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Les députés votent pour 3,58 Md€ de dépenses d’allocations familiales supplémentaires

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La nécessité de faire des économies n’est décidément pas partagée par tous les députés. Ils viennent d’adopter ce jeudi 5 juin 2025 une proposition de loi d’Edouard Bénard et ses collègues communistes pour accorder le versement des allocations familiales dès le premier enfant.

L’argument principal de ce texte est qu’il est « incongru que les allocations familiales, qui visent précisément à soutenir financièrement les familles en ce qui concerne l’entretien et l’éducation des enfants, ne soient accordées qu’à partir du deuxième enfant ». Pour le député Bénard, il ne s’agit nullement d’un projet nataliste – heureusement, car comme l’a montré l’Iref, cela n’aurait servi à rien – mais d’une mesure de « justice sociale », chaque famille ayant droit de bénéficier du « soutien de notre politique familiale ».

La commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale a avancé des chiffres :  les parents moins aisés (première tranche de revenus) pourraient toucher 75 € par mois, ceux de la 2eme tranche 38€ et ceux de la 3eme tranche (les plus aisés), 19€. Franchement, est-ce que 19 ou 38 € de plus chaque mois permettra de « soutenir financièrement les familles » ?

Le site Moneyvox a estimé le coût de cette mesure à 3,58 milliards d’euros (Md€), portant ainsi les dépenses totales d’allocations familiales à 17,62 Md€ en 2025.

Comment est financée cette générosité ? Comme beaucoup de propositions farfelues ou inconséquentes, « par la majoration de l’accise sur les tabacs ». Quand on sait que la prévalence du tabagisme quotidien est presque deux fois plus élevée parmi les personnes déclarant des revenus inférieurs à 1 160 euros mensuels que parmi celles dont le revenu est supérieur à 2 510 euros (30,3 % contre 17,0 %), et que près de 36% des chômeurs fument, cela signifie que les députés ont choisi de faire payer les moins aisés des Français.

La hausse du prix des cigarettes ne fera que pousser un peu plus les fumeurs vers les marchés parallèles. Les recettes pour financer ces allocations familiales ne seront donc pas au rendez-vous. On augmentera ainsi davantage encore la dette sociale.

Il y a quand même eu 103 députés (de LFI au RN) pour voter cette proposition de loi (contre 17) qui n’a pas reçu l’aval du gouvernement. La ministre déléguée chargée de l’Autonomie et du Handicap, Charlotte Parmentier-Lecocq a rappelé à juste titre que « La trajectoire financière de notre modèle de sécurité sociale ne nous permet pas de mettre en place une telle mesure sans réformes majeures impliquant des économies ».

Aux sénateurs maintenant de se prononcer. Espérons qu’ils feront preuve d’un peu plus de discernement !

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25 commentaires

JCML 7 juin 2025 - 8:05 am

Pour qui seront ses fonds ? Peut être pour un Monsieur avec quatre épouses qui pour trois d’entre toucheront chacune l’allocation de parent isolé, ou un truc comme ça ?

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MIMOSAS 9 juin 2025 - 2:11 pm

C’est déjà le cas, ils perçoivent déjà tout ça, pendant que votre voisin, qui vit comme vous, assume les frais de son 1er enfant.
S’attaquer à cette aberration serait judicieux en effet.

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Lopez 15 juin 2025 - 11:58 am

Je préfère donner ces allocations pour le premier enfant que privilégier les fumeurs qui coûtent cher a la sécu et donc a nous tous. Cette allocation est logique si on veut relancer un peu la natalité. Avant d’avoir plusieurs enfants il faut en avoir un premier. Comment financer cette allocation? Peut être en ecretant celles données au delà du 3eme enfant

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Speedo 7 juin 2025 - 9:30 am

Grand gaspillage d’argent public !
Quand on fait un enfant , il est impératif de pouvoir l’élevé soit même !
par contre que l’on aide les familles qui on des problèmes ponctuels tel que mise au chômage par licenciement ou fermeture de l’entreprise , longue maladie ou arrêt de travail après un accident , cela me semble normal !
Aider les migrants les femmes africaines qui viennent seule et se font faire des enfant tous les ans par le premier venu , aucune aide , juste le retour au pays !

