Ces dernières années, les Pays-Bas se sont distingués au niveau européen. Porte-parole régulier des Frugal Four, Amsterdam acquiert une influence non négligeable sur le continent, en devenant la première place financière d’Europe en volume de transactions. Place qui était détenue jusqu’en janvier 2021 par Londres. Depuis le Brexit, les médias français ont rapporté que le poids financier de Paris serait renforcé. Toutefois, force est de constater que les financiers sont plus intéressés par les Pays-Bas que par la France. Et ce n’est pas un hasard : l’économie et la politique néerlandaises présentent des atouts non négligeables. S’il est trop tôt pour observer un éventuel bénéfice pour le Royaume-Uni, le Brexit est, en revanche, en train de renforcer les Pays-Bas. Une bonne nouvelle pour le libéralisme sur le continent.
Alexandre Delisse
Le retard européen en matière d’industrie numérique face aux Etats-Unis et à la Chine, a beaucoup été médiatisé mais ce n’est pas le seul domaine concerné. Dans les prochains jours, trois missions spatiales vont atterrir sur la planète Mars : la Chine, les Etats-Unis et les Emirats Arabes Unis ont envoyé des sondes et des robots afin d’en explorer les ressources. On notera l’absence de l’Europe, dépassée par les autres puissances mondiales. Désormais, il est temps que le vieux continent mette sur pied des initiatives. Sans cela, il passera à côté des secteurs économiques d’avenir.
Dans les médias, la nouvelle administration américaine est présentée comme un retour à la normale et une réouverture des Etats-Unis au reste du monde. Joe Biden est également décrit comme un président modéré, un vrai remède au mandat de Donald Trump. Cependant, plusieurs faits contredisent cet optimisme dans le domaine économique. La politique du président Biden laisse une place plus importante qu’on ne le pense aux idées interventionnistes et protectionnistes.
L’année 2020 et le début de 2021 ont vu surgir d’importantes tensions aux Etats-Unis : des manifestations Black Live Matter au printemps et été derniers avec leurs émeutiers et leurs pillards, à l’assaut du Capitole en janvier 2021, la violence a pris de l’importance sur la scène politique. Il paraît clair que les mesures anti-COVID ont eu un effet néfaste sur la population, fragilisée par l’isolement et la crise économique… C’est d’autant plus inquiétant que la violence politique n’est que la partie visible de l’iceberg. Des données tendent à montrer une hausse des crimes et homicides violents depuis le début de la pandémie et des mesures de restrictions. Un phénomène qui devrait servir d’avertissement aux pays européens.
Dès le début de la pandémie, nous avons attiré l’attention sur les risques du confinement pour la situation économique et la santé de la population, particulièrement celle qui se trouve dans une position précaire. Malheureusement les effets néfastes sont en train de se concrétiser. Parmi les victimes, la jeunesse et les étudiants.
Dans un précédent article nous avions parlé d’une fuite de la population des grandes villes de Californie et de New York City vers des Etats républicains comme le Texas ou la Floride. Les récents événements confirment cette tendance qui s’accompagne désormais d’une fuite des entreprises implantées en Californie vers le Texas. Une situation d’autant plus intéressante que les deux Etats sont respectivement un bastion démocrate et un bastion républicain. Si ces migrations perdurent, elles risquent de modifier la géopolitique interne du pays.
En novembre 2020 est paru, pour l’Opinion et la Fondation Concorde, un sondage IFOP sur la popularité d’un certain nombre de valeurs, dont le libéralisme, auprès des Français. Les résultats sont étonnants : ils montrent une confusion générale sur le libéralisme et une perception négative, souvent illogique, de certains éléments majeurs liés à cette philosophie, entretenue à bien des égards par les faiseurs d’opinions. Une tendance d’autant plus inquiétante que le pays traverse une crise profonde qui va être récupérée par les étatistes de tous bords.
L’élection présidentielle américaine de 2020 a mobilisé un nombre considérable d’électeurs. Joe Biden et Donald Trump ont tous les deux battu des records en nombre de voix. En 2008, Barack Obama avait atteint 69,5 millions de voix et en 2016, Donald Trump en avait eu 63 millions. Les deux candidats de 2020 dépassent chacun largement les 70 millions (on ne connaît pas encore le nombre exact, des vérifications étant en cours). On peut donc avancer que cette élection a mobilisé des personnes qui ne s‘étaient pas déplacées pour les précédents scrutins. Les données déjà disponibles sur la composition des votes présentent quelques surprises.
Les habitants de la République tchèque bientôt plus riches que les Italiens et les Espagnols
Les Tchèques vont-ils accéder à un meilleur niveau de vie que les Italiens et les Espagnols ? C’est la tendance que montrent les dernières prévisions d’octobre 2020 du FMI. En effet, le PIB par habitant en parité de pouvoir d’achat (PPA) de la République tchèque est en train de dépasser celui de l’Italie et de l’Espagne. Si ce phénomène est en partie dû à la crise actuelle, il vient néanmoins de bien plus loin et peut s’expliquer par les différences de politiques entre ces pays.
La Commission européenne, sous la présidence Von Der Leyen, s’est donné pour mission de mettre en place un « Green New Deal » européen, dont l’un des objectifs est d’atteindre une neutralité carbone d’ici 2050, à savoir un bilan carbone net de zéro. En matière de climat, les émissions de gaz à effet de serre devraient baisser d’au moins 55 % d’ici à 2030. Mais dans le même temps, bon nombre de partisans de ce Green New Deal souhaitent réduire la part du nucléaire dans la production d’énergie. L’Allemagne et l’Autriche notamment se montrent réticentes à l’utiliser dans la phase de transition énergétique. Pourtant, un certain nombre d’éléments montrent qu’une réduction des émissions carbone efficace doit passer par l’énergie nucléaire qui, en outre, est un atout pour la France.