La politique énergétique française prévoit d’ici à 2035 un déploiement massif de centrales électriques solaires et éoliennes. Le récent blackout en Espagne montre que cette stratégie est dangereuse pour notre sécurité énergétique.
 Un réseau électrique fonctionne en équilibre permanent : à chaque seconde, la production doit correspondre à la consommation. Cet équilibre se traduit par la fréquence du courant alternatif, maintenue à 50 Hz. Si l’offre dépasse la demande, la fréquence monte, dans le cas contraire, elle baisse.
Cet équilibre est vital. Même une variation de ±0,5 Hz, minime en apparence, peut, si elle dure trop longtemps, engendrer des phénomènes vibratoires ou thermiques risquant d’endommager gravement le réseau électrique ou les équipements de ses clients.
Or, des déséquilibres temporaires sont inévitables : la demande varie constamment, des pannes se produisent, etc. La résilience est donc une exigence permanente du réseau.
L’équilibre est vital, les déséquilibres inévitables : comment alors se défend le réseau ?
Pour éviter tout dégât majeur, les réseaux ont plusieurs niveaux de défense. Le premier est leur inertie. Les centrales classiques (nucléaire, gaz, charbon, hydro) produisant l’électricité par rotation de turbines apportent une inertie mécanique qui permet de lisser ces variations. Grâce à elle, ces centrales amortissent en quelques secondes les variations de l’équilibre offre/demande et ainsi ont le temps d’adapter la puissance de leur générateur pour ramener en permanence la fréquence du réseau au plus près de 50Hz.
A contrario, les ENR intermittentes ne sont pas pilotables, sinon par un mode « on/off ». Elles ne permettent donc pas d’opposer une force d’inertie stabilisatrice si un fort déséquilibre survient.
Lorsque l’inertie n’est plus suffisante pour absorber une baisse de production ou de demande inopinée, des automatismes déclenchent des délestages : on coupe la livraison à  certains consommateurs pour éviter l’effondrement global. Si cela ne suffit toujours pas, une coupure de sécurité ordonnée de l’ensemble du réseau peut être une solution.
Si cette coupure ordonnée n’était pas possible, l’effondrement du réseau se produirait de façon désordonnée et provoquerait les dégâts importants évoqués précédemment. Le terme souvent employé de blackout concerne aussi bien des coupures générales ordonnées que des effondrements de réseau fort heureusement bien plus rares.
 Le blackout espagnol
L’événement déclencheur du récent incident espagnol n’est pas encore connu, mais l’hypothèse la plus probable sur sa propagation à toute la grille électrique est que ce jour-là le fort ensoleillement, couplé à une demande basse, a poussé les producteurs à mettre au repos leurs centrales classiques. Juste avant l’incident, 78% du courant ibérique provenait de sources non pilotables et 66% du solaire. L’inertie présente sur le réseau était donc basse, et sans doute trop faible pour absorber un incident déséquilibrant soudainement le rapport offre/demande.
Le dernier rapport du gouvernement espagnol indique qu’entre la première perte d’une station et la chute totale de la grille, seulement 27 secondes se sont écoulées. Plus encore, alors que la demande globale était de 25GW, seuls 2,2 GW ont été perdus lors des 20 premières secondes dans le sud du pays. Toutes les déconnexions de sécurité restantes se sont déclenchées sur tout le territoire dans les 7 secondes qui ont suivi. Ces délais très courts accréditent l’hypothèse d’une inertie insuffisante.
Le déclenchement en cascade des coupures de sécurité a cependant plutôt bien fonctionné. L’incident espagnol est donc une coupure générale ordonnée et non un effondrement chaotique du réseau. Le redémarrage a pu avoir lieu en 24 heures. Ce sont les énergies pilotables qui ont été la clé de ce redémarrage réussi, les centrales gaz contribuant à 50% de la production le lendemain de la coupure.
En France, selon la SFEN, les centrales nucléaires, à forte inertie, ont joué un rôle important pour empêcher la propagation de la panne au réseau électrique français.
