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« Emmanuel Macron n’a eu de cesse de contourner les représentants politiques ou sociaux institutionnels légitimes »

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En tant que vice-présidente de l’Assemblée nationale et députée depuis presque 10 ans, quel regard portez-vous sur les relations entre le Parlement et l’exécutif ? Considérez-vous que le président Macron ait moins respecté les pouvoirs du Parlement que ses prédécesseurs ?

Indéniablement, Emmanuel Macron a traité tout le Parlement, majorité comme opposition, comme quantité négligeable. Il y a plusieurs raisons à cela. La première, c’est que non seulement les députés de la majorité devaient leur élection à Emmanuel Macron, mais aussi que leur sort politique est entre les mains du président. Elus députés sans coup férir, ils se voyaient devenir ministres et diriger le pays par la seule volonté de leur mentor. La fin du cumul des mandats a accentué ce phénomène. Les députés LaRem doivent tout à Emmanuel Macron qui le leur rendait bien. Pour lui, leur seule mission consistait à approuver sa politique et de la défendre en tout lieu et à toute heure. La deuxième raison de ce mépris pour le Parlement, c’est que même si Emmanuel Macron a été ministre de l’Economie pendant deux ans et qu’il a présenté une loi qui porte son nom, sa connaissance de la vie parlementaire tient en cette unique expérience. Il n’a pas su mesurer la richesse du débat contradictoire car sa loi ne portait pas une véritable réforme. C’était un texte fourre-tout et touche à tout, La loi pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques, qui se voulait exhaustive. Cette loi Macron, lourde de 308 articles, était en réalité une compilation de mesures disparates allant de l’assouplissement du travail le dimanche, à la création de lignes d’autocars et la modification des prud’hommes, l’assouplissement des conditions de changement de banque, ou la majoration de constructibilité communale ou encore la carte professionnelle dans le bâtiment. Ce texte sans véritable direction politique passait à côté de la réalité de l’élaboration de la loi au Parlement qui est d’améliorer le texte du gouvernement en précisant son ambition et ses effets, grâce à l’expérience et à la réflexion des députés, qu’ils soient de la majorité ou de l’opposition. Cette méconnaissance du travail parlementaire a marqué ce quinquennat. Les textes proposés sous la présidence Macron sont bavards et désordonnés. Ils ne définissent pas une vision politique claire. C’est une difficulté pour lui d’ailleurs car faute de pouvoir donner le sens de son quinquennat, il est bien en peine de pouvoir donner un sens à sa candidature. Dans ce contexte, Emmanuel Macron a considéré que les députés de l’opposition n’avaient rien à apporter au débat démocratique. Pire, il ne voyait en nous que des adversaires qu’il convenait de rendre le plus silencieux possible. Les ministres et les députés de la majorité avaient clairement pour consigne de couper court à tout débat avec l’opposition. En conséquence, Emmanuel Macron n’a pas respecté les pouvoirs du Parlement, puisque pour lui, ses textes étant parfaits, les pouvoirs du Parlement sont superflus.

Pensez-vous que le président Macron ait fragilisé la démocratie sous son mandat ? Quel regard portez-vous sur sa gestion de la crise sanitaire ?

Emmanuel Macron a nié l’apport démocratique de l’opposition dans un débat politique. Il n’a eu de cesse de contourner les représentants politiques ou sociaux institutionnels légitimes en créant des comités dont la seule vertu, à ses yeux, était de concurrencer la parole parlementaire. Ainsi, au lieu d’entendre les propositions de l’opposition ou des élus locaux sur le climat, au lieu de consulter les scientifiques dont l’expertise est légitime, il a créé sa propre assemblée « citoyenne » dont il a finalement ignoré les travaux. Sur la gestion du covid, il a commencé par créer un conseil scientifique jugé bien utile quand il permettait de justifier les décisions présidentielles. Mais quand le président a décidé de s’en affranchir, il a créé un autre comité ! Vous souvenez-vous de la commission citoyenne sur les vaccins mise en place en janvier 2021 ? Non ? Et pour cause. Elle n’a jamais été véritablement consultée. Sa création a juste permis au président de se passer de l’avis du Parlement dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire.