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Girardi 7 juin 2025 - 9:31 am

Le budget étant une balance entre les entrées et les sorties, nous sommes déjà en négatif, donc cette mesure n’est financé par aucunes recetes, les députés qui la propose le savent très bien ou alors leur incompétence et sans limite

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MIMOSAS 9 juin 2025 - 2:09 pm

Elle pourrait être financée par la suppression de dépenses aberrantes, et si on s’attaquait enfin à ça, on ferait bien plus d’économies qu’il n’en faut pour cette mesurette. Vous avez raison, il convient d’équilibrer entrées et sorties, dépenses et recettes comprises au global. Vous êtes sûr qu’on ne peut pas faire d’économies nulle part ? Et tant qu’à faire dans la sphère liée à ce qui est hors de France… alors que nos enfants, si on redonne sa valeur au pays, sont l’avenir.
Mais en effet, gros taf. Plus simple de s’opposer à une mesurette et laisser le pays continuer à perdre son âme.

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LYBD 15 juin 2025 - 8:48 am

Que se passe t il dans la tête de nos députés ?
Que se passe tel dans la êtes de nos gouvernants?
Ils nous assurent de leur incompétence!!
La démission éventuelle de Mr Macrn n’y changerait rien.
La révolution des moeurs en 1968 , n’aurait eu aucun effet. Il est toujours interdit d’interdire.
On ne peut donc ps la France d’empêcher de couler.
Ceux-ci dit certains d’entre nous continuent de progresser par le travail.

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Pouey Daniel 7 juin 2025 - 10:21 am

Je suis à l’origine de cette proposition, faite, il y a plusieurs années, mais elle était “accompagnée d’une limitation des allocations aux trois premiers enfants, avec obligations pour toutes les personnes entrant en France d’avoir un stage au planning familial, pour pouvoir pratiquer la contraception et également connaître le droit et obligations civile et familiale. À l’époque, cette proposition a été refusée et pire, le budget du planning familial a été divisé par deux.
Actuellement, le taux de natalité en France et inférieur à 2, grâce aux musulmans, qui ont un taux de natalité supérieure à celui des Français, qui n’est que de 1,1, très inférieur à celui nécessaire pour pouvoir financer nos retraites.

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MIMOSAS 9 juin 2025 - 2:03 pm

Votre proposition était équilibrée : limiter aux 3 premiers enfants, car ce sont eux en effet qui entraînent le plus de frais. Aujourd’hui c’est l’inverse, tout est multiplié à partir du 3è or on sait très bien qui a majoritairement plus de 3 enfants. Je suis moins convaincue par la proposition de “formation” au planning familial, vous ne pouvez pas aller contre le mode de vie bien ancré de ceux qui arrivent. Ce qui marchera, c’est uniquement de conditionner cette mesure à une certaine ancienneté de cotisation en France, ce qui paraît normal, ce devrait être le cas pour tout (il me semble que ce n’est pas le cas du minimum vieillesse, voilà une source d’économie).
Beaucoup de commentaires pointent du doigt ce problème du nombre d’enfants et d’épouses de certains, seule l’ancienneté de cotisation aura un effet. En dehors bien sûr d’un vrai contrôle, mais il semble bien qu’en France, on ne sache contrôler que les chômeurs, pas les centenaires détenteurs de cartes vitales ou bénéficiaires de retraites versées à l’étranger.
Pour le financement des retraites, il convient de se tourner vers la capitalisation, quand on voit le succès dans les autres pays. Mais bon en France, on n’aime pas copier ce qui marche ailleurs, et on aime les syndicalistes, on ne va pas leur enlever leurs prérogatives, et on ne fait aucune économie sur eux (chaque salarié paie pour ce service inexistant, y compris au moment de partir en vacances quand tous se mettent en grève. Mais les commentateurs de cet article ne sont pas gênés par ces dépenses-là (fonctionnaires en surnombre, assurance vieillesse aux nouveaux arrivants, sécu + retraite versées à l’étranger). Ils n’ont pas l’idée qu’une mesure de bon sens puisse être financée par la suppression de mesures aberrantes.

