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Les entreprises attendent des étudiants plus professionnels

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A la demande de la Conférence des présidents d’université, 500 chefs d’entreprise ont donné leur vision de l’université. Si 85% d’entre eux en ont une bonne image, ils considèrent majoritairement que les étudiants diplômés ne sont pas assez préparés à la vie professionnelle. Le « haut niveau de connaissances » que saluent les entreprises devrait donc être couplé avec une professionnalisation des formations, réclamée par 80% d’entre eux.

Une des solutions pourrait être le développement de l’apprentissage : le cabinet Astérès explique ainsi qu’il pourrait s’agir là d’un investissement « créateur de valeur aussi bien pour la société que pour les finances publiques », puisque « sur quatre années, l’apprentissage génère 425 000 emplois supplémentaires, 41 milliards d’euros de valeur ajoutée et rapporte 11 milliards d’euros aux finances publiques ». Cela en grande partie parce que les jeunes en apprentissage ont un taux d’insertion à la sortie de leurs études et des salaires plus élevés que leurs camarades qui ont suivi une formation classique.

Impliquer davantage les chefs d’entreprises dans la formation des étudiants est donc peut-être la bonne idée qui permettra de mieux intégrer les jeunes sur le marché du travail et de réduire leur taux de chômage.

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2 commentaires

Serge CIBOXER 5 octobre 2021 - 8:13

Les entreprises attendent des étudiants plus professionnels
« Les entreprises attendent des étudiants plus professionnels »
« Les étudiants diplômés ne sont pas assez préparés à la vie professionnelle ».
Passons sous silence, ceux qui ne sont pas diplômés… et/ou… MAL diplômés !!!

OUP’S !!! Cela serait-il donc un scoop, un « buzz » comme il se dit dans le monde des « zéro socios » ?
Le jeune septuagénaire actif, pur produit du secteur marchand que je suis, « vieux » guerrier donc, le dénonce depuis plus de… 3 décennies.
La blablaterie étant le mode opératoire national…, et l’incapacité à savoir poser un problème que l’on a créé !!!, l’on risque de continuer longtemps… à se la mordre.
Mais « mieux vaut tard que jamais » sera consolant !
Nonobstant le niveau maximal de contamination du secteur « instruction/éducation (nationale) »
du pays France par le CSG (*), d’une part, et ses effets collatéraux d’autre part, (tel que le mépris de l’entreprise !!!) bin oui ! le passage en réanimation et en soins intensifs lourds est un chemin de chèvre, aux antipodes d’un boulevard ou (rêvons), d’une autoroute !
A changer d’urgence: les mentalités.
A instaurer IMMEDIATEMENT: les enseignants doivent IMPERATIVEMENT sortir de l’école et s’immerger chaque année dans l’entreprise par des stages annuels, en lieu et place des jours de grève, de congés maladie, ponts, et congés à rallonge. Pas franchement politiquement correct !
A copier/coller, le système allemand, dans lequel le « jeune » est très tôt au contact de l’entreprise et ce, tout au long de son parcours scolaire, construisant ainsi une mentalité saine, et structurant une préparation pratique dont l’efficacité se traduit d’évidence dans les résultats de l’économie du pays. (15 ans passés dans ce pays et sa culture).
Dispositif consensuel à structurer et inscrire dans le code du travail (voire +) au titre de DEVOIR de l’Entreprise.
A cesser d’élever la médiocrité au rang de vertu.
RESERVE MAJEURE: ne pas « fabriquer » des serviteurs du « système », mais des accompagnateurs actifs, libres, critiques, créatifs… Hum !
Utopique ? Certes…

Ce qui précède constitue la page 1 de la feuille de route !!!

(*)Communisme/Socialisme/Gauchisme

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Astérix 5 octobre 2021 - 9:39

Les entreprises attendent des étudiants plus professionnels
Le système éducatif, dans sa globalité, est tellement inadapté aux besoins des entreprises qu’il faut le privatiser intégralement.
Le diplôme ne sert qu’à fabriquer des incapables rassurés de détenir leur « papier »qui laisse les boîtes sans solution.
Il faut favoriser la formation en entreprise sur le terrain au lieu de se masturber intellectuellement !

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