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Bolsonaro s’attaque aux retraites privilégiées

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Dans certains pays, les privilèges des retraites du public n’existent plus ; dans d’autres, elles sont en train de disparaître. Le Brésil en fait partie. Arrivé au pouvoir en octobre dernier, Jaïr Bolsonaro, que la presse bien-pensante considère ni plus ni moins comme un dictateur, a lancé une série de réformes économiques et fiscales de grande envergure grâce surtout aux conseils de Paulo GUEDES, un économiste reconnu, ancien de Chicago, fondateur de l’Instituto MILLENIUM, think tank libéral d’inspiration « autrichienne ».

Premiers et principaux objectifs : sortir le pays du socialisme et vaincre la corruption qui le gangrène depuis de nombreuses années. Privatisations, ouverture à la concurrence, baisse des impôts ont été les premières mesures lancées par Bolsonaro. D’autres les ont accompagnées, certaines symboliques, comme l’expulsion du terroriste d’extrême gauche Cesare Battisti, coqueluche des intellectuels de gauche ou encore celle des médecins cubains, présents en nombre dans le pays et dont les compétences sont très floues (il y en aurait environ 14 000, envoyés par Cuba qui confisquerait plus de 30% de leurs salaires pour alimenter le budget de la dictature). Bolsonaro a aussi annoncé la « désidéologisation » de l’école brésilienne, un fief du marxisme. Voilà une initiative que pourrait suivre la France ! De même que cette fameuse réforme des retraites qui vient d’être votée par la Chambre des députés et qui prévoit un durcissement des conditions de départ à la retraite avec pour objectif des économies de l’ordre de 265 Mds de dollars sur 10 ans. Les dépenses en faveur des retraites représentent environ 45 % du budget de l’Etat brésilien. Certains régimes mis en place à la fin de la dictature militaire en 1988 accordent même des départs à 40 ans avec un taux plein (presque 100 % du dernier salaire !) et de nombreux autres avantages pour les salariés du public.

La réforme était vitale pour les finances de l’Etat, elle doit encore être approuvée par le Sénat mais la population est majoritairement favorable à la suppression des privilèges. M. Delevoye, dont les recommandations en vue de la réforme des retraites sont normalement attendues ce jeudi 18 juillet, devrait s’intéresser au contenu de la réforme Bolsonaro …

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3 commentaires

daniel VIGNELLO 17 juillet 2019 - 6:20

arroseur/arrosé
Au pays des droits de l'Homme c'est un Haut Fonctionnaire qui est nommé Haut Commissaire ! Les oligarques ne seraient-ils pas des Hommes voire des citoyens libres et égaux ?

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Tucktuck 17 juillet 2019 - 9:54

Retraites
Certainement que nous allons lui signifier son congé à ce Macron !

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Jean-Yves Carfantan 4 février 2020 - 11:50

Une autre presse bien pensante
Vous opposez à la gauche brésilienne un autre discours idéologique. Bolsonaro n'est ni le diable décrit en Europe ni un libéral. Il faut être dans la réalité brésilienne et sortir des discours idéologiques…

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