Le syndicat d’extrême gauche multiplie les évènements et les festivités pour célébrer son 130e anniversaire cette année.
Pour célébrer ses 130 ans, la Confédération Générale du Travail prétend sur son site qu’« elle s’est toujours trouvée résolument du côté du monde du travail » et qu’elle n’a jamais cessé de « défendre les droits sociaux ». Elle s’enorgueillit des « avancées sociales obtenues grâce à l’action syndicale ».
Tout cela valait bien une série d’évènements : exposition, ouvrage, etc., avant une grande fête le 13 juin sur le parvis de la mairie de Montreuil… et même un projet musical intitulé « La lutte est belle » autour des « chants de lutte d’hier et d’aujourd’hui ». Bref, rien n’est trop beau pour fêter l’anniversaire d’un syndicat né en 1895. Avec d’ailleurs l’argent des salariés et des contribuables puisque, pour l’essentiel, la CGT, comme les autres syndicats, n’est pas financée par ses adhérents. Mais l’argent capitaliste n’a pas d’odeur…
Notre enthousiasme sera moins prononcé que celui, bruyant, de nos syndicalistes. Rappelons que, dès l’origine, les syndicats français vont tisser des liens incestueux avec le marxisme. La CGT se substitue en 1895 à la Fédération nationale des syndicats et groupes corporatifs, tenue depuis sa création en 1886 par des marxistes orthodoxes, en réunissant les fédérations nationales d’industries ou de métiers et les unions locales de syndicats. Contrairement aux syndicats britanniques, la CGT ne se contente pas de défendre les intérêts des ouvriers : elle entend changer la société. Le Congrès confédéral d’Amiens confirme l’objectif de mise à bas du capitalisme et les moyens utilisés pour y aboutir : la « lutte des classes » et la grève générale. Le syndicalisme de combat l’emporte sur le syndicalisme de services.
Les 130 ans d’existence de la CGT constituent donc, en toute logique compte tenu de ces présupposés, une longue suite de grèves, d’entraves, de manifestations, dont nous continuons aujourd’hui de subir les conséquences. Pas étonnant qu’il y ait aussi peu de salariés syndiqués, surtout dans le secteur privé !
En contrepoint, nous rappellerons les mots de Ludwig von Mises dans son grand ouvrage L’Action humaine : « Ce ne sont pas la législation du travail et la pression des syndicats qui ont raccourci le temps de travail et retiré des ateliers les femmes mariées et les enfants ; c’est la capitalisme, car il a rendu le salarié si prospère qu’il est en mesure de s’offrir davantage de loisirs, pour lui-même et pour les siens ».
10 commentaires
– On cherche des économies? Supprimons d’urgence le financement des syndicats par l’état.
– On veut réindustrialiser la France ? Supprimons d’urgence le financement des syndicats par l’état.
… qui a dit “la fin justifie les moyens”?
Encore quelqu’un qui ne connait l’ histoire que dans les livres de sa caste.. Monsieur, lisez, renseignez-vous même et surtout auprès des historiens si vous ne le faites pas à la source (trop de rouge peut-être ?). Intéressez-vous au lieu de répéter les diatribes entendues dans la florissante et inodore extrême de l’ autre côté. Vous savez bien que le mode de syndicalisation n’ est pas le même entre pays européens ? Que l’on adhère pas de fait mais de choix;en France. Ensuite vous ne connaissez sans doute pas tout ce que les Syndicats de salariés et surtout la CGT propose aux travailleurs, le fait qu’elle ne soit qu’un outil… Par qui est-elle financée alors au passage pour la défense de ces mêmes travailleurs? Les mots sont tellement léger..
Si les syndicats vivaient du fruit des adhesions plutôt que de l’argent public, ils se préocuperaient peut être plus de l’avenir de l’industrie et moins de politique.
Bonjour,
La CGT fait exactement le contraire de ce qu’elle annonce le bonheur des salariés. C’est couramment l’inverse.