Vous avez été très investie sur le texte de loi sur la bioéthique. Pensez-vous que le Gouvernement soit allé trop loin ? Considérez-vous que la question de la filiation et plus globalement celle de l’enfant ait-été suffisamment prise en compte ?

Ce texte appelle beaucoup de réserves. C’est un sujet qui dépasse les clivages politiques et qui aurait dû obliger l’exécutif à créer les conditions d’une discussion sereine qui permette à chacun de s’exprimer en conscience. Le gouvernement a préféré faire de la petite politique en mêlant la question de la PMA à celle de l’expérimentation sur l’embryon. Le débat a été faussé et les véritables enjeux, notamment l’intérêt de l’enfant, n’ont pas pu être abordés au fond. Le gouvernement a juste voulu cocher une case dans la liste des sujets qui font plaisir à la gauche. Ce texte pose également de graves questions éthiques, notamment en ce qui concerne les manipulations sur l’embryon. Incontestablement des limites ont été dangereusement franchies.

En tant que membre de la commission des affaires culturelles de l’éducation et femme de droite, quel regard portez-vous sur la loi sur le séparatisme votée en août dernier ? Pensez-vous que le Gouvernement ait commis une erreur sur l’éducation à domicile ?

Si c’était la seule ! Emmanuel Macron avait l’occasion de porter un texte décisif contre le séparatisme islamiste. Il en a affiché l’ambition lors de son discours prononcé aux Mureaux. Mais il a renoncé progressivement par crainte d’être accusé d’islamophobie. Il n’a pas osé affronter ceux qui confondent volontairement islam et islam politique dont ils sont, de fait, les propagateurs. Emmanuel Macron n’a donc pas osé s’attaquer directement aux écoles radicalisées par les islamistes. Il a inventé un problème global pour remettre en cause le droit à l’instruction à domicile, en faisant à son tour un amalgame entre instruction à domicile et contestation des règles républicaines. Non seulement le texte manque de volonté face à l’islamisme, mais en plus, il créé un problème là où il n’y en avait pas. C’est la preuve évidente de l’échec de son quinquennat. S’il a pu avoir à de rares occasions le courage de dire, Emmanuel Macron n’a jamais eu la volonté de faire. Face à la difficulté, il recule. La France a besoin d’être dirigée par un président dont la main ne tremble pas. Valérie Pécresse, appuyée par Les Républicains et les centristes qui l’entourent, possède cette force.

La campagne présidentielle qui s’engage est une formidable opportunité pour le parti Les Républicains de faire partager ses idées dans le débat public. Quelles sont celles que vous souhaiteriez voir mises en valeur ?

Valérie Pécresse se définit comme gaulliste, libérale et sociale. Ce sont aussi les trois piliers du projet élaboré par les adhérents Les Républicains : rassembler, libérer, protéger. Nous sommes tous rassemblés sur le même constat et sur les mêmes ambitions. Valérie Pécresse a raison de parler de la fierté retrouvée. La France a besoin de se retrouver et de retrouver sa fierté telle que l’a portée le général de Gaulle. Nous sommes une nation avec sa culture et des règles communes qui reflètent une histoire nationale. Nous ne sommes pas un agglomérat d’intérêts particuliers. Bien évidemment que les forces productives, créatives et innovantes doivent retrouver la liberté d’entreprendre. Mais nous devons aussi protéger les Français, contre les désordres du monde et contre le fatalisme ou le déclinisme de ceux qui croient que tout est perdu. Ce sont les mêmes qui s’inclinent face à la reproduction sociale. Notre pays a besoin de reconstruire les fondamentaux de l’ascenseur social. Nous ne sommes pas favorables à l’égalitarisme systématique et uniforme qui décourage l’espoir. L’effort et le travail doivent être récompensés, quel que soit votre milieu social ou géographique d’origine. C’est ce qu’incarne Valérie Pécresse avec sa force personnelle et celle de tous ceux qui la portent. Aucun autre candidat n’est au cœur d’un tel espoir.

