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Y-a-t-il un lien entre la température et la croissance économique ?

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Selon le récent rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), la température a augmentée de 1,1°C entre 1850 et 2010. Plusieurs pays dans le monde ont connu des augmentations des températures moyennes proches de 2°C. De 1820 à 2016, le produit intérieur brut (PIB) par habitant a été multiplié par 25 environ dans la plupart des pays occidentaux et par 13,5 dans les pays non occidentaux. Cette croissance économique a été associée à d’énormes améliorations de différents indicateurs du bien-être humain, tels qu’une espérance de vie plus élevée, une mortalité infantile plus faible et une malnutrition moins importante.

Le GIEC prévoit que les températures moyennes seront jusqu’à 3°C plus élevées au cours de la période 2041-2060 par rapport à la période 1850-1900. Les conséquences de ces hausses de température, telles que l’élévation du niveau des mers, la fréquence accrue des phénomènes météorologiques extrêmes et la modification des habitats végétaux, auraient un impact négatif sur la nature. Un réchauffement de la planète pourrait également avoir un impact négatif sur les vies humaines, par exemple en mettant en péril la sécurité alimentaire ou en contribuant à la propagation de maladies, notamment dans les régions les plus vulnérables du monde. Dans quelle mesure le changement climatique pourrait-t-il affecter le bien-être humain ? Un article récemment publié dans Economic Policy et un récent document de travail de l’IREF examinent de près le lien entre l’augmentation de la température d’une part et la croissance économique d’autre part.

Croissance économique et température

La performance économique d’un pays est fonction de ses facteurs de production et de l’efficacité de leur utilisation. Les facteurs de production comprennent généralement la terre, le capital physique (par exemple, les machines) et le capital humain (par exemple, une main-d’œuvre qualifiée). Des températures plus élevées peuvent nuire au développement économique en réduisant la disponibilité et la productivité de ces facteurs, de multiples manières : un risque accru de sécheresse affaiblirait les cultures, un changement climatique pourrait exacerber les conflits liés aux ressources, notamment les terres arables, réduisant donc les investissements et par conséquent la croissance…Cependant, dans certains pays et secteurs, des impacts positifs peuvent être envisagés.

Plusieurs recherches empiriques, au niveau transnational, confirment qu’il existe une relation entre température et développement économique. En général, les pays les plus chauds sont les plus pauvres. Se fondant en partie sur ces études, le GIEC prévient que le changement climatique pourrait constituer une menace pour le développement économique mondial futur et, par conséquent, pour le niveau de vie humain. Dans sa conférence du prix Nobel, William D. Nordhaus aborde également les liens entre le changement climatique et les impacts économiques ainsi que les conséquences des politiques climatiques sur la croissance économique.

De nombreux travaux de recherche qui examinent, au niveau surtout national, la relation entre la température moyenne d’un pays et le revenu par habitant, constatent que, de nombreux autres facteurs diffèrent et changent la donne d’un pays à l’autre. En Afrique par exemple, beaucoup de pays souffrent d’un mauvais état de droit, d’un manque de libertés économiques ou de conflits ethniques causés, entre autres, par la délimitation arbitraire des frontières par les anciens dirigeants coloniaux. Il est raisonnable de supposer que ces conditions politiques et sociologiques ont plus profondément affecté le développement économique que les conditions naturelles en général ou la température en particulier. Elles ne sont pas nécessairement prises en compte de manière adéquate dans les études comparatives par pays, même si des techniques économétriques plus sophistiquées sont utilisées. Cela soulève le risque d’un biais pertinent lors de l’analyse de tout impact potentiel de la température sur la prospérité.

Du niveau national au niveau régional

L’utilisation de données régionales (c’est-à-dire infranationales) sur les conditions climatiques et économiques peut enrichir les analyses existantes au niveau national. Leur analyse montre qu’il existe des différences considérables dans les conditions climatiques au sein des pays, il suffit de penser aux régions de Russie (la République de Sakha par rapport à la région de Krasnodar) ou des États-Unis (l’Alaska par rapport à l’Arizona). Des variations similaires sont observables en ce qui concerne le développement économique régional : certaines régions d’un même pays sont relativement pauvres, d’autres relativement riches. Un examen spécifique des entités infranationales dans un pays permet, grâce à des techniques d’estimation économétrique, d’exclure tous les facteurs de confusion potentiels qui influencent le développement économique au fil du temps. C’est précisément l’approche méthodologique adoptée dans deux études récentes référencées ci-dessus dans Economic Policy et sur le site de l’IREF.

