Tout va mal en France. La croissance est en panne, les impôts sur le revenu ne rentrent pas. Les déficits du commerce extérieur et du budget restent importants. L’investissement des entreprises reste en berne. L’emploi continue de se dégrader malgré tous les faux emplois créés et les mille et un moyens de masquer le désastre. Mais les mouvements de rue qui ont eu lieu à Paris en juillet quand Barbès est descendu dans le centre de Paris ne sont que le symptôme de cette France coupée en deux et dont la révolte sourd comme cendres prêtes à reprendre le feu.
Irlande
27 points de différence- ! C’est la différence entre les marges (28 %) réalisées par les entreprises françaises, par rapport aux entreprises irlandaises, ou – norvégiennes (55 %), d’après Eurostat…
Contrairement à la France, l’Irlande a drastiquement taillé dans ses dépenses publiques et a fortement réduit le nombre de ses fonctionnaires. Et les effets commencent à se faire sentir. Entre…
Innovation : malgré les 12 milliards d’euros et tout un tas de « machins », la France est à la traîne
Les organismes et les aides ne manquent pas : après l’ANVAR (Agence nationale pour la valorisation de la recherche), on a eu OSEO, un établissement public sous contrôle de la…
Produire et exporter le « made in France » : programme très populaire, mais qui ne peut se réaliser que si les entreprises veulent rester ou s’installer en France. Or, elles fuient l’enfer fiscal et réglementaire. A l’étranger les impôts sur les sociétés sont beaucoup moins élevés qu’en France et le cadre juridique est stable et attractif.
La France voudrait à la fois fermer ses frontières aux produits étrangers et exporter plus. Elle aimerait que ses multinationales se développent à l’étranger, mais qu’elles payent toutes leurs impôts en France. Et constatant que les grandes entreprises font surtout leurs profits au-delà de nos frontières, la France les accuse d’optimisation fiscale confinant à la fraude. Plutôt que de s’interroger sur les déficiences structurelles de l’économie française qui ploie sous le poids de l’Etat, celui-ci pointe du doigt les grandes entreprises étrangères pour en faire de faciles boucs émissaires.
1 milliard d’euros de redressement pour Google !
Jean-Philippe Delsol, Administrateur délégué de l’IREF, a été interviewé par le site d’informations Atlantico sur le redressement fiscal concernant Google. Il a surtout dit que « Google aurait déclaré un chiffres…
D’après les étatistes, notre Etat providence devrait nous rendre plus solidaires et plus altruistes. En réalité, c’est le contraire qui s’est produit. L’Etat a tué la générosité individuelle. D’après le World Giving Index réalisé par la Charities Aid Foundation, la France se classe au 77e rang mondial (sur 135) pour ce qui est du niveau de générosité (don et bénévolat). A noter que parmi les 10 premiers on trouve les pays anglo-américains : l’Irlande, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, l’Australie, la Nouvelle-Zélande, le Canada mais aussi la Suisse et les Pays-Bas. Des pays où il n’y a plus vraiment d’Etat-providence…
Les Irlandais ont été durement touchés par la crise, mais aujourd’hui ils sont en mesure de rembourser les aides internationales qu’ils ont reçues et ils peuvent se financer sur les marchés. Le secret ? Ils ont refusé d’augmenter leur taux d’IS comme l’exigeaient les prêteurs et ils ont diminué les dépenses publiques avec une véritable austérité pour le gouvernement et les fonctionnaires.
Comme tous les ans, l’IREF publie un Rapport (Taxation in Europe 2013) sur l’évolution de la fiscalité en Europe. Environ une trentaine de pays sont passés au crible par les correspondants de l’IREF sur place. Le Rapport révèle que la grande majorité des pays ont continué sur la voie des réformes (moins d’Etat et de dépenses publiques) afin d’essayer de sortir de la crise.
Malheureusement, certains pays ont aussi choisi d’augmenter la fiscalité avec l’espoir de remplir les caisses de l’Etat. En laissant de côté la France, qui est un cas à part par son entêtement à ne pas lancer de vraies réformes économiques, nous pourrions classer les pays analysés dans le Rapport dans plusieurs catégories.
Les bulles spéculatives deviennent des bulles politiques
Lors de la première phase de l’actuelle crise financière, la plupart des responsables politiques et des experts ont déclaré que les banques devaient être sauvées à n’importe quel prix. La crise a entraîné des changements de pouvoir dans au moins 10 des 17 pays de la zone euro (Grèce, Irlande, Italie, Portugal, Espagne, Slovénie, Slovaquie, Pays-Bas, France, Chypre). Quasiment tous les gouvernements sont à présent des coalitions.