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La liberté des Hommes. Lecture politique de la Bible

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L’antichristianisme est un sport très répandu, particulièrement en France. Médias, politiques, « grands spécialistes » bombent le torse en affirmant leur laïcité et leur mépris pour toute forme de religion. Pour eux, il existe bien un terrorisme islamiste mais aucune autre religion ne vaut pas davantage. Et comme il est plus facile de critiquer l’Eglise, ils ne s’en privent pas (le philosophe Michel Onfray voit dans les textes bibliques la source de millions de morts…). De toutes façons, l’Eglise ne leur lance pas des fatwas assassines. Et pour cause. La Bible est une mine de libertés.

L’auteur – énarque et normalien – fait un travail très minutieux, crayon à la main. Il démontre d’abord que, contrairement aux clichés, les totalitarismes ne se sont nullement inspirés des textes, au contraire, les deux ont haï la religion. Le communisme a enfermé et tué tous ceux qui se réclamaient de la religion. Pendant de longues périodes, même les enfants de prêtres et de popes étaient arrêtés ou on les empêchait d’accéder à des emplois intellectuels. Le nazisme ne supportait pas les catholiques (le programme d’Alfred Rosenberg pour l’Eglise nationale contenait l’élimination de la Bible !) mais acceptait une forme de paganisme.

La Bible incite à la réflexion sur le pouvoir politique, sur les limites de ce pouvoir. Elle attire justement l’attention sur les dérives du pouvoir : « Ne placez pas votre confiance dans les princes », dit le psaume 146. Lorsque Jésus dit « Rends à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu », il lance un appel à la séparation et à la liberté. Ce n’est pas par hasard si le chrétiens ont été vus comme une menace dès l’Empire romain. On ne peut pas dire si la Bible est de droite ou de gauche. Pour l’auteur, elle a inspiré les deux parties. Mais le plus important, n’est-il pas de la lire vraiment pour pouvoir en parler ?

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2 commentaires

Gaétan 6 février 2018 - 11:30

Rendez donc à César ce qui est à César,
et à Dieu ce qui est à Dieu

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Gaétan 6 février 2018 - 2:10

absolument

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