Le déploiement du solaire et de l’éolien augmente les risques sur le réseau
Toutefois, un déploiement à marche forcée de renouvelables non pilotables est inscrit dans la stratégie nationale bas carbone (SNBC) du gouvernement. Celle-ci prévoit que d’ici 2035, la puissance installée comportera au moins 75 GW de solaire, 35 GW d’éolien terrestre et 18 GW d’éolien en mer. Cela peut engendrer la multiplication de situations nous rapprochant de celles vécues par l’Espagne.
Imaginons une journée typique d’été en 2035 : ciel dégagé sur toute l’Europe, vent modéré. À midi, en France, 75 GW de solaire installés produisent au maximum, l’éolien varie en permanence entre 5 et 10 GW : au moins 80 GW sont potentiellement injectables dans le réseau avec une régularité moyenne à cause du vent.
Mais en cette saison, la demande est actuellement comprise entre 28 et 32 GW. Elle pourrait augmenter d’ici 2035, mais pas au-delà d’environ 35GW.
Ce jour-là , en plein été, les exportations sont impossibles : tous nos voisins sont eux aussi en surproduction solaire. De plus, aucun des dispositifs envisagés pour lisser les pics de production des ENRi n’est réellement économiquement déployable à grande échelle (STEP, batteries, électrolyse de l’hydrogène, etc.), leur prix est prohibitif et certains sont encore loin de leur maturité technologique.
Résultat : lors d’une telle journée, l’excédent de puissance non modulable potentiellement déchargée dans le réseau dépasserait 40 GW. C’est rigoureusement impossible, le réseau serait détérioré bien avant.
Les seuls recours seraient alors :
- une coupure forcée massive de la production solaire et éolienne, et bien sûr une mise à l’arrêt ou au ralenti des centrales pilotables. Ce dernier point réduirait considérablement l’inertie du réseau capable d’amortir toute variation importante de fréquence ;
- ou la désynchronisation du réseau, si les automatismes de coupure de production échouaient à équilibrer correctement l’offre et la demande. En clair, des coupures ordonnées de courant pourraient toucher une partie du réseau, ou sa totalité si sa résilience se révèlait insuffisante.
Ce scénario deviendra structurel, reproductible des centaines d’heures par an si le déploiement des ENRi atteint les niveaux inscrits dans la SNBC.
Conséquences économiques : l’électricité toujours plus chère et moins fiable !
Les risques identifiés ne sont pas seulement techniques : l’économie de l’électricité sera également affectée, et cela contribuera sans doute à renforcer l’instabilité du réseau.
Dans une situation de surproduction, les prix de gros de l’électricité chutent en territoire négatif : les producteurs doivent payer pour injecter leur courant sur le réseau. Tant que la subvention reçue par les ENRi couvre le prix négatif, leurs producteurs n’en souffrent pas excessivement.
Les centrales pilotables subissent une perte financière plus importante. En effet, dans cette situation, leur seuil de marge brute positive est bien plus élevé que pour les ENRi, dont les coûts variables de production sont plus faibles. Le gaz ou le nucléaire doivent donc être désactivés en priorité. Au risque, évidemment, que l’inertie nécessaire à stabiliser le réseau ne devienne insuffisante.
Ces épisodes de prix négatifs sur les différents marchés européens, rares avant 2015, ont explosé en 2023 et 2024 en Europe (graphiques ci-dessous) et l’on peut craindre que l’ajout massif d’ENRi sur le continent n’accélère ce phénomène.
Nombre et % d’heures de prix de gros négatifs sur le marché français. (Source: CRE)
Nombre d’heures cumulées de prix négatifs sur les marchés européens (Source: Selectra)
Dans ces conditions, les centrales pilotables à inertie indispensables à la stabilité du réseau ne sont plus correctement rémunérées, et donc l’intérêt d’investir dans ces centrales chute. Cela crée un cercle vicieux d’insécurité croissante de notre approvisionnement électrique.