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BARBARAY 7 juin 2025 - 10:24 am

Aberrant !!!! Quel intérêt de faire un bébé payé par l’état et de ce fait devenant esclave de son système.

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MIMOSAS 9 juin 2025 - 2:12 pm

Payé par l’état ou pas, tous les bébés sont esclaves de son système. Ou alors il faut réclamer le salaire complet et la liberté de s’assurer où on veut, pour tout.

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Pouey Daniel 7 juin 2025 - 10:37 am

Les députés, bénéficient d’une immunité parlementaire, en vertu de l’article 26 de la constitution. Ce qui leur permet de faire n’importe quoi, sans être obligé de respecter la législation concernant l’article 1240 et suivant du Code civil relatif à la responsabilité civile : « Ceux qui ont commis un préjudice doivent le réparer. »
Lorsqu’ils sont élus aucun bilan de compétences n’a été effectué, et, aucune période d’essai n’a été organisée.
Conséquences : 3300 Mds € de dettes. Dont 55, rien que pour compenser, les caisses de ´retraite en déficit chronique, Ce qui est en infraction avec la législation européenne sur la concurrence.

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duriez 7 juin 2025 - 11:08 am

Il me semblait que toute dépense nouvelle devait trouver son équilibre avec des recettes ou des économies faîtes par ailleurs. Que fait le Conseil d’État ou plutôt à quoi sert-il vraiment aujourd’hui ?

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moulin 7 juin 2025 - 11:12 am

Oui, augmenter les dépenses n’est pas raisonnable, mais faire une différence entre le premier enfant et les suivants est “cynique”. Toutes les mères devraient recevoir des allocations familiales (payées par les sans enfants, véritables passagers clandestins de la société) pour chaque enfant. Pour rappel le quotient familial ne profite qu’aux ménages qui payent des impôts sur le revenu, alors qu’ils ne sont que 45% des français. Situation à la fois injuste et absurde. La corriger actuellement est effectivement difficile.

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Virgile 7 juin 2025 - 12:08 pm

C’est ainsi que nos irresponsables font des économies?

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Y'enamarre 7 juin 2025 - 6:01 pm

Discernement ?
Si ils en avait on en serait pas là je pense.
C’est comme “courage”.
Ce sont des mots du dictionnaire….

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Mijuna 7 juin 2025 - 6:12 pm

Il me semblait qu’il fallait faire des économies, pourquoi créer de nouvelles dépenses ?

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RODRIGUEZ 7 juin 2025 - 7:11 pm

Quels tarés ces communistes !!!!!

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jean 7 juin 2025 - 10:41 pm

” les députés ont choisi de faire payer les moins aisés des Français ” , paradoxal en effet. Mais est-ce que ces députés savent compter ? pas sûr du tout ……. j’ai dû expliquer le calcul des pourcentages à plusieurs élus de ma Com Com et à leurs secrétaires, il y a peu. Et pas une pour rattraper l’un !!! consternant.

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FOSSIER-SIMONET 8 juin 2025 - 6:31 pm

Il serait intéressant de savoir comment ces gens si généreux avec l’argent des autres gèrent leur budget!