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12 commentaires

Melisenda 21 décembre 2021 - 2:33

« Emmanuel Macron n’a eu de cesse de contourner les représentants politiques ou sociaux institutionnels légitimes »
« C’est ce qu’incarne Valérie Pécresse avec sa force personnelle et celle de tous ceux qui la portent. Aucun autre candidat n’est au cœur d’un tel espoir. »
Vous plaisantez ? Cette femme incarne de par ses récents discours l’alter-ego de emanuel macron, à part quelques concessions au bout des lèvres sur le contrôle de l »immigration légale ou clandestine, toutes ses promesses seront vaines une fois élue, sauf celles, par exemple, qui consistent â nous imposer de force la vaccination obligatoire, obligation qui ne peut s »exercer que par des violences inouïes, quelles qu’elles soient sur la population. Cette femme ne m’inspire aucune confiance.
Valérie pécresse, un espoir ? Nous irons de Charybe en Scilla plutôt ! (Désolée pour l’orthographe erronée des lieux mythiques).

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Claude Courty 21 décembre 2021 - 8:47

« Emmanuel Macron n’a eu de cesse de contourner les représentants politiques ou sociaux institutionnels légitimes »
Heureusement que le Président Macron s’est comporté en tant que tel, ce dont aurait été incapable un quelconque autre personnage politique du moment, eu égard aux impératifs d’une crise sanitaire sans précédent, et à ses dérives irresponsables allant jusqu’à l’antivax, dont nous voyons le résultat politicien, sanitaire et social.

Quant à Pécresse, Wait and see !

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Hela Pernollet 21 décembre 2021 - 9:01

« Emmanuel Macron n’a eu de cesse de contourner les représentants politiques ou sociaux institutionnels légitimes »
elle a enfilé les chaussettes de Macron et de toute façon, tous ces politicards n’ont qu’un ambition, celle de gouverner et profiter de la France monarchiste avec ses avantages !!!! hihihi

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Verdun 21 décembre 2021 - 10:06

« Emmanuel Macron n’a eu de cesse de contourner les représentants politiques ou sociaux institutionnels légitimes »
Bonjour
C’est un peu facile de déresponsabiliser les élus, hauts fonctionnaires et les grands corps d’état. Les (grands)réfractaires à ce système despotique n’ont qu’à s’associer pour dénoncer ce déni de démocratie, les infractions à l’état de droit et le viol de la constitution ; dans le cas contraire nous pouvons considérer qu’ils y adhèrent courageusement et qu’ils l’assumeront. Il fallait bien le cirque sanitaire actuel pour se rendre compte à quel point la (région ue) France est à genou..

Bien à vous

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Yves Thoma 21 décembre 2021 - 10:31

« Emmanuel Macron n’a eu de cesse de contourner les représentants politiques ou sociaux institutionnels légitimes »
Sans vouloir dénigrer qui que ce soit Mme Pécresse, comme tous les autres, pour un grand nombre de tout ces candidats à la présidentielle, ils ont à un moment ou un autre tous fait partie du gouvernements ou du moins sont des élus de la république (députés, sénateurs) et n’ont rien fait, tout au contraire. Tout ces individus ont la soif du pouvoir et leurs seuls buts et désirs étant de vouloir faire la pluie et le beau temps, de profiter de tous les avantages qui leur sont octroyés, y compris des retraites généreuses, le tout bien entendu sur le dos des contribuables. Ils ont enfoncé, avec l’aide des syndicats et certaines associations , le pays dans la pauvreté, l’insécurité et sans trop vouloir exagérer dans la misère pour beaucoup de citoyens sans parler de la complexité du mille feuilles administratif, que tout un chacun ne comprend et ne supporte plus,(surtout les entreprises) des interdictions à n’en plus finir, pour soi disant protéger les citoyens afin de les empêcher de mourir, alors même que les brigands courent dans les rues en toute liberté, alors que bon nombre d’entre eux devraient être en prison. Elle est belle la justice qu’ils nous ont fabriqué et qu’ils vont encore vouloir nous fabriquer. Alors refléchissez bien pour qui vous allez voter avant de faire tomber votre bulletin dans l’urne. Les promesses sont une chose les maintenir en est une autre. Comme Coluche avait l’habitude de dire je cite « à force d’être pris pour des cons sommes nous pas vraiment devenus des cons »????