Le seul moyen de financer les pertes d’exploitation entraînées par ces surcapacités est de surtaxer l’utilisateur final. Voilà pourquoi deux pays en pointe sur le déploiement des ENRi, l’Allemagne et la Grande-Bretagne, ont une électricité bien plus chère que la nôtre.
Conclusion
Un réseau électrique fiable et économiquement viable ne peut pas reposer sur des sources incontrôlables qui produisent n’importe quand sans correspondre aux besoins.
La Stratégie nationale bas carbone est une fiction coûteuse. Le seul choix rationnel pour le futur de notre approvisionnement électrique serait de mettre fin immédiatement au déploiement d’ENRi supplémentaires, et de se concentrer sur l’amélioration des moyens de production électriques stables, durables et pilotables.
25 commentaires
Ce qui est terrible dans cette histoire, c’est l’ignorance du bon sens : un sélectionneur d’équipe de foot (par exemple) choisira des joueurs qui sont toujours présents…. l’éolienne numéro 10 ne doit pas dire ” ha désolée, aujourd’hui, j’ai anticyclone “… on en pourra pas atteindre le but recherché… idem pour le panneau solaire qui ne voudra pas attraper de “coup de soleil”… La notion de MIX énergétique est inadaptée, le choix doit porter sur des énergies fiables , constantes, d’autant que les “ENR” fournissent un courant continu qui devra passer par des onduleurs (encore une simplification…) . En y regardant de près, seule la densité énergétique de la source devrait être considérée, donc sélectionner les joueurs les plus forts !
Excellente analyse, Ã diffuser largement.
On va investir des milliards pour rendre le réseau – ô combien difficile et vulnérable- incontrôlable !
Ben oui, on marche sur la tête sous la férule escrologiste. La seule justification du développement du renouvelable aux dépends ou plutôt avec le nucléaire et l’hydroélectrique est la nécessité de ne pas mettre tous ses oeufs dans le même panier. Cet argument n’est presque jamais évoqué….
Poivre, l’éolien et le solaire PV , non pilotables, sont dans le même panier que les pilotables puisque les premiers ne peuvent se passer des seconds . Il s’agit de plus d’un jeu à somme constante: ce qui est produit par les premier sne peut plus l’être par les seconds et d’un jeu de dupe puisque ce qui est produit par les premiers pourraient être en leur absence produit par les seconds. Et ce jeu de dupes est un jeu très coûteux puisqu’il faut un double investissement (non pilotable+ pilotable) pour produire la même quantité et un fort développement des réseaux pour faire fonctionner l’association des premiers aux seconds.
Il s’agit donc là d’un de ces mantras de bon sens dont les promoteurs ( politiques , industriels et “investisseurs”) de l’éolien et du solaire PV abreuve en permanence une opinion crédule parce qu’incompétente pour lui faire avaler des coleuvresque dis-je, des boas.
Excellent article ,démontrant l’impasse que représente la marche forcée vers la production massive d’énergies renouvelables ,non pilotables. Il faudra aussi , un jour , faire la lumière (si j’ose dire ) sur les aspects financiers de cette gabegie. Enfin, la principale inquiétude réside dans l’inertie non pas des moyens de production, mais des politiques . Avant qu’ils comprennent et qu’ils admettent qu’il faut arrêter la construction de nouveaux moyens de production industriels de renouvelables, il y aura eu d’autres coupures.
Excellent article. Je pourrais ajouter lumineux … à condition qu’il ne déséquilibre pas le réseau 😉
Hier, mardi 20 mai, avait lieu une rencontre du grand Paris. Jean-Philippe Buisson, directeur délégué Aval de la R&D du groupe EDF était invité.
Mais je pourrais vous citer aussi nombre de sources au plus proche de la production et des modèles prédictifs production / consommation confirmant toutes qu’il n’y a aucunement à critiquer ni le nucléaire, ni les ENR.
