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Les Conseils des jeunes, un moyen pour politiser dès le plus jeune âge

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Déclinés dans les diverses strates des collectivités locales, les Conseils des jeunes se multiplient pour « sensibiliser à la citoyenneté ». Des « machins » inutiles et dangereux.

Les Conseils municipaux des jeunes ont essaimé à partir de la fin des années 1970. Créée en 1991, l’Anacej, l’Association nationale des conseils d’enfants et de jeunes, entend, selon son site, écriture inclusive à l’appui, « associer les enfants et les jeunes à la construction de politiques publiques ». Mais, les Conseils de jeunes ne sont plus limités à la sphère municipale. Ils se déclinent aujourd’hui dans les régions, par exemple au Conseil de la région Ile-de-France, comme dans les départements.

Seine-et-Marne 77, le magazine du département (n° 155, 10 mars 2025), nous apprend la création du Conseil départemental des jeunes. Dans son éditorial, le Président du département, Jean-François Parigi, se félicite de cette création destinée à « sensibiliser les jeunes à la citoyenneté ».

L’article central précise que la « politique jeunesse » du département « passe également par la mise en place d’un outil de démocratie » : le Conseil départemental des jeunes « va permettre aux collégiens de défendre les idées qui leur tiennent à cœur et de concrétiser certains projets pour améliorer leur quotidien ». 46 conseillers ont été élus parmi les collégiens de 4e, issus de 23 collèges du territoire, en « binôme fille/garçon » (féminisme ambiant oblige) pour un mandat de deux années.

Précisons qu’il ne s’agit nullement d’une lubie gauchiste puisque la Seine-et-Marne est dirigée par les Républicains.

Hormis deux assemblées plénières annuelles, les jeunes élus se trouvent répartis en commissions, dont celles intitulées « lutte contre les discriminations, égalité filles-garçons » et « environnement et développement durable ». Des commissions « co-animées par du personnel de l’Education nationale ». Nous voilà rassurés !

La vice-présidente du département en charge de la jeunesse assure dans un entretien que « l’engagement citoyen se cultive dès le plus jeune âge » et elle s’exclame avec candeur : « La faculté qu’ils ont à s’emparer de questions aussi difficiles que l’égalité fille/garçon, ou encore de la lutte contre les discriminations laisse présager d’une génération impliquée ». Quant aux jeunes élus interrogés, l’un affirme qu’il s’agit d’ apporter sa voix à « la lutte contre les discriminations » et d’« aider les plus démunis au quotidien » ; un autre souhaite « travailler sur l’égalité au sein des établissements » ; un dernier entend favoriser « l’écoute des autres collégiens qui se font harceler ou discriminer ». Nous ne sommes pas sûrs que cette mouture de démocratie dite participative soit de nature à former de futurs électeurs Républicains…

Machines à politiser les esprits malléables dès leur plus jeune âge, les Conseils de jeunes gagneraient à être supprimés. S’ils devaient néanmoins subsister, nous conseillerons une formation prioritaire à la bonne gestion des finances locales et une sensibilisation au fait que toute somme dépensée par une collectivité provient non pas d’un « argent public » magique ou d’une corne d’abondance, mais de la sueur des contribuables.

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9 commentaires

Broussard 14 mars 2025 - 8:52 am

Le n° 155 de Seine-et-Marne 77, je l’ai eu dans ma boîte aux lettres…
il me reste à le lire ;
peut-être…

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PIET 14 mars 2025 - 9:12 am

En faire des professionnels de la politique avec les pieds hors sol, qui recevront une formation politique par des politiques également les pieds hors sol … certains se prendront pour Macron, Mélenchon ou pire … les images de tous ces sinistres incompétents et qui se trouvent dans le tonneau des danaïdes de la bêtise politicienne, pourraient leurs donner de triste idées … faire croire que la France est importante pour eux, j’ai rêvé d’être président de la république et j’y suis arrivé, venu de l’éducation nationale et j’ai finit 1er ministre … ces conseils des jeunes peuvent être intéressant et constructif dans le système municipale mais pas au delà car l’âge de la jeunesse aidant la bêtise est croissante et c’est toujours cette même jeunesse en tête du troupeau et cette même vieillesse pour hérité de son drapeau …!!!

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BARBARAY 14 mars 2025 - 9:26 am

Je l’ai déjà écrit sur IREF, avant 25 ans (voire 30 pour certains) ils ne sont pas finis, après 50 ils sont finis (dixit tous les plans seniors proposés par nos gouvernements successifs), alors à 14/15 ans en pleine puberté, bonjour les dégâts !

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Oncpicsou 14 mars 2025 - 10:05 am

Voilà ce qui arrive quand on laisse le pouvoir aux littéraires !

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Beauchamps 14 mars 2025 - 10:14 am

C’est de cette façon que nous laisserons noyauter nos futurs conseillers municipaux, nos futurs conseillers régionaux, nos députés et sénateurs par des instances sous-marines, qui serviront à politiser et à islamiser notre pauvre France

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Virgile 14 mars 2025 - 12:08 pm

Cela rappelle les Hitlerjügen et les jeunesses communistes!

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BELTRAMIN 14 mars 2025 - 6:42 pm

C’est ce que je pense aussi.

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palef 14 mars 2025 - 1:30 pm

Excellente conclusion constructive.
J’ajouterais qu’un outil dont se sont privé plusieurs pays, c’est le service militaire qui a procuré à beaucoup de jeunes des apports éducationnels à leur éducation inaccessibles autrement : apprentissage à la lecture (ça semble simpliste, mais c’est fondamental), discipline et maîtrise sur leur vie, respect de l’autorité, parfois coupure d’avec la rue et les gangs,…
Tout n’est pas rose, bien sûr, le principal problème étant l’accès facile et peu coûteux aux boissons alcoolisées.

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Bayard 14 mars 2025 - 3:31 pm

Mon fils a été élu (CM2) pour représenter son école dans notre ville (de centre droit) et il n’y a pas ces déviances. Ils y a surtout du devoir de mémoire, instruction aux premiers secours, de la culture etc.
Tout dépend de la mairie.

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