La première étude (celle d’Economic Policy), tente de déterminer si les régions les plus chaudes d’une nation sont nécessairement les plus pauvres. Pour un ensemble de données d’environ 1 500 régions dans 83 pays, il n’existe pas de relation statistiquement robuste entre la température et le revenu par habitant au niveau infranational. Ce résultat suggère que la relation mise en évidence en partie au niveau national par la littérature existante ne se reflète pas de la même manière au niveau infranational, et qu’elle néglige peut-être d’autres facteurs liés à la croissance et au développement qui diffèrent au sein des pays.

Cependant, l’étude ne permet pas de tirer des conclusions définitives. Par ailleurs, les effets climatiques peuvent être contrés par la croissance elle-même. Le document de travail de l’IREF analyse, lui, l’effet à plus long terme de la hausse des températures sur le développement économique régional et recherche les facteurs spécifiques aux pays qui peuvent faciliter l’adaptation des régions à la hausse des températures.

L’étude montre qu’à court terme, il n’y a pas de corrélation entre la hausse des températures et la croissance économique, même en tenant compte d’autres variables régionales.. La hausse peut en revanche avoir un impact négatif sur la prospérité à plus long terme, et les seules régions alors touchées semblent situées dans des pays qui n’offrent pas de possibilités d’adaptation suffisantes, possibilités fortement liées à un niveau de revenus élevés, une démocratie forte et un état de droit solide. Un environnement économique et institutionnel favorable est généralement considéré comme fondamental pour la croissance économique, beaucoup plus déterminant que les conditions climatiques.

En résumé, en ce qui concerne les études comparatives entre pays, si l’opinion dominante estime que des températures élevées et en hausse peuvent réduire la croissance et les revenus, l’examen du niveau infranational permet d’obtenir une image plus nuancée et de nouvelles perspectives. Premièrement, les régions les plus chaudes ne sont pas nécessairement les plus pauvres. Deuxièmement, les dommages économiques potentiels liés à des températures plus élevées surviendraient plutôt à plus long terme, ce qui laisse le temps de s’adapter. Troisièmement, les résultats suggèrent que les facteurs économiques et institutionnels peuvent être renforcés afin de réduire ou d’éviter les impacts économiques potentiels des températures plus élevées et de favoriser la croissance économique dans le même temps. Ainsi, le climat ne détermine pas nécessairement le destin économique.

Lire l’article sur le site anglais

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13 commentaires

Laurent 9 décembre 2021 - 5:18

Y-a-t-il un lien entre la température et la croissance économique ?
Il faut vivre avec des masques et un semi confinement le restant de la vie seule solution pour cette sale mafia de régler les problèmes. Mais attention pour la population pas pour eux, eux qui sont autorisés à mener grande vie à festoyer en permanence et à se déplacer en jet privé et en voiture de luxe et les 4 x 4 pour leurs loisirs. Une fois les masques tombés les contraintes de vantée par cette mafia vont s’accumuler les une après les autres avec à la clé des amendes pour piller à la société ce qui leur reste encore, le fruit de leur travail. Faut-il s’étonner de la montée des violences et de la haine envers toute cette mafia politique ? moi ce qui m’étonne depuis longtemps déjà c’est qu’il n’y en ait pas plus.

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Christian 9 décembre 2021 - 7:49

Y-a-t-il un lien entre la température et la croissance économique ?
Ce qui est sûr , est que les métropoles , au développent plus intense , sont plus chaudes. Elles supportent elles mêmes leurs propres turpitudes. Les conséquences pour les zones plus pauvres restent inférieures à 0,5c. Donc sans conséquences. La moyenne planétaire est un mauvais indicateur. Beijing est 2c plus chaud . L’Inde a très peu d’augmentation.