Les deux sont complémentaires, et pour couvrir les besoins des citoyens, des industries, des data centers,… d’ici 10 à 20 ans, il va y avoir besoin de TOUTES les énergies.
Cordialement
Mwouarf, l’hydraulique et le solaire sont complémentaires du nucléaire, mais pas l’éolien. En ce qui concerne le solaire, le problème est qu’on en a déjà beaucoup trop (l’éolien aussi), il suffit d’aller voir sur Eco2mix l’écrètement du solaire que RTE a du effectuer ces dernières semaines pour s’en convaincre.
Vu la rapidité du déploiement du solaire, on aurait pu/du attendre un peu que la conso électrique décolle comme le prévoyaient les grands stratèges visionnaires qui sont aux manettes du pays pour le développer parce c’est évidemment le contraire qui s’est produit : la conso a baissé ces dernières années et on se retrouve en surproduction , et il ne suffit plus de réduire la production nucléaire mais il faut aussi débrancher une part de la production solaire et éolienne…
On s’incline devant une telle réussite !! Chapeaux messieurs dames de l’UE et des partis politiques dits de gouvernement…
Espérons que les Poliques lisent votre excellent article et que les Français votent pour des Politiciens réalistes.
Juste une précision. Le gouvernement ne mène pas une stratégie “bas carbone” dans la production d’électricité (elle l’est déjà depuis de nombreuses années), mais de renouvelables (au fait, pour quelle raison ?)
Il faut stopper net l’idiologie écologiste qui gangrène notre administration (Le Lierre, réseau contaminant la fonction publique).
Il faut que l’UE arrête tout développement du “Green Deal” qui programme son suicide économique.
Étant technicien, BRAVO, enfin des explications claires et RÉELLES, d’un côté le non pilotable, prix négatifs en cas de surproduction, tout bénef, pour les ENRi, de l’autre, les pilotables, dont le coût devient prohibitif, d’où la décision de les ARRÊTER EN PREMIER, EXACTEMENT CE QU’IL NE FAUT PAS FAIRE !!!! NE PROFITANT PAS DE LEUR INERTIE. Et ces politiques incompétents ne pensant qu’à leur carrière et leurs privilèges, obnubilés par la soit-disant “”””ÉCOLOGIE”””” , acceptent sans sourciller le désastre INÉVITABLE. C’est sûr, c’est ce qu’il s’est passé en Espagne, les responsables se gardant bien de dire la vérité…..
Consternant, lamentable…….
Tout cela sans parler de la pollution engendrée par ces ventilateurs en installation comme en destruction
Le solaire est une source ‘énergie diffuse, qui peut (sous condition) être viable, pour une consommation diffuse. Dans l’expression “centrale solaire”, le mot de trop est “centrale”. Et les “accessoires” incompatibles sont l’enseigne “EDF” et le local “CGT”.
Électricité est stockable, mais pas à une échelle compatible avec la volonté de “centralisation” de nos fonctionnaires. Et il y a des conditions techniques (la technique, éternelle oubliée de nos soit disant “technocrates”…) : pour charger une batterie, il faut du temps. Ou alors, elle ne fera pas de vieux os.
Sur une voiture électrique, la recharge “rapide” fait que les batteries n’auront qu’une durée de vie de quelques mois. Mais les pubeux seront, le moment venu, nous faire accepter que “c’est normal”. Et d’ailleurs les nouveaux modèles sont “tellement mieux” : la bagnole, objet “consommable”, soumis à l’obsolescence programmée, “pour le bien de la planète”…
Pour une maison, viser une durée de vie de 20 ans serait beaucoup plus raisonnable. C’est à dire (à mon avis), un temps de charge d’au moins 8 heures. C’est dire une solution technique réservée aux régions où le jour dure au moins 8 heures. En gros, au sud de Nantes. Plus toute l’Espagne. Mais pas Bruxelles : rien que pour cette “injustice”, les eurocrates feront tout pour s’y opposer !
