A dire vrai, il n’a même pas besoin de l’offrir. Comme dans la Chine de Mao ou dans l’URSS de Staline il compte sur la dénonciation, la pression sociale, la peur. L’Etat s’invite chez nous insidieusement, dans la cuisine avec papi et mamie, pour surveiller que nous ne serons pas plus de six à table le jour de Noël et il nous suit hors de chez nous pour s’assurer que nous n’allons pas skier en dehors des frontières.
« Il est impératif que vous limitiez le nombre de personnes à table et évitiez les rassemblements trop nombreux » lors des fêtes de fin d’année, a confirmé Jean Castex lors d’une conférence de presse le jeudi 26 novembre. Il n’y aura pas non plus de grandes messes de Noël. Distanciation oblige. Rien de mieux pour casser la famille et la religion.
Les prémices d’un monde totalitaire
La loi « Séparatisme » permettra d’ailleurs de mieux contrôler les religions au risque de les détruire. Car imposer les principes républicains peut être un jour un moyen donné à un prochain gouvernement d’imposer des femmes prêtres au nom de l’égalité sanctifiée, ou d’interdire des pratiques rituelles juives ou de certaines religions susceptibles désormais d’être plus vite qualifiées de sectes. Déjà l’interdiction de l’enseignement hors l’école est une restriction grave de la liberté des parents consacrée par l’article 20 de la Déclaration des Droits de l’homme de 1948 : « 3. Les parents ont, par priorité, le droit de choisir le genre d’éducation à donner à leurs enfants ». Ils ont surtout le droit de ne pas mettre leurs enfants à l’école dès 3 ans.
Ces mesures qui paraissent presque anodines séparément esquissent ensemble les prémices d’un monde totalitaire. Quand pour combattre l’islam assassin, on se donne des armes contre toutes les religions, quand pour réduire l’impact d’une maladie, on utilise discrétionnairement des mesures privatives de liberté, on ouvre la voie à n’importe quel gouvernement, d’extrême droite ou d’extrême gauche ou peut-être simplement d’extrême conformisme ambiant, pour généraliser et pérenniser ces dispositifs à l’encontre de la société et de nos libertés fondamentales.
Les comportements économiques sont tracés et évalués par le gouvernement
Déjà, l’Etat s’insère dans la vie des entreprises jusqu’à mesurer leur compte de pertes et profits à l’aune d’une balance morale dont il décide seul de l’étalon. La loi de finances de la Sécurité Sociale a prévu de prélever 1,5 Md€ sur les assurances complémentaires santé qui auraient eu moins de débours pendant le confinement, mais les indemnise-t-elles quand elles en ont plus pour d’autres raisons ? Maintenant, alors que le secteur des assurances a déjà abondé le fonds de solidarité Covid de 400 M€, M. Le Maire, qui gesticule pour exister, exige des assureurs qu’ils gèlent leurs primes sur les cafés, hôtels restaurants, sous la menace, sinon, de les taxer. Une nouvelle forme de chantage, fiscal ?
Ainsi, les comportements économiques des uns et des autres sont tracés et évalués par le gouvernement qui juge seul du moment où il faut les modifier. C’est aussi ce qui arrivera aux vacanciers voyageurs qui se feront pincer à la frontière si dans leur coffre il y a des skis ou peut-être même seulement des combinaisons de ski. Ce qui augure mal de la liberté de nos faits et gestes. Sauf si le Conseil d’Etat ou le Conseil constitutionnel, selon les cas, réagissent à ce despotisme de moins en moins doux qui s’insinue par tous les pores de notre société. En auront-ils le courage ?
6 commentaires
Quel est le menu de Noël ?
Je suis fort désemparé. J'attends de connaître les préconisations de Monsieur Macron et du gouvernement concernant le menu de Noël. Peut-on laisser la population décider seule de ce qu'elle va manger alors qu'il s'agit d'un élément essentiel de notre santé ?
J'ai mal
J'ai mal pour les religions (toutes les religions car un seul et unique dieu), j'ai mal pour les enfants et leurs parents, j'ai mal pour la France et les Français.
Auto censure
Effectivement pas besoin de bracelets puisque les "bons" citoyens par peur, jalousie,collectivisme ou autres motifs préfèrent sacrifier leur liberté à leur tranquillité! Ils préfèrent être considérés comme des enfants et renoncer à leur responsabilité.
Pourquoi "Dieu parmi nous" (signification d'Emmanuel) se priverait-il en bon saint simonien de nous asservir?
Vous déraillez!
J'apprécie souvent les analyses de l'IREF lorsqu'elle dénonce l'excès d'impôts et toutes les dérives qui y sont liées et les entraves à la libre entreprise pour ne parler que de ceux-là. Hurler à la mort parce-que nous ne pourrons nous déplacer comme nous voulons dans une période de pandémie (pour laquelle accessoirement vous n'offrez aucune solution!), c'est pousser le bouchon bien trop loin et cela vous enlève toute crédibilité. Il s'agit de mesures transitoires qui seront levées si nous arrivons à sortir de cette tourmente. Alors de grâce laissez au politiciens ultras de tous bords ces hurlements systématiques dès qu'une décision est prise par le gouvernement dans un sens ou dans un autre.
Revenez aux fondamentaux, il y a du grain à moudre.
Bienheureux les pauvres en esprit !
Bienvenue en ex URSS !
Nous commençons à en avoir plus qu'assez de nos gouvernants qui décident à notre place de la quantité d'air que nous devons respirer !
La France fait partie des derniers Pays communistes !