme économique et social. Nous battons des records de taux de chômage et nos entrepreneurs fuient le pays. Le système éducatif s’effondre alors que les dépenses publiques et les prélèvements obligatoires n’ont jamais été aussi élevés. Les socialistes ont clairement montré leur incapacité à réformer le pays. Mais le temps des constats et des diagnostics est largement révolu. Nous savons ce qu’il faut faire. C’est pour cette raison – et uniquement pour cette raison – que j’ai décidé de revenir en politique avec pour objectif principal de gagner les élections présidentielles de 2017. Je veux agir. C’est pourquoi cette Lettre est adressée surtout aux Français que j’ai déçus durant mon premier mandat.
Ancien conseiller du président Reagan, Martin Feldstein énumère quelques idées pour baisser le déficit américain. Même si tout le monde est d’accord pour baisser le déficit, les Républicains préfèrent la…
Monsieur le Président, vous avez tout à fait raison lorsque vous déclarez pendant la conférence de presse que « Pour revenir à l’équilibre budgétaire, il faudra se tourner essentiellement vers la baisse des dépenses plutôt que vers des hausses d’impôts ». Et aussi lorsque vous posez la question : « Est-ce qu’on vit mieux avec 57 % (de PIB) de dépenses publiques alors que c’était 52 % il y a cinq ans ? ». Ce sont des paroles de bon sens que l’IREF approuve totalement. Voici nos propositions pour changer cette situation.
Le grand soir fiscal arrive. Le Président Hollande a décrété le retour à la croissance dans deux ans. Pour atteindre son objectif, au demeurant souhaitable a minima, de revenir en 2013 à un déficit budgétaire inférieur à 3%, il escompte une croissance l’an prochain de 0,8% et il a annoncé 10 milliards d’économies et 20 milliards d’impôt nouveaux.