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MIMOSAS 9 juin 2025 - 1:46 pm

Cette mesure serait pourtant du bon sens, il suffit de remplacer le versement au 2è enfant par celui au 1er ! Le 1er enfant est celui qui coûte le plus, puisqu’il faut acheter tout l’équipement. Qui sert ensuite au second, même s’il faut encore dépenser pas mal. (Quoique, moi j’ai des jumeaux… et ils n’ont multiplié par 2 l’allocation jeune enfant qu’en 2004, je suis donc passée à côté mais je me suis débrouillée, merci).
Cela ne profite pas à la natalité ? Ce n’est pas ce que dit votre article, celui vers lequel pointe le lien. Cet article démontre que le mal est plus profond, et que le seul versement d’une allocation au 1er enfant ne suffira pas, bien sûr, mais qu’il faut coordonner plusieurs éléments (création de crèches, retour d’un enseignement scolaire de qualité, valorisation de la famille et du travail – je n’ose pas ajouter et de la Patrie lol).
Prendre pour argument la nécessité de faire des économies alors même qu’on sait parfaitement que ce gouvernement n’en fait pas (ou sur le dos des bénéficiaires) et augmente sans cesse les prélèvements, c’est se moquer du monde, et cautionner le vol : on nous prend toujours plus, mais lorsqu’il faut “redistribuer” ça ne va toujours qu’aux mêmes : fonctionnaires, élus, illégaux, monde entier.
Je veux bien ne rien percevoir de l’Etat pour mes enfants, alors même que tout le monde, y compris ceux qui n’en ont pas, sera content de les trouver une fois le grand âge venu (même si les miens ne travaillent pas dans des ehpad mais je parle en général), je veux bien donc, mais à la condition majeure que l’Etat me laisse mon salaire complet et ne m’oblige pas à le dépenser dans tous ses services monopolistiques. J’aurais alors totalement les moyens d’élever mes enfants. Mais j’aime bien l’idée que ceux qui n’en ont pas (petite provocation : sont-ils égoïstes ? Préfèrent-ils leur petit confort ?) participent à élever la génération suivante, dont ils auront besoin le grand âge venu…

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Orilou 9 juin 2025 - 4:25 pm

Non seulement notre pays ne peut plus se permettre de dépense supplémentaire mais ce ne sont pas ces quelques dizaines d’euros qui inciteront les femmes à avoir davantage d’enfants. Les femmes rêvent du jour où elles ne devront plus cumuler vie professionnelle + travaux ménagers + enfants au quotidien voire absence en cas de maladie des enfants, etc etc. pendant que leur conjoint mène tranquillement sa carrière professionnelle. De nos jours, même si certains hommes (pas tous) participent à quelques tâches ménagères, on est loin du partage fifty/fifty.
Même si on tente de culpabiliser les couples sans enfants, nul n’ignore que ce sont précisément les enfants nés pour bénéficier des aides sociales qui risquent le plus de grossir le nombre des assistés de demain.
Comment expliquer que les “familles monoparentales” sont en majorité constituées de… MERES ” isolées” ? Qui sont les “pères” où sont-ils ? Que font-ils ? Quelles sont les chances pour ces enfants d’avoir un métier, un travail et de contribuer ainsi au financement de “l’assistanat à la Française” ? Il est plus facile de stigmatiser “ceux qui paient des impôts” mais aussi des charges car ils TRAVAILLENT !
Bravo à D. POUEY pour son idée de simple bon sens. Il fait écho aux doutes concernant les naissances au sein de certaines familles immigrées dont on se gargarise pour vanter le taux de fécondité de la France! Pauvre France !
A propos pourcentage d’enfants par femme censé sauver les finances de la France, l’IREF est-il en mesure de chiffrer l’apport des enfants nés dans des familles dont la subsistance n’est possible que grâce aux subsides de l’état dans le financement de notre système social ?

