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Impôts : les tartuffes de la macronie

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La question de l’augmentation des impôts est une nouvelle fois sur la table. Le Premier ministre, Michel Barnier, ne l’a pas exclue.

Le gouverneur de la Banque de France, l’énarque et homme de gauche François Villeroy de Galhau, vient de donner un entretien au Parisien (18 septembre) dans lequel il reconnaît qu’il faut réduire la dette publique et pour cela ne plus hausser les dépenses (et non les réduire !), mais prétend qu’il faut « aussi à titre complémentaire lever le tabou sur les hausses d’impôts ». Selon lui, « dans la justice fiscale, un effort exceptionnel et raisonnable sur certaines grandes entreprises et certains gros contribuables ne doit pas être exclu, tant qu’on n’est pas revenu sous 3 % de déficit ». Et comme nos gouvernants, quels qu’ils soient, sont incapables de respecter cette limite européenne, au demeurant arbitraire puisqu’elle viole le principe de l’équilibre budgétaire, il faut nous attendre à une hausse pérenne de la fiscalité.

En revanche, dans son discours d’adieu du 12 septembre, le ministre de l’Economie Bruno Le Maire a martelé son souhait d’une stabilité fiscale. Le ministre de l’Intérieur démissionnaire, Gérald Darmanin, qui appartient également à l’aile droite de la macronie, a déclaré sur France 2 le 18 septembre que les macronistes n’entreraient pas dans un gouvernement qui envisagerait une hausse des impôts, pas plus qu’ils ne le soutiendraient. Quant à l’ancien Premier ministre, Gabriel Attal qui, lui, appartient à l’aile gauche, il a exigé du nouvel hôte de Matignon une « clarification » sur le sujet en adoptant le même point de vue, qui ne semble cependant pas partagé par toute cette aile gauche.

On peut savoir gré à Bruno Le Maire de n’avoir pas voulu augmenter les impôts depuis 2017, du moins de manière officielle car de multiples taxes et impôts ont été créées depuis lors. Mais il n’est pas exagéré de parler d’une véritable tartufferie de la part des macronistes quand l’on sait combien le déficit budgétaire de l’État a été creusé depuis le premier mandat d’Emmanuel Macron et ce, alors même que son « héritage » en la matière était déjà lourd.

D’un certain point de vue, le chef de l’État a fait du Liz Truss sans le dire, du nom de cette fugace Première ministre britannique qui voulait baisser les impôts (et pas seulement en stabiliser le poids) sans réduire concomitamment les dépenses publiques, sauf que cette dernière n’est pas restée deux mois en poste au regard de la défiance des marchés financiers notamment. Et qu’est-ce en définitive que la dette publique sinon une hausse des impôts pour les générations actuelles et futures ? Car, contrairement à ce que croient les hommes d’extrême gauche, il va bien falloir la rembourser.

Rappelons que, selon les données officielles, la dette publique s’affichait à 110,7 % du PIB à la fin du 1er trimestre 2024 avec une augmentation de près de 1.000 milliards € depuis le début du premier quinquennat du chef de l’État actuel. Des chiffres à comparer aux 20 % du PIB en 1980, 40 % en 1990, 60 % en 2000 et 100 % en 2017. Un bateau ivre.

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8 commentaires

Biloute 19 septembre 2024 - 8:38

Et si on commençait à faire des économies, subventions aux associations, subventions aux journaux, subventions aux syndicats, les retraités centenaires étrangers, les émoluments des politiques, alignement de toutes les retraites sur les mêmes cotisations et calcul public privé et politiques … Etc

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Biloute 19 septembre 2024 - 8:40

J’ai oublié l’arrêt de distribution d’argent public aux migrants ainsi que l’octroi de logements gratuits la plupart du temps dans des hôtels, interdiction aux collectivités locales de subventions aux associations pro migrants.

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François Martin 19 septembre 2024 - 9:37

François Villeroy de Machin Truc n’a pas fait de progrès en économie : il veut augmenter les impôts dans un pays déjà champion olympique en la matière !

Le pire c’est qu’il est gouverneur de la banque de France ! Nous ne sommes pas sortis de l’auberge!

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Jean-Aymar de Sékonla 19 septembre 2024 - 10:11

Quand on escroque délibérément les contribuables en les endettant sournoisement à ce niveau déraisonnable, on devrait aller directement en prison. C’est le traitement que devrait subir un président coupable d’un tel forfait.
Qui portera plainte?

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louis 19 septembre 2024 - 12:03

ils vont bien vous sortir un gadget comme la csg qui n’etait aux grands dieux que temporaire : sur les retraites expatriées sur les retraites …non expatriées etc etc … mais bien sur le tout restant temporaire 😆

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Oncpicsou 19 septembre 2024 - 4:39

Que ceux qui ont contribué à endetter le pays aient le culot de dire « il ne faut pas augmenter les impôts » représente la pire hypocrisie et malhonnêteté que l’on puisse imaginer!
Ils savaient très bien en le faisant que la dette était de l’impôt différé (camouflé), mais cela masquait leur incompétence qui éclate aujourd’hui au grand jour.
Cela mérite la sanction pénale la plus sévère car on attend de ces gens l’exemplarité.

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Richard 28 septembre 2024 - 12:05

effectivement
l’excuse éventuelle de miser sur une hypothétique reprise de la croissance serait tout à fait insupportable

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Alain BASTE 21 septembre 2024 - 11:44

Va-t-il falloir un Comté de Salut Public pour juger ces forfaitures?

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