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Vers un « shutdown » en France ?

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La présidente du groupe Rassemblement national à l’Assemblée, Marine Le Pen, accuse dans une tribune le gouvernement de diffuser de « fausses informations » quant au risque que les fonctionnaires ne soient pas payés et les services publics bloqués si la France ne parvenait pas à se doter d’un budget à temps pour 2025. « Il n’existe dans nos institutions aucun risque de +shutdown+ (…) contrairement à ce qu’affirment à l’unisson certains membres du gouvernement », assure la représentante du RN dans Le Figaro, en référence à la situation américaine où les fonctionnaires fédéraux ne sont pas payés jusqu’à adoption d’un budget. « Même en cas de censure, l’impôt serait levé, les fonctionnaires payés, les pensions versées, et les soins médicaux remboursés », ajoute-t-elle, alors que son parti menace de voter la motion de censure que présentera la gauche si le gouvernement utilise le 49.3 pour faire adopter ses projets de budgets de l’Etat et de la Sécurité sociale sans vote. « Il suffirait pour cela au gouvernement censuré de voter, au titre des affaires courantes, une loi spéciale permettant a minima la reconduction du budget 2024e, pour faire fonctionner le pays en mode dit des « douzièmes provisoires » (chaque dépense est reconduite sur la base d’un douzième chaque mois de celle de l’année précédente, mode de fonctionnement pratiqué durant la quatrième république), dans l’attente d’un nouveau gouvernement et d’une loi de finances formelle », précise Marine Le Pen.  Plusieurs personnalités appartenant à la coalition de Michel Barnier ont tiré le signal d’alerte contre le risque de crise financière que provoquerait une chute du gouvernement sans adoption préalable d’un budget. La porte-parole du gouvernement Maud Bregeon a notamment dit dimanche craindre « un scénario à la grecque ».

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9 commentaires

Jean-Aymar de Sékonla 27 novembre 2024 - 9:03 am

Hallucinant ! Si le budget n’est pas voté ce n’est pas la faute de ceux qui ne le votent pas, mais celle de celui qui a fait un mauvais budget !!@#$&

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Oncpicsou 27 novembre 2024 - 9:12 am

Ne pas voter un mauvais budget est un devoir.
Mais ou sont les poursuites et les sanctions envers ceux qui ont mis la France dans cette situation ???

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louis 27 novembre 2024 - 10:25 am

ce gouvernement utilise la peur depuis longtemps , est ce que ça marchera encore ? pas sur !

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Carlier 27 novembre 2024 - 12:48 pm

Le problème c’est que le budget qui sera arrêté après l’aller retour assemblée-sénat sera certainement beaucoup moins mauvais que ceux proposés par les oppositions de gauche et du RN. Si le gouvernement tombe, on ne voit pas très bien comment sortir de cette impasse.

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NOEL 27 novembre 2024 - 1:13 pm

La peur toujours la peur , ça a bien marché à l’époque covid .

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CLEMENT 27 novembre 2024 - 1:45 pm

Cette chienlit résulte de Macron qui a dissous l’Assemblée Nationale sur un coup de tête avec des élections honteuses pendant les vacances scolaires et à la veille des JO. (regardez l’Allemagne qui nous donne l’exemple !) Il a provoqué, avec son front républicain anti démocratique, ce cas de figure inédit sous la Vème : aucune majorité à l’issue des élections. Donc nous subissons cette chienlit et si le RN ou d’autres partis considèrent le projet de budget inacceptable, qu’ils votent la censure. A Macron de se débrouiller… Et si c’est nécessaire, nous sommes prêts pour des élections présidentielles (et je pense des élections législatives ensuite puisque ce sera « un » nouveau président…). Il faut purger l’abcès !

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BAIN 27 novembre 2024 - 4:25 pm

Ntre premier ministre, Mr BARNIER est dans on rôle de macroniste.LR en parlant des risques financiers encourus par la France en cas de motion decensure de son budgt votée par uee majorité à la Chambre des députés. Madame LE PEN, dont le parti est oxtracisé par la majorité des députés dans le sien.
L’exemple de la Belgique montre qu’un pays ans gouvernement peut continuer à fonctionner sansgouvernement en attendant un dénouement politique.
Comme les années précédentes, le budget de la France est plombé par les aides sociales, le coût de la transition écologique et celui de l’immigration.
Tant que l’Etat ne se rentrera pas sur ses fonctions régaliennes,ne désserrera pas l’étau des traités et normes européennes et ne reprendra pas sa liberté de battre sa propre monnaie, nous seons

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Eddy K 27 novembre 2024 - 4:54 pm

On peut faire de grosses économie sur la délinquance, le laxisme judiciaire, l’immigration massive, la fraude sociale et les subventions aux assos qui parfois ne sont que des groupuscules gauchistes qui paralysent l’Etat. Mais Barnier n’a pas les mains libres pour creuser ces pistes pourtant évidentes, et peut-être par orgueil refuse de céder. Tant pis ! Après le 49.3 et la censure, Barnier restera à Matignon pour expédier les affaires courantes en attendant un successeur après la prochaine dissolution de juin 2025. D’ici là, la France sera comme la Belgique il y a quelques années: privée de gouvernement pendant 18 mois et de ministres lançant leurs « grands projets », les finances se sont naturellement améliorées.

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AlainD 29 novembre 2024 - 1:41 am

Quand il partira (enfin!) Macron nous laissera une dette qu’il aura contribué largement à creuser et une amertume qui n’aura d’égale que son orgueil.
Il n’est certes pas souhaitable que le gouvernement Barnier tombe pour cause de censure, il a un bon ministre de l’intérieur qui n’aspire qu’à améliorer la sécurité et à mettre de l’ordre dans le bazar que la France est devenue en espérant que la justice suive… Par ailleurs il me semble qu’il y a trop de ministres, nous devrions faire beaucoup d’économies avant d’augmenter encore les impôts dont nous sommes déjà très largement grevés, surtout quand on voit le résultat obtenu après 7 années de macronisme. Il serait temps de faire un grand ménage, je ne suis pas certain que monsieur Barnier puisse y parvenir ou qu’il en ait l’intention.

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