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Obama n’est pas Roosevelt

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Quels que soient les résultats des élections d’aujourd’hui, une chose est claire : les Américains n’éliront pas de sitôt un président avec si peu d’expérience. (Dorothy Rabinowitz, Wall Street Journal, Opinion, 2/10, résumé).

En près de 24 mois depuis l’élection de M. Obama, l’enthousiasme populaire pour lui a pris le chemin de son fameux discours-lyrique, inspiré et soulagé par le poids de la pensée correcte.

Les résultats de cette campagne de charme reste à voir. Ce qui est clair maintenant, c’est que nous avons entendu assez sur l’ »électorat en colère »-une vue singulièrement réductrice des citoyens qui ont réussi à lire tous les mauvais signes et de détecter une administration qu’ils n’étaient pas prêts à soutenir encore trop longtemps.

Mais c’était bien plus que la réforme des soins de santé, ou le chômage, ou le grand fossé idéologique entre le président et le reste du pays. Il s’agit d’une accumulation de faits qui montrent que l’homme qu’ils avaient envoyé à la Maison Blanche n’avait ni le caractère ou la capacité à diriger le pays.

Leur président était la coqueluche de l’Europe, magistral devant la foule, mais incapable de susciter chez les citoyens la confiance en lui en tant que leader de l’Amérique.

Il est impossible d’imaginer ce qui aurait été l’effet si l’actuel président, qui est régulièrement comparé à FDR, toujours une source d’étonnement, avait essayé quelque chose comme un discours détaillé expliquant, par exemple, le nouveau projet de loi sur les soins de santé. Bien que cela eût nécessité une connaissance de ce qui a été mis dans le projet de loi.

Franklin Roosevelt a conduit la nation pendant 12 ans a commencé dans une misère nationale incomparable pratiquement jusqu’à la fin de la guerre. Quand il est mort, un pays angoissé l’a pleuré comme il ne l’avait pas fait depuis la mort de Lincoln. Les Américains avaient confiance en lui. Une histoire raconte qu’un homme qui pleurait lorsque le cortège funéraire de Roosevelt passait, on lui a demandé s’il avait connu le Président. «Je ne le connaissais pas, répondit-il. « Mais il me connaissait. »

Les temps sont maintenant très différent-personne ne s’attend à un candidat ayant les pouvoirs d’un FDR ces jours-ci. Mais les exigences du leadership ne changent pas. Malgré le charme et l’intelligence, les Américains n’ont jamais été en mesure de voir en M. Obama un président qui a parlé à eux et pour eux. Il a été leur professeur en chef, un planificateur de programmes pour sa vision d’une société nouvelle et progressive.

Cette élection a tout à voir avec l’homme de la Maison Blanche sur lequel les Américains ont perdu leurs illusions. Leur perte est irrémédiable.

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