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Michel Barnier s’en va-t-en guerre

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Le commissaire européen est un ennemi du libéralisme économique et il le fait savoir à chaque fois que l’occasion se présente. Il est aussi spécialisé dans la chasse à ceux qu’il croit coupables de la crise économique. Il y a exactement un an, Barnier avait déclaré qu’il faudrait encadrer les investissements pour qu’ils soient tous à long-terme et non plus à court-terme. Ces derniers, d’après M. Barnier, ont provoqué la crise de 2008.

Notre commissaire connaît plus que tout le monde les besoins des investisseurs et des entrepreneurs ; il sait quand, où, comment et pour combien de temps les investissements doivent être faits. Dans un entretien accordé au quotidien The Wall Street Journal en février dernier, le commissaire européen au Marché intérieur et aux Services a rappelé, tout en se gardant d’être un idéologue, que la régulation était absolument nécessaire pour éviter les crises. Celle de 2008 étant due, bien entendu, au manque de ladite régulation. De même, il pense qu’il faut de la convergence et de l’harmonisation partout : entre les membres de l’Europe, entre l’Europe et les Etats-Unis… Aujourd’hui, il veut réglementer les agences de notation. Si possible, les empêcher d’agir. Elles ne devraient plus noter un pays en crise (alors, il n’y aurait plus d’Etat noté…) et des poursuites civiles pourraient être engagées contre ces agences. Heureusement, les autres commissaires européens n’ont pas vraiment apprécié ses propositions. Qui plus est, les agences n’ont plus… Le triple AAA de la France semble encore plus fragile grâce à M. Barnier…

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1 commenter

Anonyme 26 novembre 2011 - 3:15

Perestroika
Michel Barnier est un homme intègre et courageux. Il a tout a fait raison de commencer à mettre des limites à un capitalisme financier qui a complètement débordé son lit et qui est objectivement un facteur de stress permanent et de malheur.

J’ai été scandalisé par la page qui vous a été offerte par Valeurs Actuelles dont je suis un lecteur ancien (c’ est dire que je ne suis ni marxiste ni terroriste). Au moment de la perestroika de l’hyper- libéralisme, les sectateurs béats de la sainteté du marché devraient avoir plus de mal à se faire entendre. Les indignés de Wall Street sont beaucoup plus clairvoyants que vous.

Auditur

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