Lorsque François Mitterrand en 1982 en accord avec la CGT de créé 4 lois par “ordonnances” :
Le 8 mai remis férié(enlevé pat G d’E.
La 5ème semaine de congés
Les 39h
Et surtout la retraite à 60 ans (300 Mds en euros d’aujourd’hui) perdus par année cause principal de la dette française.
Alors de Sophie BINET veut par tous les moyens revenir auparavant à 60 ans, puis maintenant à 62 ans) alors que tous les principaux pays augmentent tous la durée d’activité.
Aucun Président ne saura réussir s’il n’augmente pas le PIB de 25% soit 40h et 65 ans puis pour la pérennité du système :
Etablir la durée d’activité proportionnelle à la durée de vie des retraités”
Plus besoin d’aucune loi, de recherche d’impôts, de taxes, d’emprunts, etc
Cordialement.
Saura-t-on si des Georges Ségui, Henri Krazuki et consorts s’en retourneront ou pas dans leurs tombes ?
Non ce n’est pas protégé les salariés c’est d’abord pour se protéger et profiter des avantages pecuniers et eux ne pas être licenciés
Ils ne savent pas faire la différence entre les bon travailleurs et les mauvais quand on voit la sncf qui font toujours grève et qui demandent des augmentation sans faire grand chose et qu’ils soutiennent aussi ceux qui sont au rsa les pauvres il faut les augmenter et ils ne font rien depuis longtemps
Par contre les petits retraites qui ont bossé 39 h par semaine et cotiser 44ans on ne les aide pas ils ne manifestent pas contre les les riches pour qu’ils paient plus d’impôts car ils en font parti
C’est honteux ces gens là ces mouvements ne devraient plus exister apparemment en Italie ça ne fonctionne pas comme cela et ils se moquent bien de nous pour interdire aux employés des boulangeries et fleuristes de ne pas travailler le 1mai
On est la risée de beaucoup de pays pour tout se qui se passe dans notre pauvre France
la CGT est le plus grand fossoyeur de notre économie. le chantage des dockers a fait le bonheur de Rotterdam. Qunad une entreprise a des problèmes qu’elle pourrait résoudre en supprimant 300 emplois, la CGT pousse à la grève et ça finit par la perte de 1000 emplois avec un repreneur qui va tout transférer en Allemagne et toute l’entreprise disparaît.
La CGT toujours en retard d’un siècle . En 1972 j’ai dechire´ ma carte. , déjà a l’époque ils confondaient la fonction publique et sa tirelire ouverte et le Privé qui doit travailler , produire pour vendre en tenant compte de la concurrence ce que la CGT n’a jamais compris. .Dans le privé on peut sauver l’entreprise en demandant un effort aux salariés en travaillant 2 heures de plus comme l’avait fait Wolkwagen quant il était en difficulté !! Mais c’est trop intelligent et la CGT protège surtout la fonction publique .Donc travailler 2 h de plus c’est un crime contre l’humanite.
Et si on essayait de faire comprendre à la CGT que le travail constructif ça existe , les syndicats allemands en sont la preuve vivante . Et, c’est aussi souligner qu’en France défendre les droits sociaux ce n’est pas par définition attaquer le patron, c’est aussi respecter le fait qu’à des droits correspondent des obligations , c’est enfin ne jamais prendre des otages ( cas des grèves de la SNCF) ce qui qu’on le veuille ou non , s’apparente à une séquestration donc un crime condamnable au sens pénal du terme .
@Br(usone
“Que l’on adhère pas de fait mais de choix;en France.”
ça, c’est ce qu’on lit dans les livres écrits par ceux qui voudraient réécrire l’Histoire ( avec un grand H)!
Et c’est pour ça qu’il y a aussi peu de salariés du privé qui sont syndiqués! ( Assez pu dans les syndicats modérés et quasiment aucun salarié responsable à la CGT extrême!).
Je m’interroge encore que l’on puisse penser que des salariés choisissent la CGT comme protectrice de leur emploi alors que quand on sort le nez des livres d’histoire, on sonstat que la situation est diamétralement opposée dans la vie réelle!