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JR 9 décembre 2021 - 8:02

Y-a-t-il un lien entre la température et la croissance économique ?
Bonjour, en premier lieu il convient d’expliquer ce qu’est le GIEC. L’acronyme est l’IPCC (International Panel on Climate Change) ne comporte pas le vocable « Experts » qui a été magistralement ajouté à l’acronyme Français…pour devenir le GIEC (Groupe International d’Experts sur le Climat). Le dernier rapport 2021, l’AR6, comporte près de 4 000 pages, dont le seul résumé à l’attention des décideurs politiques et médiatiques est traduit. A cet égard, le résumé rédigé à l’unanimité par les fonctionnaires politiques des 195 états et non scientifiques… est beaucoup plus alarmiste que les éléments factuels du rapport lui même. C’est entre autre là que le bât blesse. De plus, les modèles du GIEC ne sont pas en mesure de reproduire le climat du passé avec la connaissance des paramètres du passé…alors de là à déterminer l’avenir… Sur le fond, nous sommes encore sous les températures de l’Optimum Médiéval (env 1 000 ans) et l’Optimum Romain env 2 000 ans (Hannibal traverse les Alpes…). De tous temps les périodes clémentes ont apporté paix et prospérité. De toute évidence une commission d’enquête doit être diligentée pour faire toute la lumière sur ce sombre organisme Onusien. Merci. Bien à vous

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Christian 9 décembre 2021 - 8:24

Y-a-t-il un lien entre la température et la croissance économique ?
Ce qui est sûr , est que les métropoles , au développent plus intense , sont plus chaudes. Elles supportent elles mêmes leurs propres turpitudes. Les conséquences pour les zones plus pauvres restent inférieures à 0,5c. Donc sans conséquences. La moyenne planétaire est un mauvais indicateur. Beijing est 2c plus chaud . L’Inde a très peu d’augmentation.

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JR 9 décembre 2021 - 10:29

Y-a-t-il un lien entre la température et la croissance économique ?
Bonjour, sur la création de l’IPCC (GIEC en Français, avec l’ajout du pompeux adjectif « Experts »).
Il faut rappeler l’origine, au départ louable, de la création de cet organisme Onusien. Crée en 1988 à l’initiative de Thatcher & Reagan, il était chargé d’apporter des arguments pour favoriser la transition Charbon-Nucléaire. L’idée d’incriminer le charbon par son corollaire le C02 était née. La confusion régnait entre pollution (réelle) et création de C02 (bénéfique). Cependant, l’effet boumerang a été trop loin car tout le monde a fini par croire aux arguments de ce lobbying créé de toute pièce pour défendre la cause atomique. La machine médiatique s’est emballée et il ne fallait pas compter sur les médias pour investiguer. J.J. Jancovici qui fait fortune avec sa société Carbone 4, utilise encore les mêmes vieux arguments usés, il n’est pourtant pas nécessaire de tromper l’opinion pour justifier tous les bénéfices qu’apportent le choix thermonucléaire face à une centrale à charbon (du moins en France). La simple raison l’emporte, sans tromperie. Merci. Bien à vous

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Obeguyx 9 décembre 2021 - 11:27

Y-a-t-il un lien entre la température et la croissance économique ?
Et si c’était tout simplement un cycle naturel planétaire. Je vais me marrer le jour où « Yellowstone » va exploser ou la ceinture volcanique asiatique se mettre en transe. Il aura bonne mine votre réchauffement climatique à 2 balles. Et je ne vous explique pas si cela ce passe en Italie, un des endroits les plus instables de la planète !!!

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JR 9 décembre 2021 - 2:32

Y-a-t-il un lien entre la température et la croissance économique ?
@Christian
Bonjour Christian, vous avez raison il faut bien distinguer les deux phénomènes. Ce que l’on nomme « l’îlot de chaleur urbain » (centre-ville, aéroport, bâtiment, parking, etc…) a des effets notables (jusqu’à 3,4 °C) sur les moyennes et tendances des températures relevées au sol. A ces endroits, il fait plus chaud à cause de l’accumulation due au bétonnage et non pas à cause de la présumée globale hausse des températures. Parallèlement, dans de nombreux cas, des anciennes stations sont rattrapées par l’urbanisation, d’où des relevés en hausse significative.
Cette augmentation de température des ilots de chaleur n’a aucun lien avec la hausse de la température (d’origine anthropique ou non, présentement là n’est pas le débat) de 1 °C… en150 ans. Cette notion est importante pour le ressenti des « verts ». Toujours conserver à l’esprit la locution: « toutes choses étant égales par ailleurs », avant de tirer des conclusions hâtives. Ce qui est paradoxale, c’est que se sont les activistes « pseudo-verts » urbains (il y en a pléthore), responsables de la croissance des villes qui demandent aux ruraux de modifier leur mode de vie…! Merci. Bien à vous.