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en fait 21 décembre 2021 - 11:07

« Emmanuel Macron n’a eu de cesse de contourner les représentants politiques ou sociaux institutionnels légitimes »
Franchement A. Genevard se moque du monde et même pas ou pas !.
Avec l’autre trahison de J. Chirac, depuis 40 ans les gouvernants aux régimes fiscaux spéciaux ruinent l’esprit, le portefeuille et les espoirs de la France.
Il y a peut être une explication, mais c’est très délicat. L’Ecole SC PO au sens large est fondée par des descendants d’anciens intendants très actifs sous la Révolution Française. Cette Ecole monopolise quasi tous les pouvoirs politiques en France.
Cependant, l’esprit intendant n’est jamais celui d’un Homme d’ Etat.
tout va très bien pour quelque uns – les politiques – et très mal pour tous les autres, Oui tous les autres.

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Obeguyx 21 décembre 2021 - 2:48

« Emmanuel Macron n’a eu de cesse de contourner les représentants politiques ou sociaux institutionnels légitimes »
Il suffit !!! La prêtresse n’a rien d’une gaulliste. Décidément on veut à tout prix nous faire avaler des couleuvres. Macron, Pécresse même combat. Ils fréquentent tous les deux les mêmes organisations planétaires et sont entièrement dévoués à la Grande Finance Internationale. Les 2 au second tour et c’est le cas de le dire : « le tour est joué » et adieu beau pays de France.

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JR 21 décembre 2021 - 3:02

« Emmanuel Macron n’a eu de cesse de contourner les représentants politiques ou sociaux institutionnels légitimes »
Bonjour, il est évident que E. Macron a dédaigné les différents strates de la vie politique. D’où sa séance de rattrapage avec les Maires. Ceci étant dit, des députés LREM ont contesté la mesure des 80 km/h. Rappelons que la crise de GJ (18 mois…) a été déclenchée par trois mesures liberticides:
– Les 80 k/h
– La taxe « dite » Carbone sur les carburants
– La CSG sur les retraites
Si l’on en croit la réponse du Président lors de sa dernière interview télévisée, les prémisses ne lui avaient pas été remontés. Soit il ment, soit nous avons de piètre service de renseignement, dans ce cas c’est inquiétant. Mais je penche pour la première hypothèse, pourquoi, car nous sentions monter le ras-le-bol depuis un mois déjà, il suffisait d’écouter. Les 80 km/h et la taxe carbone étant clairement téléguider par les verdâtres et les lobbyings. Rappelons toute de même que les deux premiers WE, de nombreux chefs d’entreprises, des contribuables sur l’ISF, des cadres supérieurs, des automobilistes étaient présents. Puis comme chacun l’a observé, le mouvement a été repris par les éscrolos-gauchistes avec une liste à la Prévert. Le mouvement de départ était donc un mouvement d’honnêtes citoyens contribuables réalistes, ni de gauche, ni de droite.
Ceci étant dit, je ne vois pas vraiment la différence entre la Macronie et V. Pécresse, même si je pense que la seconde est préférable au premier, mais dans l’hypothèse ou elle accède à la fonction suprême, la confiance n’est pas totale, Eric Ciotti devra la surveiller de très très près les dérives. Rappelons qu’elle prétend vouloir régler le climat, rien que cela, comme le diablotin Davosien en place.
En 40 ans, sous la présidence de gauche ou la droite, la déliquescence, le déclassement et la désintrustrialisation se sont poursuivies inéluctablement.
En conclusion, oui le débat parlementaire est dévalorisé par le spectacle affligeant de la mauvaise foi, oui la France a besoin d’un CDG, mais un vrai. Merci. Bien à vous