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MIMOSAS 10 juin 2025 - 5:03 pm

Orilou, ne stigmatisez pas trop vite les enfants des familles monoparentales, j’en suis (cause décès de mon père) et d’une part ma mère s’est très bien occupée de nous, plutôt mieux même que nombre des parents de mes copains pourtant en couple et de mon côté j’ai toujours travaillé, je suis en couple et je m’occupe de mes enfants, et je ne suis pas la seule dans ce cas, merci pour votre inquiétude.
Les familles monoparentales sont principalement constituées de mères isolées, et non de pères isolés, car elles, elles assument leurs enfants. Alors ce serait bien d’arrêter de toujours jeter l’opprobre sur elles, au lieu des pères démissionnaires. Pourquoi plutôt les mères que les pères ? L’INSEE explique que la principale cause de “création” d’une famille monoparentale est la séparation du couple, qu’ils soit marié ou pas. Donc les mères gardent les enfants, les pères reprennent leur liberté de mouvements, de travail et… de sorties… Oui, même si nombre d’entre eux souhaitent une garde alternée, au moins jusqu’à ce qu’ils soient de nouveau en couple, il n’empêche que la majorité laisse les enfants à la mère. Plus encore si l’enfant est handicapé… Dans 75% des cas donc, les mères sont seules suite à une séparation. On est loin de l’image trop souvent véhiculée de la femme qui décide de faire un enfant dans le dos d’un homme parce qu’elle veut un enfant sans père, et pire parce qu’elle veut des alloc ! D’ailleurs, les mères monoparentales sont plus actives que celles vivant en couple (83% contre 81%) encore une idée reçue qui valse.
La 2è cause est la naissance d’un enfant hors union (19%). L’étude ne détaille hélas pas les raisons mais il y a les jeunes filles enceintes trop tôt (étonnamment le père tout aussi jeune disparaît rapidement), les accidents (eh oui la pilule n’est pas une garantie absolue, il existe le préservatif messieurs), et bien sûr la décision d’avoir un enfant seule mais on ne peut pas l’étendre à toutes puisqu’on n’a pas de chiffres sur ce choix. Rien de tel que le préservatif pour que les hommes puissent gérer le risque.
La 3è cause est le veuvage, devenu plus rare avec l’augmentation de l’espérance de vie (mon père est mort à 38 ans, cancer généralisé, sportif ne buvant et ne fumant pas… je balaie d’un revers de main toutes les idées reçues lol)
source : https://www.insee.fr/fr/statistiques/1285832#titre-bloc-4
(il y en a certainement d’autres et plus récentes, mais je n’ai pas pris le temps)

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Titi 9 juin 2025 - 4:42 pm

Si l’on parle de “justice sociale”, il faudrait que le montant soit proportionnel au nombre d’enfants. Voire même dégressif, dû aux économies d’échelle lorsqu’on en a plusieurs.
Si l’on vise un objectif nataliste caché, alors ces montants sont bien insuffisants. On parle de centaines de millers d’euros par enfant. C’est pourquoi le soupoudrage d’argent public pour la natalité est inutile. Il faudrait des montants considérables, ce que l’état n’a pas.
La seule façon d’encourager la natalité est d’indexer la retraite par répartion en fonction du nombre d’enfants (et c’est la seule raison d’encourager la natalité!). Car le financement de la retraite par répartition dépend du nombre d’enfants, et pas de ses cotisations. Et je ne parle pas de partir un ou deux ans avant, mais plutôt d’un facteur sur la pension de retraite allant de 0,5 à 2 par exemple…

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MIMOSAS 10 juin 2025 - 5:11 pm

Le plus simple est de rester sur une retraite par capitalisation, après une base répartition qui pourrait tenir compte des enfants, et surtout, surtout, verser le salaire complet. Au lieu de prélever toujours plus pour une efficacité toujours moindre. Développer les crèches y compris avec les horaires décalés, les haltes pour des gardes ponctuelles, dédommager les grands-parents pour la garde, comme le fait la Suède je crois depuis peu, mais arrêter de vouloir faire de la “justice sociale”. A chacun ses choix. D’autant que certaines familles pourront récupérer le matériel des cousins, ou bénéficier de l’aide des grands-parents, tandis que d’autres sont réellement seules. Deux familles de 2 enfants dont l’une est bien entourée et l’autre non n’auront pas les mêmes besoins, mais ça ne regarde pas l’état.

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