Mais si suffisamment de gens (notamment en Espagne) décident de “sauter le pas”, c’est toute la consommation “officielle”, celle des statistiques, qui va s’effondrer. ainsi que la carrière de plusieurs fonctionnaires
Quant au “pilotage” du réseau :
–> la fréquence est un symptôme, qui montre que les alternateurs (et les turbines en amont) “peinent”. Ce n’est pas un phénomène “en soi”.
–> Le principal outil de pilotage, le seul qui soit assez rapide pour “suivre”, c’est la valeur de la tension. Trop de puissance qui sort des centrales ? Les lampes électriques “brilleront” un peu plus fort (et “grilleront” un peu plus vite). Pas assez de puissance ? Le taille haies électrique manquera un peu de peps. Mais voilà , le temps à passé… Avec les Led, la consommation “éclairage” a diminué des 3/4 (et reste beaucoup plus constante) et le taille-haies, sur batterie ne se laisse plus “contrôler” par les variations de tension. D’ailleurs, tout ce qui contient une alimentation “à découpage secteur”, du smartphone au four a microondes consomme une puissance quasi-constante, quelque soit la tension d’alimentation.
Pour ce qui est du “pilotage” d’un réseau, jouer sur la tension commence à “sentir le roussi”. Et en altenatif, pas d’autre solution rapide et efficace.
pour moi les eoliennes et les panneaux c’est du n’importe quoi je n’y ai jamais cru et n’y crairait jamais le nucleaire maintenant sont remises aux normes et ca j’y croit il faut les developper au lieu de les fermer
de toute facon ces ecolos nous disent n’importent quoi et les gens foncent la dedans et les aides de l’etat qui nous ruines
et les voitures electriques cela pompent l’electricite aussi et cela aussi c’est du n’importe quoi
Parfaitement bien expliqué et très clair. Félicitations et j’espère que serez largement lu et suivi.
Très bon article. Tout ça est le résultat, pour l’Espagne en particulier, de mettre tout ses Å“ufs dans le même panier et comme nous avons les mêmes incompétents politiques qui confondent renouvelables et intermittents la panne pourrait bien nous arriver aussi. D’autre part il est toujours malhonnête de la part des “responsables” politiques de fournir au publique des chiffres inexacts sur la production de ces moyens parce qu’il n’est jamais souligné par ces personnes, et les médias, que ce ne sont que des chiffres théoriques. Les seuls vrais chiffres sont ceux du facteur de charge du moyen. Quand on annonce d’un façon ronflante 35 GW d’éolien terrestre on ne dit surtout pas que sont des facteurs de charge moyen. Il sera seulement de 25 % et environ 35 % pour l’éolien en mer. Quant à celui du solaire il atteint péniblement 10 % (Facteur de charge ; Énergie produite/Énergie théorique potentielle, par an). Il sera en réalité respectivement de 8,75 %, 6,3 % et 1% (à la louche). On injecte des milliards dans des techniques lucratives pour les promoteurs et perdues pour le contribuable qui subventionne grassement des équipements qui lui sont inutiles. La France entre le nucléaire et l’hydraulique n’a aucun besoin de ces machines mais il faut bien répondre aux obligations des politiques comme notre “sinistre de la transition écologique”. Mr Jancovici à déjà souligné que l’éolien “c’est du charbon et du gaz” (des centrales quoi) pour stabiliser le réseau, nous, on arrête une centrale nucléaire pour faire plaisir à ces m..es que sont l’éolien et le solaire industriel que l’on a mis prioritaire, une aberration de plus qui nous coûte très cher !
Excellente explication, qui peut être utilement complétée par une vidéo de l’ancien fonctionnaire de l’UE, Samuel FURFARI . Celle ci par exemple, https://youtu.be/NHIkhqHf2W8, où il indique une piste judicieuse pour mettre de l’ordre dans le maquis de la tarification de l’énergie électrique.