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JR 21 décembre 2021 - 3:12

« Emmanuel Macron n’a eu de cesse de contourner les représentants politiques ou sociaux institutionnels légitimes »
@Obeguyx
Bonjour, tout à fait, les deux ont été élus « Young Global Leader » par le club de Davos, dirigé par le tristement célèbre collapsologue Klaus Schawb. Dans ce cadre il est extrêmement difficile de faire confiance à V. Pécresse. Croyez-vous que CDG eut été élu par ce « machin » en son temps ? Je ne pense sincèrement pas. De Gaulle, c’était de Gaulle et la France était De Gaulle, il avait horreur de l’Otan et était pour une certaine Europe, pas l’Europe de la possédée par les démons U.V.D Leyen. Merci. Bien à vous

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Astérix 22 décembre 2021 - 10:36

« Emmanuel Macron n’a eu de cesse de contourner les représentants politiques ou sociaux institutionnels légitimes »
Quand on pense que le Général De Gaulle réglait ses factures personnelles d’électricité à l’Élysées !
M. Macron est un grand malade mental. Pour lui, le Bon Dieu est assis à sa droite !? Il n’écoute que lui.
Un danger public pour la France tout comme V. Pécresse qui continuera dans la même voie.
Souvenez-vous de Chirac qui a fait du socialisme au maximum et qu’elle admirait ??
Alors les français ?? Vous allez enfin vous bouger aux élections ou continuer à élire et réélire ces escrocs incompétents ??? qui dirigent la France depuis 1981 ???

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AlainD 22 décembre 2021 - 5:15

« Emmanuel Macron n’a eu de cesse de contourner les représentants politiques ou sociaux institutionnels légitimes »
J’ai la faiblesse de penser que nous n’irons pas de Charybde en Scylla si Valérie Pécresse est élue à la présidence. Quoi qu’il en soit j’espère que ce vibrion ne sera pas réélu. Un homme qui a pêché à droite et à gauche des opportunistes qui ont renié leur parti pour un maroquin de ministre. Un homme qui a réussi à se faire élire sur des promesses dont nombre n’ont pas été tenues. Un homme qui a marginalisé l’Assemblée Nationale, fort de sa majorité dont il a fait des godillots, voyez comme aucun ne bronche devant l’inégalité de traitement de la CSG (ce qui me semble non conforme à la constitution), personne ne bronche non plus devant la rémunération anormale des membres du Conseil Constitutionnel, personne ne trouve anormal l’augmentation du nombre de fonctionnaires et celui des conseillers ministériels et personne n’a trouvé à redire quand il a supprimé l’ISF en « même temps » qu’il taxait 5 € aux bénéficiaires de l’APL, 5 € quelle petitesse non ? Je ne m’étendrai pas sur la stagnation des retraites ni le ridicule taux de rémunération de l’épargne…
Qui peut croire que Macron ne savait pas pour les 80 km/h et autres « joyeusetés » estampillées Philippe ? Et quand bien même il n’aurait pas su, que je sache c’est lui le chef, ce qu’il n’avait pas manqué de rappeler(lui qui n’a pas fait son service militaire) à un parterre de militaires lors de la démission du général de Villiers.
Des âmes bien pensantes ont probablement laissé croire à Macron qu’il ferait un excellent président mais il n’a pas vu qu’il serait leur obligé, grisé par son ambition et son égo démesuré.

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JR 22 décembre 2021 - 6:22

« Emmanuel Macron n’a eu de cesse de contourner les représentants politiques ou sociaux institutionnels légitimes »
@Alain D
Bonjour, en plein accord avec vous, tout est dit.
J’ai acquis la conviction que le sort de la France n’est rien pour lui, seule l’intéresse la fameuse gouvernance mondiale prônée par « les » Attali, Schwab & consorts.
Merci. Joyeux Noël dans la pure tradition

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