Alors que les annonces de succès dans la mise au point d’un vaccin contre le Covid-19 apportent une bouffée d’espoir au monde entier, la France s’illustre une fois de plus par sa réticence face au vaccin. D’après un sondage réalisé sur 20 000 personnes par Ipsos et le Forum économique mondial, seulement 59 % des Français sont prêts à se faire vacciner. La France se trouve ainsi tout en bas du classement loin derrière la Belgique (70%), le Canada (67%) ou encore la Chine (94%). Comment le pays de Pasteur a-t-il pu devenir aussi réfractaire à cette technologie qui a pourtant sauvé la vie de millions d’individus et a éradiqué des maladies qui comptaient parmi les plus grands fléaux de l’humanité ?
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Selon une analyse de la Commission de régulation de l’énergie (CRE), EDF, producteur et fournisseur d’électricité en France détenu à plus de 83 % par l’Etat (en situation de monopole jusqu’à l’ouverture à la concurrence en 2007), a perdu près de 8 % de ses clients en deux ans. Et le rythme s’accélère.
Pourquoi les prêts d’Etat soulèvent-ils l’enjeu d’une potentielle crise financière qui devra encore une fois être honorée par le contribuable ?
Comme l’affirme Milton Friedman : « The government solution to a problem is usually as bad as the problem » [La solution gouvernementale à un problème est généralement aussi mauvaise que le problème]. Et, il semble que les prêts garantis par l’État illustrent parfaitement cette citation.
Les pays les plus libres connaissent des crises économiques moins nombreuses et moins graves
Il y a quelques semaines, en rapprochant les prévisions de l’OCDE en termes de croissance et l’indice de liberté économique (Index of economic freedom) publié chaque année par Heritage Foundation, nous affirmions que les pays qui subiront le moins fortement la crise en 2020 sont ceux qui présentent les indices de liberté économique les plus élevés (voir L’interventionnisme économique ne favorise pas la croissance du 22 septembre 2020).
Christian Bjørnskov, professeur d’économie à l’université d’Aarhus au Danemark, confirme nos propos dans une étude [[Christian Bjørnskov, « Economically free countries have fewer and less severe economic crises », Timbro Briefing Paper n°29, 11 novembre 2020.]] qu’il vient de réaliser pour notre confrère Timbro, un think tank suédois.
J’ai compris que compte tenu de mon âge j’ai eu le privilège de connaître le Président et d’apprécier tout ce qu’il a fait pour les Français pendant ses vingt ans de carrière politique. Oui, je peux apprécier, mais je n’apprécie pas beaucoup, et je vais aller une fois de plus contre la pensée unique qui le découvre avec émerveillement et lui réserve de belles oraisons funèbres.
L’élection présidentielle américaine de 2020 a mobilisé un nombre considérable d’électeurs. Joe Biden et Donald Trump ont tous les deux battu des records en nombre de voix. En 2008, Barack Obama avait atteint 69,5 millions de voix et en 2016, Donald Trump en avait eu 63 millions. Les deux candidats de 2020 dépassent chacun largement les 70 millions (on ne connaît pas encore le nombre exact, des vérifications étant en cours). On peut donc avancer que cette élection a mobilisé des personnes qui ne s‘étaient pas déplacées pour les précédents scrutins. Les données déjà disponibles sur la composition des votes présentent quelques surprises.
Le projet de loi d’accélération et de simplification de l’action publique dite loi ASAP (as soon as possible) a été adopté par les parlementaires le 3 novembre et est en cours d’examen par le Conseil constitutionnel qui a été saisi.
Dans son article 25 ter, cette loi tente d’accélérer tant et si bien les procédures pour l’installation d’éoliennes marines qu’elle dispense le ministre chargé de l’énergie d’attendre la fin du débat public pour lancer la ou les procédures de mise en concurrence.
Pour les restaurateurs ce sera peut-être le coup de grâce. Pour le moment, à moins d’un ènième revirement de nos autorités, ils sont condamnés à laisser leur rideau baissé jusqu’au 15 janvier minimum.. Après les gilets jaunes, les manifestations contre la réforme des retraites, le confinement, le protocole sanitaire de déconfinement, les « mesures sanitaires prises en zones d’alerte maximale », le couvre-feu et le (re)confinement, les catastrophes en chaîne ont de quoi pousser au désespoir le restaurateur ou le cafetier le plus solide !
La question de la désindustrialisation en France a pris une place importante dans les débats publics de « l’ère Covid ». Les politiques de tous bords parlent maintenant de « relocalisation » ou de « réindustrialisation ». Dans ce contexte, France Stratégie, un organisme dépendant du Premier ministre et chargé d’étudier les politiques publiques, publie un rapport très détaillé (plus de 600 pages) et instructif sur les politiques industrielles en France. Il indique clairement les ressorts de la désindustrialisation qui a frappé le pays au cours des 30 dernières années. Le principal responsable de ce phénomène est la fiscalité française beaucoup trop pénalisante pour son industrie, ce que l’IREF clame depuis longtemps.
Ca tourne au ridicule. Entre la jauge de 30 personnes dans une église (le Conseil d’Etat vient néanmoins de demander au gouvernement de revoir sa copie), les stations de ski ouvertes mais avec les remontées mécaniques fermées ou les magasins ouverts mais obligés d’accepter un nombre restreint de personnes (selon des critères byzantins), le gouvernement et le Président provoquent l’incompréhension et la colère des Français.