C’est affligeant de devoir subir le dictat de ces minorités qui aujourd’hui encore, et malgré les preuves qui sont faites chaque jour de l’incapacité de ces moyens de production d’énergie qui nous pénalisent, et nous conduiront inévitablement, à devoir acheter de plus en plus cher cette électricité que pourtant nous savions produire à moindre coût, et le plus proprement qui soit. Ces minorités d’obédience écologique croient-ils, nous pourrissent la vie, au nom de croyance qui ne se fondent sur rien de réel, sinon l’EU dont ils restent les “idiots utiles”….
Il est urgent de les virer avec perte et fracas de notre paysage, et de reprendre les choses où nous les avions laissées, avec le minimum de raisonnement qui existait alors.
DEHORS LES ECONOS !!!! vous avez fait suffisamment de mal à ce pays, terroristes !…
Excellente analyse, Ã diffuser largement.
On va investir des milliards pour rendre le réseau – ô combien difficile et vulnérable- incontrôlable !
“Mais en cette saison, la demande est actuellement comprise entre 28 et 32 GW. Elle pourrait augmenter d’ici 2035, mais pas au-delà d’environ 35GW.”
Dommage que cette erreur grossière décrédibilise cet article.
En été, la conso varie de 30GW environ (point bas nocturne) à un peu plus de 50GW (point haut diurne). Il suffit d’aller sur le site Eco2mix de RTE pour le voir.
Excellent article technique qui confirme et parfait mon début de connaissance du sujet, notamment ma dernière lecture, le livre d’Anne Lauvergeon: “Un secret bien gardé”.
L’auteur brosse méthodiquement l’ensemble de la problématique nucléaire française. Un véritable roman politico-scientifique que doivent lire les passionnés mais à ne pas confier aux âmes sensibles, à savoir ceux qui sont en permanence en sous-tension et sur-tension politique, à ceux qui ne savent pas que ce sont des menteurs qui tiennent les rênes, qui croient qu’au plus haut niveau de l’Etat, La France est leur seul intérêt.
Tous les lecteurs comprendront ce qui se passe dans notre si beau pays
Avec cet article les escrologistes en prennent plein la g… figure
Les projections des modèles numériques reposent sur l’hypothèse non prouvée que les émissions anthropiques de CO2 réchauffent l’atmosphère. Voyons ce qu’en dit le GIEC (SPM 2021) : « Chaque 1000 Gt d’émissions cumulées de CO2 génère un réchauffement de 0, 45°C. Chaque tonne de CO2 ajoute au réchauffement climatique. » Les émissions annuelles de l’Europe sont de 2, 7 Gt CO2. Si les objectifs du Green Deal, soit zéro émissions européennes en 2050, étaient atteints, la réduction des émissions cumulées de l’UE à la fin du siècle serait de 200 Gt et donc la réduction de la température terrestre serait de 0, 09°C (0, 45. 200/1000), donc non significative. Donc réduire nos émissions de CO2 est absurde, inutile mais destructeur de l’économie européenne.
Voici les bilans carbone selon l’Ademe. Nucléaire : 6 gCO2/kWh. Eolien : 15 gCO2/kWhSolaire : 55 gCO2/kWh. Pour l’éolien et le solaire, il faut rajouter les émissions des centrales thermiques nécessaires pour gérer l’intermittence. Toute politique énergétique rationnelle devrait donc privilégier le nucléaire (générations III et IV) et ne plus développer l’éolien et le solaire intermittents, variables, onéreux, aux faibles facteurs de charge (14% pour le solaire et 23% pour l’éolien), à faible densité énergétique. Mais la Commission confond objectifs et moyens et veut imposer le solaire et l’éolien dont les bilans carbone sont contraires aux objectifs de réduction des émissions de CO2. Elle veut imposer à la France le développement des EnR, alors que notre bilan carbone est l’un des plus faibles de l’Europe (0,9% du total des émissions anthropiques mondiales), ce qui confirme que la Commission est déconnectée du Réel.