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La renationalisation d’EDF, fausse solution à un vrai problème

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La dette d’EDF dépasse maintenant 50 milliards d’euros et pourrait atteindre 65 milliards d’euros fin 2022. Le blocage tarifaire, nouvelle largesse gouvernementale payée par les contribuables, ne suffit plus à maintenir les prix à un niveau acceptable et le gouvernement cherche désespérément des solutions. Il en a trouvé une : la renationalisation. Appliquée à une entreprise dont 84% du capital est détenu par l’Etat, on ne peut toutefois pas la qualifier de révolution du siècle. Etait-ce pour autant la meilleure façon d’assurer notre indépendance énergétique ? Rien n’est moins sûr. EDF serait scindée en deux branches, comme le prévoit depuis plusieurs mois le projet Hercule. Une entité publique pour le non-rentable et une autre partie mise en bourse. Le plus inquiétant est peut-être ce que l’on trouve dans chacune de ces parties, puisque le nucléaire est classé dans les activités non-rentables, et le renouvelable dans les rentables.

Outre la revue des privilèges de ses agents, qui, entre le parc logement, les retraites payées par les factures, les primes plus ou moins légitimes, les ristournes sur les factures d’électricité pour toutes les résidences des agents, actifs ou retraités, et leurs veuves, le tout coûtant au contribuable la modique somme de 2,3 milliards d’euros, sans compter bien sûr les salaires plus élevés à EDF que chez les concurrents, la sûreté de l’emploi et la progression automatique des salaires, outre donc la revue de ces privilèges, EDF gagnerait sans doute à se libérer des idéologues anti-nucléaires qui se prosternent devant des énergies renouvelables. Cela permettrait à la France de retrouver son savoir-faire dans le nucléaire et ses infrastructures, donc sa précieuse indépendance énergétique. Une véritable concurrence, permettant notamment à d’autres entreprises de produire de l’électricité, contribuerait également à ce projet, en plus de procurer une énergie moins chère, et peut-être plus écologique.

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4 commentaires

Laurent46 12 juillet 2022 - 7:11

Est-ce qu’il y a une année dans l’existence d’EDF, de la SNCF, de tous les transports publics qui circulent la plupart du temps à vide ou presque et on peut aller jusqu’aux différentes couches des structures locales et de l’Etat sans qu’il y ait des déficit astronomiques. Par contre les employés de ces structures sont tous fatigués alors qu’ils ont des avantages pharaoniques et des horaires de travail en-dessous le la moyenne et bien loin de ceux des autres pays ne serait-ce que ceux de l’UE. Les autres y compris l’industrie sont au fil de ces dernières années devenus des nantis tout juste bons à payer les élucubrations des politique et de leurs serviteurs. Combien de temps cela peut-il durer encore ? Avec près de 60 % d’abstention aux élections on peut imaginer ce que l’avenir peut encore apporter. hélas en regardant l’histoire que l’on ne veut plus faire apprendre, il en a presque de tous temps été ainsi et cela s’est toujours terminé par une révolte ou une guerre. Que sera le prochain évènement provoqué par nos politiques et aujourd’hui par tous les Trolles non élus de l’Europe et des multiples instances fainéantes Internationales dont le seul objectif est la préservation de leur avantages.

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Obeguyx 12 juillet 2022 - 10:05

J’aurais titré : « fausse bonne solution ». Il faudra passer par un renationalisation pour pouvoir mettre en place le pont qui permettra une privatisation saine et bien bordurée, dont le contrôle ne pourra être qu’exclusivement national, sans possibilité d’aucune intervention de l’UE. Il n’y a qu’en reprenant notre souveraineté quant aux décisions internes au pays que nous trouverons LA solution. L’UERSS pourrit tout (sauf les comptes des nantis de Bruxelles).

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JR 12 juillet 2022 - 3:07

Bonjour, depuis dix ans (de Hollando-macronisme) l’urgence est énergétique. Mais les escrologues, les essescrologues, les idéologues, les néo-religieux climatiques ont réussi faire croire que le climat se réglait par une molette de C02…
Désormais, que ces parasites incompétents payent l’addition, nous devrions pouvoir cocher une case sur notre déclaration d’impôts et faire payer ceux qui approuvent les décisions ineptes de ces carbocentristes.
L’urgence est à la déséscrologisation, n’est-ce pas Madame Borne, ne refaite pas le mauvais coup de E. Philippe avec ses 80 Km/h, ses taxes « dite » carbone et ses malus à 50 000 €…, la France est à genoux. Ce n’est pas le patibulaire Klaus Schwab le conseilleur qui paiera les pots cassés. Merci. Bien à vous

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orilou 12 juillet 2022 - 3:12

Parler de nationalisation d’une entreprise dont 84 % du capital est détenu par l’état et les avantages exorbitants accordés au personnel n’ont jamais été remis en question est une plaisanterie. Les choses auront au moins le mérite d’être claires. L’état devra enfin mettre de l’ordre dans la boutique… et cesser de piocher dans les caisses pour financer des énergies « dites vertes et renouvelables ». S’il doit y avoir une scission, c’est bien entre le nucléaire et les autres énergies.

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