Une « sécu verte », ce n’est pas notre « très chère » Sécurité sociale qui serait passée à l’écologisme en ne remboursant que les médicaments bio et les transports en ambulances électriques, ou en ne délivrant des aides au logement qu’aux ménages habitant des résidences « écoresponsables ».
Non, la « sécu verte » ou « Sécurité environnementale », dernière idée en date du think tank socialo-macroniste Terra Nova, c’est la constitution d’un « grand service public du XXIe siècle, garantissant à chacun la protection nécessaire face aux chocs écologiques et assurant une transition juste, équitable et inclusive ».
Qu’on se rassure, elle ne serait pas « une 6e branche de la Sécurité sociale », pas plus qu’une « énième administration coûteuse ». Elle « s’appuierait sur la rationalisation et la convergence de dispositifs, d’opérateurs et d’outils déjà existants, afin de mieux accompagner la transition à coût maîtrisé ». Ainsi devrait-elle pouvoir émerger « en mettant en réseau et en rationalisant les acteurs publics déjà engagés sur la transition écologique : ADEME, France Rénov’, Agence nationale de la cohésion des territoires, Banque des Territoires, Bpifrance, CEREMA, etc. ». Elle pourrait aussi se construire, « au moins dans un premier temps, sur la base des subventions et dispositifs existants, sans budget additionnel immédiat ». Nous avons bien lu « dans un premier temps », ce qui veut dire qu’à terme les moyens devraient être augmentés.
La « sécu verte » devrait être « la seule et unique porte d’entrée pour tous les besoins liés à la transition écologique » en « centralisant l’accès aux aides, aux conseils et aux dispositifs existants ». Bref, ce serait une mesure de simplification !
Terra Nova aime tellement les services publics qu’il veut les multiplier sur tous les sujets. Il est malheureusement à craindre, même si l’auteur de la note, Marine Braud (ancienne des cabinets d’Elisabeth Borne, de Barbara Pompili, d’Emmanuel Macron, de Sarah El-Haïry et de Christophe Béchu) s’en défend, que cette petite « sécu » ne devienne, comme la « grande », un monstre administratif et déficitaire.
Nous n’avons pas besoin d’une « sécu verte », mais bien de liberté et d’entrepreneurs pour faire face aux défis environnementaux, les vrais pas ceux qui sont inventés de toute pièce.
3 commentaires
« grand service public du XXIe siècle, garantissant à chacun la protection nécessaire face aux chocs écologiques et assurant une transition juste, équitable et inclusive ».
Il faut lire derrière ce charabia la sempiternelle rengaine socialiste cryptée “toujours plus d’impôts, toujours pour les mêmes”
Je n’en peut plus de ces nullités qui soi disant gouvernent pour notre bien.
Ils n’y connaissent rien et pondent des trucs en jouant avec notre pognon et en se moquant des conséquences ; pourvu qu’ils restent en place le plus longtemps possible !
VRAIMENT RAS LE BOL.
Terra Nova, qui prône toujours les meilleurs moyens de ruiner la France!