Vladimir Poutine a présidé vendredi le défilé sur la place Rouge à Moscou célébrant la victoire des Alliés sur l’Allemagne nazie, où il a effectué, comme toujours depuis trois ans, un parallèle entre ce combat victorieux et celui contre l’Ukraine. La Russie “a été et sera une barrière indestructible contre le nazisme, la russophobie, l’antisémitisme », a-t-il claironné.
Dans les tribunes sur la place Rouge se tenaient des vétérans et les dirigeants d’une vingtaine de nations, alliés ou partenaires de la Russie comme la Chine, le Brésil, le Kazakhstan, le Bélarus, le Vietnam, l’Arménie, Cuba et le Venezuela. La présence du numéro un chinois, Xi Jinping, signalait un soutien politique marqué de Pékin. Malgré la politique d’isolement prônée par les Occidentaux, le Premier ministre slovaque Robert Fico et le chef de l’Etat serbe Aleksandar Vucic étaient également là . Ont défilé 11.000 soldats, dont 1.500 ayant combattu en Ukraine, ainsi qu’un petit contingent de treize pays, dont la Chine, le Vietnam et l’Egypte. Le maître du Kremlin a également brièvement salué des officiers nord-coréens en marge de la cérémonie, des soldats de Pyongyang ayant participé aux combats contre les Ukrainiens dans la région russe de Koursk, ce qu’avait pourtant longtemps démenti le Kremlin.  Cela rappelle la phrase de l’écrivain britannique Joseph Conrad ironisant déjà au XIXème siècle sur le « dédain quasi sublime des dirigeants russes pour la vérité ». Cette année, de nombreux armements étaient présents, dont des chars modernes T-90, des missiles Iskander et des systèmes antiaériens S-400. Pour la première fois, des drones ont également été montrés, dont des Orlan, des Lancet et des Geran, utilisés quasi quotidiennement par l’armée russe pour frapper l’Ukraine.
La célébration de la victoire sur l’Allemagne nazie a toujours servi, mais encore plus massivement depuis l’invasion de l’Ukraine, de pierre angulaire à la légitimité du régime russe pour faire oublier ses échecs sur le front économique et social, ou les atteintes aux libertés publiques. Il peut être utile de rappeler que jusqu’à la trahison de Berlin en juin 1941, Staline et Hitler s’entendaient comme larrons en foire pour se partager la Pologne et les Etats baltes dans le cadre du pacte Molotov-Ribbentrop ayant permis à l’Allemagne nazie de masser toutes ses troupes à l’Ouest pour submerger l’armée française. Et les sacrifices gigantesques subis alors par les Russes ont été partagés par les Ukrainiens…
8 commentaires
Bon de but, il faut continuer et “deconstruire” avec acharnement le mythe des communistes et de la gauche collabo, champions de la résistance…
“Poutine a « oublié » que l’URSS a d’abord été l’alliée de l’Allemagne nazie” ,et les Français ont oublié que le maréchal et son entourage, a , en de nombreuses reprises, anticipé les directives de l’occupant.
Sauf que la France n’envahit pas et ne bomabarde pas ses voisins…
Les communistes français voulaient que Staline envahisse la France pour la débarrasser de ce qu’on nommait les “200 familles” qui dominaient la France et ainsi détruire le capitalisme.
Le parti communiste français trompés, par la pacte germano-soviétique, a collaboré avec Hitler ( ce qui nous a fait perdre la guerre par les sabotages ) jusqu’à ce qu’Hitler comprenne qu’en réalité l’Allemagne avait été le jouet de Staline, lequel voulait coloniser toute l’Europe y compris l’Allemagne avec la complicité des partis communistes des pays à coloniser. C’est d’ailleurs toujours le souhait des communistes d’Europe.
Quand Hitler a envahit la Russie, les communistes français ont alors été des résistants contre l’Allemagne qui s’opposait à Staline.
nous n’avons pas perdu la guerre par des sabotages mais par la mediocrite de notre commandement, par notre faiblesse en communication et notre incapacite (le commandement) a nous adapter a une guerre de mouvement! au point de vue blindes nous avions plutot l’avantage du nombre et meme de la qualite mais nous avions des conceptions surannées (sur ce plan le sidees de de gaulle etaient adaptees meme si il ne parle pas beaucoup de la cooperation avec lk’aviation) sur le plan aeronefs nous avons un petit deficit face aux allemands mais bien commandes nos soldats auraient pu faire face (il suffit de voir ce que font les allemands en Normandie alors que les allies ont la maitrise quasi total de l’air et une superiorite au niveau des feux)
les communistes avec leurs sabotage n’ont qu’une part annecdotique dans notre defaite elle est du Aux gamelins, Georges, billotte lisez notre etrange defaite, lisez les ecrits de Loustanau lacau
cette defaite est celle de notre commandement car chaque fois que nos soldats ont ete bien commandes (et encore seulement commandes) ils se sont bien et meme tres bien battu voire la bataille de stonne, la bataille de saumur (mon grand pere y etait en tant que sldat du train et fait prisonnier s’est evade de cote de l’Ile Bouchard avec trois copains!!) je passe sur le front des alpes, et meme Dunkerque qui pour nos troupes encerclees n’est pas deshonnorable . pendant la drole de guerre alors qu’en face il ya avait de l’instruction nous nous avons fait du betoon mais peu d’entrainement si nous avons pille les maisons abandonnes par nos concitpoyens evacues (et cela avec la tolerance du commandement) celle du grand pere d ema femme a St Avold a ete saccagee pillee et pas par les allemands..
je suis anticommuniste primaire mais pour moi notre raclee n’est pas le fait de Staline elle est de notre responsabilite pleine et entiere
la campagne de Pologne est du 1er septembre au 6 octobre 1939 durant ce laps de temps (et un peu apres car les divisions allemande doivent se reconstituer) nous pouvions attaquer qu’a t’on fait deux trois escarmouches et des communiques… on declare la guerre et on ne bouge pas… la defaite vient de là pas d’ailleurs et n’oublions pas que si l’allemagne a des panzer divisions lka majorite de son armee est hyppomobile (y compris l’artillerie et le fantassin se deplace a pied et a l’epoque notre artillerie est superieure (lorsqu’elle est commandee!
Et qu’ils sont donc responsables de la seconde guerre mondiale, puisque Hitler ne pouvait la déclencher par crainte de l’armée rouge de l’URSS qui possédait bien plus de chars que la Wermacht. C’est bien la signature du pacte Ribbentrop qui lui a permis d’attaquer la Pologne!
Disons que Hitler et Staline étaient « associés » dans une œuvre commune : le partage de l’Europe orientale. Mais ils restaient sans illusions l’un envers l’autre et se préparaient à un affrontement inévitable. Une drôle d’alliance, avec le doigt sur la détente, qui a duré presque deux ans. Si Staline a été surpris le 22 juin 1941, c’est parce qu’il pensait que Hitler attaquerait bien plus tard. À malin, malin et demi… Bref, cette association était tout ce qu’on veut, sauf une alliance.
Non, Staline y croyait vraiment et ses espions à Berlin l’avaient mis en garde, il ne les a pas crus !