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Ceux qui coulent la France

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Editions du cherche-midi

D’après l’auteur, qui se cache sous le nom de Simplicius Aiguillon, ils sont 5 000 à contribuer à la faillite de la France. Hauts fonctionnaires, politiques, grands patrons du public ou du privé, communicants, etc…

Ils profitent d’un énorme fromage que l’Etat français leur accorde sous différentes formes. D’abord, en les embauchant dans son administration. De nombreux hauts-fonctionnaires bénéficient de salaires très élevés et des privilèges énormes. Pour la plupart se trouvent à Bercy où ils font la politique fiscale de la France. Ce sont eux qui savent mieux qui quiconque (et qui détiennent le monopole des données fiscales) ce que les Français – entreprises et individus – doivent payer comme impôts. La plupart de ces cinq-mille disposent d’appartements de fonction fournis par l’Etat ou les collectivités locales. Les scandales des appartements de la mairie de Paris en constituent un bon exemple. Ils sont, bien entendu, les premiers bénéficiaires des aides publiques et ils ne connaissent qu’une seule religion : la religion d’Etat. On les reconnaît aussi à leur mépris de l’entreprise privée (sauf quand ils sont nommés à la tête des banques comme c’est le cas des inspecteurs des finances), à la méconnaissance du monde économique et au rejet de la mondialisation (sauf s’il s’agit d’en profiter). Ils rejettent la société civile qui doit les écouter et les suivre sans sourciller.

Face à cette caste, la démocratie a du mal à fonctionner. Les Français en sont conscients : ils rejettent les élites par leur vote et dans tous les sondages. Les parlementaires – les vrais élus du peuple – sont soumis au monopole de l’administration et à l’humeur changeante des hauts fonctionnaires. Ils n’ont plus le pouvoir de changer les choses et sont obnubilés surtout par leur réélection. Tandis que l’élite intellectuelle est, en très grande majorité, dépendante de l’argent public. Qu’est-ce qui reste ? L’auteur rend hommage aux différents think tanks qui se battent pour des réformes économiques et sociétales. Loin d’avoir les moyens de leurs homologues américains, les think tanks français disposent d’une force de frappe encore trop faible. Il faut croire aussi en une nouvelle génération de politiques consciente de la catastrophe économique française et capable de se sacrifier pour sauver le pays.

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4 commentaires

pratclif 18 août 2014 - 9:28

de l'aristocratie à la monarchie à la démocratie
C'est le livre de Hans-Hermann Hoppe sur le même thème!
http://bit.ly/14gHGBe

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bobforrester 18 août 2014 - 10:05

il y a des oublis non ?
"Hauts fonctionnaires, politiques, grands patrons du public ou du privé, communicants"

et les administrateurs des multinationales ? les gros actionnaires qu'on retrouve dans tous les conseils d administration ?"

mieux vaut lire les bouquins d Annie Lacroix Riz qui ne se borne pas à dénoncer les fonctionnaires et les politiciens qui ne sont que des sous fifres bien payés nourris logés !

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Franc 2 octobre 2014 - 12:45

Ceux qui avancent masqués
Cet article est très orienté idéologie néolibérale. Ceux qui ne cessent de critiquer l'Etat depuis Reagan et Thatcher avancent masqués mais leurs méthodes sont éculées. On sait que derrière la critique des abus des hauts fonctionnaires (qui est légitime) se cache en fait la volonté de revenir à un Etat minimaliste : armée, police, justice.
Contrairement à ce que dit cet article, l'ennemi n'est pas l'élite (les néolibéraux adorent l'élitisme), mais le citoyen ordinaire avec sa protection sociale, son "assistanat", ses "droits acquis". A bas l'Etat et vive le retour à Zola !

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zoulou 11 mars 2016 - 10:45

la perte de la morale
pire que la faillite de l argent c est celle de la morale qui nous fait souffrir et la difference de jugement entre citoyens maintenant plus q hier sans humanité et d égalité point de salut. merci et à bientot

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