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JR 9 décembre 2021 - 5:57

Y-a-t-il un lien entre la température et la croissance économique ?
@Laurent
Bonjour, il est clair que cette histoire de réchauffement, puis de dérèglement, le réchauffement n’étant plus vraiment observé depuis 2020, intrigue et exaspère nos concitoyens au plus haut point. Les mesures liberticides et les attitudes dictatoriales et suspects de la présidente de l’UE ne font qu’envenimer ce sentiment. La perte de confiance des contribuables est mesurable et s’amplifie. A l’instar de l’affaire des masques Covid, ou il n’y en fallait surtout pas, puis un peu, puis beaucoup, puis passionnément et même que l’on se le mettrait sur les genoux, n’est-ce pas Mme Sibeth Ndiaye ! Il est désormais clairement démontré que l’impact de l’homme par le dégagement de C02 agit de façon infinitésimal sur la température. Que la moindre variation d’un des paramètres suivants:
– Activité solaire (principal facteur de la température sur terre)
– Obliquité de la terre
– Excentricité de la parabole
– Les précessions des équinoxes
– Le Jet Stream
– Le Gulf Stream
– El Nino (sinusoïdale)
– El Nina (sinusoïdale)
– Les vents cosmiques
– Les cycles glaciaires
– Les cycles interglaciaires
peut annuler ce minime phénomène de variation éventuelle de température sur terre.
Nous voudrions incriminer le taux de C02 passé de 0,03 % à 0,04 % en 150 ans, depuis la sorte du Petit âge glaciaire ? Ce n’est pas sérieux.
Les 90 000 Mds$ investît (gaspillés et payé par nos impôts) par les états seraient bien mieux placés dans la recherche fondamentale, par exemple sur la captation de la foudre (électricité statique visible ou invisible).
Nous assistons à une supercherie à laquelle se prête les autorités Européennes, notamment U.V.D. Leyen en tête de la duperie, c’est gravissime. Un jour prochain, il faudra rendre des comptes. A quand le lancement d’un procès retentissant ? Merci. Bien à vous.

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Christian 10 décembre 2021 - 1:40

Y-a-t-il un lien entre la température et la croissance économique ?
@ JR
Bien sûr que les îlots urbains jouent un rôle sur la moyenne planétaire. Bien qu’ils ne représentent que 2% de la surface de la planète. Ils sont pris en compte dans la moyenne de température de la planète et son réchauffement anthropique. Surtout ils imperméabilisent les sols, bloquant l’évaporation et donc le refroidissement global de la planète 100 km autour d’eux.

C’est tellement vrai que l’anomalie de température en plein milieu du Pacifique ou dans des régions non urbaines n’a grimpé que de 0,3 à 0,5°c depuis 60 ans . Au passage nous voyons que le rôle du CO2 réparti uniformément sur toute la planète ne réchauffe pas celle-ci de 1° c comme il est mentionné par le Giec. Les régions à fort développement du PIB subissent une partie de leur propre turpitude. La région 100 km autour de Beijing a grimpé de 2 C depuis 60 ans. Les 100 métropoles chinoises de 10 millions d’ habitants contribuent au réchauffement planétaire de manière substantielle .

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Nounours 10 décembre 2021 - 10:07

Y-a-t-il un lien entre la température et la croissance économique ?
@ Christian,
Bonjour,
Il existe une étude très interessante faite par Roy Spencer sur l’influence des ilots urbains. Roy W. Spencer, Ph. D. (publié le 11 février 2021 sous le titre Urban Heat Island Effects on U.S. Temperature Trends, 1973-2020: USHCN vs. Hourly Weather Stations.
Cela dit, je doute fortement que le RC, anthropogénique ou pas, soit influencé par la concentration de la population dans les grandes métropoles voire même en lien avec leur prétendu consumérisme débridé.
Ce que dit JR me semble sensé et bien analysé.
Bien à vous.

