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L’équivalence Ricardienne

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Au cours du 19ème siècle, David Ricardo (1772-1823) expliquait que le financement par la dette du déficit budgétaire n’affecte en rien le niveau de la demande, tout étant une question « d’impôt aujourd’hui » ou « d’impôt demain ». En d’autres termes, les agents anticipent parfaitement les impôts futurs directement liés à l’augmentation de la dette. De ce fait, il n’y a pas de différence entre l’emprunt d’aujourd’hui (associé aux futurs impôts qui le financeront) et les impôts de demain.

En 1974, Robert Barro reprend « l’hypothèse de l’équivalence ricardienne ».

Dans le cadre d’un ensemble d’hypothèses précis (i.e. altruisme intergénérationnel, marchés de capitaux parfaits, impôt forfaitaire, et une dette qui n’augmente pas plus vite que la croissance), l’effet des dépenses publiques est totalement indépendant de la façon dont sont financées ces dépenses.

Si le dossier présenté ici tente de développer une théorie bien connue, il expose également des critiques et controverses. Le débat reste ouvert.

Analyse fiscale

« Choix intertemporels et équivalence ricardienne » par Christian Biales (Professeur d’économie et de gestion – modélisation mathématique)

« Altruisme et économie de la famille » par Anne Laferrère (crest.fr)

« L’assainissement budgétaire au Danemark entre 1983 et 1986 : l’anti-mythe » par Jérôme Creel (Observatoire Français des Conjonctures Economiques – résumé)

Statistiques

« Economie et solidarité intergénérationnelle – Illustrations par section » par Frédéric Docquier (univ-lille2.fr)

Essais

« Budget Deficit Persistence and the Twin Deficits Hypothesis » by Michel Normandin (UQAM – résumé en français)

« Non-équivalence ricardienne, chocs fiscaux et fluctuations dans une petite économie ouverte » par Vladimir Borgy & Jean-Olivier Hairault (Paris I – résumé)

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