Tous les médias ont claironné l’acte d’inculpation contre Donald Trump, acte qui comporte 37 chefs d’accusation, dont « rétention illégale d’informations portant sur la sécurité nationale », « entrave à la justice » et « faux témoignage ». Pour la première fois dans l’histoire des Etats-Unis, il s’agit d’une procédure contre un ancien président qui est aussi candidat pour les prochaines élections présidentielles. Le Wall Street Journal, qui n’a pourtant pas été tendre avec l’ancien président, est le plus sceptique concernant l’acte d’accusation qui ne mentionne nullement la loi sur les archives présidentielles (Presidential Records Act-PRA) permettant à un président d’accéder à des documents, classifiés et non classifiés, après avoir quitté ses fonctions. De même, se demande le WSJ, pourquoi Hillary Clinton n’a-t-elle pas été inculpée lorsqu’on a découvert qu’elle avait utilisé sa messagerie privée pour envoyer et recevoir 113 mails contenant des informations classifiées ? Huit étaient même considérés Top Secret. Ou pourquoi l’actuel président Joe Biden n’a-t-il pas été inculpé, lui aussi, alors que l’on a trouvé dans son garage personnel, dans le Delaware, plusieurs cartons de documents secrets ?
D’ailleurs, ces accusations contre Trump ont occulté une autre affaire liée au fameux ordinateur de Hunter Biden, où ont été trouvés tous les mails concernant les affaires pas très claires du fils dans lesquelles son président de père est soupçonné d’avoir aussi trempé. Le représentant James Comer (Parti républicain – Kentucky), président de la Commission sur le contrôle et la responsabilité, a rendu publique une déclaration explicite : les responsables du FBI ont confirmé l’existence d’un document « non classifié » qui comporterait des détails sur la manière dont un pot-de-vin de 5 millions de dollars aurait été versé à Joe Biden alors qu’il était vice-président. Le document en question est un formulaire FD-1023, que le FBI utilise pour enregistrer des informations provenant d’une source humaine confidentielle. Mais étant donné la gravité de l’accusation qui atteint l’actuel président des Etats-Unis, il serait tout à fait judicieux d’en faire connaître le contenu. De plus, la Commission de Comer a un pouvoir d’assignation. Il faudra que le FBI fasse preuve de beaucoup d’acharnement pour éviter la divulgation du document.
Nous n’excusons pas le comportement pour le moins erratique de M Trump, mais nous nous demandons si ce n’est pas toute la politique américaine qui mériterait d’être remise d’aplomb.
2 commentaires
Les Démocrates ont une trouille bleue de Donald Trump. Ils font n’importe quoi pour l’empêcher de se représenter. Ce n’est pas un ange? Biden and Co non plus; ils sont pires.
En fait, Biden est donné gagnant seulement contre…Trump ! Ils ont tout intérêt à ce qu’il gagne les primaires…