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christian 11 décembre 2021 - 11:02

Y-a-t-il un lien entre la température et la croissance économique ?
@JR & nounours
Complément sur le réchauffement des villes
Bonjour, merci pour les réponses. Il est parfaitement exact que le béton, le goudron ne réchauffent que temporairement les zones concernées. Leur émissivité est forte. Ils recrachent l’énergie emmagasinée, la nuit suivante. Donc ils jouent un rôle négligeable. C’est moins vrai pour le ciment, utilisé sur les pistes d’aéroport, sur les pistes cyclables des écologistes, ou pour les tôles ondulées des zones industrielles. Ce sont de forts accumulateurs de chaleur. Le réchauffement n’est pas lié à la concentration des populations, mais à la modification du revêtement des sols (émissivité très faible).
Le facteur essentiel du réchauffement est l’imperméabilisation des sols qui bloque l’évaporation au-dessus des villes. L’eau pluviale ruisselle dans les égouts, les rivières …, sans refroidir localement les zones concernés. Après un orage, il fait 10°C de plus dans les villes que dans les campagnes avoisinantes. Pas d’évaporation. Pas de refroidissement. Le GIEC refuse de prendre en compte le rôle de l’évaporation. Pourtant 40 % du refroidissement de la planète est opéré grâce à l’évaporation au sol (100 W /m2) qui monte la chaleur à haute altitude où elle va rayonner. Les zones terrestres s’échauffent un peu en fonction du revêtement, beaucoup en fonction de la sécheresse de l’air au-dessus du sol.
Toujours est il que les mesures de la NOAA démontrent un échauffement fort des zones urbaines (2°C), faible des zones agricoles (0,5°C). Elle calcule la moyenne de la planète (1°C) en tenant compte des surfaces respectives. Nous pouvons discuter des causes, plus difficilement des mesures. Les mêmes utilisés par tous. Ou alors il faut remettre en cause le réchauffement de 1°C. Tout ceci confirme que le CO2 joue un rôle beaucoup plus faible que le 1°C attribué .

Ps :Roy spencer confirme que ce sont les aéroports qui font monter les chiffres.

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christian 11 décembre 2021 - 2:45

Y-a-t-il un lien entre la température et la croissance économique ?
@JR & nounours
Complément sur le réchauffement des villes
Bonjour, merci pour les réponses. Il est parfaitement exact que le béton, le goudron ne réchauffent que temporairement les zones concernées. Leur émissivité est forte. Ils recrachent l’énergie emmagasinée, la nuit suivante. Donc ils jouent un rôle négligeable. C’est moins vrai pour le ciment, utilisé sur les pistes d’aéroport, sur les pistes cyclables des écologistes, ou pour les tôles ondulées des zones industrielles. Ce sont de forts accumulateurs de chaleur. Le réchauffement n’est pas lié à la concentration des populations, mais à la modification du revêtement des sols (émissivité très faible).
Le facteur essentiel du réchauffement est l’imperméabilisation des sols qui bloque l’évaporation au-dessus des villes. L’eau pluviale ruisselle dans les égouts, les rivières …, sans refroidir localement les zones concernés. Après un orage, il fait 10°C de plus dans les villes que dans les campagnes avoisinantes. Pas d’évaporation. Pas de refroidissement. Le GIEC refuse de prendre en compte le rôle de l’évaporation. Pourtant 40 % du refroidissement de la planète est opéré grâce à l’évaporation au sol (100 W /m2) qui monte la chaleur à haute altitude où elle va rayonner. Les zones terrestres s’échauffent un peu en fonction du revêtement, beaucoup en fonction de la sécheresse de l’air au-dessus du sol.
Toujours est il que les mesures de la NOAA démontrent un échauffement fort des zones urbaines (2°C), faible des zones agricoles (0,5°C). Elle calcule la moyenne de la planète (1°C) en tenant compte des surfaces respectives. Nous pouvons discuter des causes, plus difficilement des mesures. Les mêmes utilisés par tous. Ou alors il faut remettre en cause le réchauffement de 1°C. Tout ceci confirme que le CO2 joue un rôle beaucoup plus faible que le 1°C attribué .

Ps :Roy spencer confirme que ce sont les aéroports qui font monter les chiffres.

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JR 11 décembre 2021 - 9:34

Y-a-t-il un lien entre la température et la croissance économique ?
@Christian & Nounours
Bonjour, le drame c’est que tout le monde convient que le C02, de toute façon déjà présent naturellement, n’intervient que de façon infinitésimal dans la température à la surface du globe, mais la supercherie continue malgré tout. Le seul moyen de faire éclater le scandale au grand jour, serait la prise de position d’un homme en vue médiatiquement, politiquement ou alors le lancement d’un grand procès pour escroquerie, tromperie et tentative d’escroquerie en bande organisée. Bien qu’à ce stade, tout le monde est compromis, volontairement ou involontairement dans cette histoire invraisemblable, sans scandale, cela ne pourra que dégonfler progressivement. Merci. Bien à vous

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