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Pour une vraie rupture libérale

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Nicolas Sarkozy a perdu parce qu’il n’a pas réalisé la rupture que certains attendaient en 2007, et ce bien avant la crise. Les perdants du 7 mai doivent recevoir la leçon, et s’orienter vers un programme résolument libéral qui, depuis Thatcher et Reagan, a toujours été un succès salué par les électeurs.

Nicolas Sarkozy n’a pas perdu les élections à cause de sa campagne mais à cause de sa présidence. Les Français – surtout ceux qui l’avaient choisi en 2007 – ont compris rapidement qu’il ne ferait pas le grand changement dont la France a besoin. Ils l’ont sanctionné très rapidement car il a commencé à baisser dans les sondages dès janvier 2008. Depuis, il a perdu toutes les élections.

En 2007, il avait été élu pour faire la « rupture ». En réalité, il n’a fait qu’une semi-rupture en préférant l’ouverture à la gauche et les petites réformes aux choix clairs et précis. Il a pratiqué une forme de perestroïka en voulant réformer à la marge le modèle social français. Le problème c’est que la perestroïka ne marche pas et le modèle social français ne peut pas être réformé. Il faut le changer. C’est la mission à laquelle devra s’atteler tôt ou tard l’opposition.

L’issue catastrophique de la politique économique de François Hollande est pratiquement acquise s’il met en œuvre toutes ses promesses socialistes. il faut donc se projeter dans l’après Hollande, qui peut se situer dans cinq ans au pire, mais peut-être avant suivant l’évolution économique et sociale.

Une droite qui oserait se dire libérale peut prendre comme exemple la politique de réformes de Reagan et de Thatcher qui n’ont pas eu peur de faire la « rupture » et ont été réélus triomphalement (Thatcher a été réélue deux fois de suite). Et ce ne sont pas les seuls exemples. Tous ceux qui ont fait des réformes appelées « libérales », c’est-à-dire fort recul des dépenses publiques, privatisations massives, baisse drastique du nombre de fonctionnaires et ouverture à la concurrence de – pratiquement – tous les services de l’Etat, ont été reconduits au pouvoir. Cela a été le cas au Canada, en Suède, au Danemark, en Grande-Bretagne, aux Pays-Bas, en Australie, en Nouvelle–Zélande, qu’il s’agisse de chefs politiques de droite ou de gauche.

En 2010, le leader conservateur David Cameron avait lancé sa campagne pour les législatives à l’occasion d’un discours dans la région d’Oxford. « Si nous gagnons les élections cette année, la gestion économique de la Grande-Bretagne changera […] Nous enverrons le signal le plus clair possible que ce pays est de retour, ouvert aux affaires et prêt pour l’investissement », a déclaré Cameron. Quelques semaines plus tard, une fois élu, il détaille le programme des conservateurs en insistant sur les baisses d’impôts et la réduction du déficit public de moitié jusqu’en 2014. Pour le moment, il tient le même cap, malgré la tempête.

Pour la classe politique des battus du 7 mai, mais aussi pour la plupart des Français, il est temps de comprendre qu’il faut sortir de l’étatisme et des faux-semblants. Et qu’il faut le faire avec constance et détermination. C’est la seule chance de mettre fin aux aberrations qui vont se multiplier dans les prochains mois.

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9 commentaires

Anonyme 12 mai 2012 - 8:06

triste
QUI ;ose dire que depuis de-Gaulle;l »état est dans toutes ses structures socialistes;

les syndicats;pourtant minoritaires sont un des piliers qui bloque les vrais réformes, parlons de la haute administrations,,une castre puissante qui en réalité détiens le vrais pouvoir;

seul;le référendum peut donner force de loi;;

on a vu ce qu’en a fait, l »UMP-PS ?

c »était un bon danseur de tango?

2007;il pouvait frapper fort;il a reculer ;pourquoi?

les traites de gauche au gouvernement,les faux amis,les MING et ATTALI;et le choix de ministres incompétent qui pars des décisions partisanes;se mette a dos,les électeurs qui on voter pour lui;

la FRANCE est en faillite;;depuis plus de 30 ans?

pourtant;entourer d »éconnomistes;de conseillés;d »experts et des hauts fonctionnaires de BERCY;qui on conseiller nos politiciens irresponsables;faillite?

les banques en faillite;l »état les sauves,tres bien,mais tu prend 51% du capital;pour mémoire;un ans apres;record de bénéfice

je ne parle méme pas des retraites;une autre erreurs;on ne touche pas au droit acquis;des millions de chomeurs,AUCUN ;logement;et 800 000 familles ,dont de nombreux enfants on obtenue la nationalité FRANCAISE

le pire;une LOI,sur le droit au logement,,a mourir de rire?

bref;un mauvais président,qui va entrer dans le livre des records;chomage;prix;carburant,dettes,ect ect

l »avenir;copé-jacob pour la droite molle;;une autre erreur;

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Anonyme 15 mai 2012 - 8:30

Réformes tardives
Si sous la gauche le courage avait été présent, le problème des retraites aurait été soulevé et nous en serions pas là aujourd’hui tout comme dans d’autres domaines.

Malheureusement la gauche ne s’est pas prendre des décisions, nous le verrons encore avec Hollande au pouvoir qui fera prendre les décisions par les autres et encore est-il capable d’orienter le pays NON.

Nicola Sarkozy arrête ses fonctions de la Présidence aujourd’hui et j’en suis bouleversé car il est le seul à avoir pris les décisions qui s’imposaient.

Nous nous en souviendrons longtemps et il faut espérer qu’il reste en politique, nous comptons sur lui.

De tout façon en France à partir du moment que l’on impose avec rigueur, fermeté et respect cela ne plait pas et nous le voyons dans d’autres domaines notamment en entreprise.

Et pourtant la rigueur et le respect certains devraient apprendre ce que cela veut dire la gauche et le front de gauche ainsi que d’autres représentant san nommer les noms mais que l’on peut deviner.

Les valeurs de la Républiques et les valeurs de la Famille doivent être respectées.

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Anonyme 15 mai 2012 - 3:52

Sarkozy et les retraites
Sarkozy est souvent encensé pour sa réforme des retraites. Bein oui, voilà un président courageux qui a osé s’attaquer au problème des retraites. Sauf que 1) ce n’était pas dans le programme de Sarkozy en 2007, et 2) même après son élection, il s’était prononcé contre. Ce sont les circonstances qui l’ont conduit à cette réforme, pas n quelconque zèle réformateur.

http://www.youtube.com/watch?v=nh-KmfAnuqI

NC

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Anonyme 12 mai 2012 - 8:25

representation
il est dommage que nos représentants politique soient des guignols « y a bon la soupe d’ETAT », au lieu d’être de bons comédiens au service de la nation dont nous avons tant besoin pour nous libérer, nous laver de notre culture rouge.

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Anonyme 12 mai 2012 - 1:24

Pour ou contre une rupture libérale
Je suis très étonnée, que l’IREF, organisme indépendant, soutienne la stratégie du choc ! cf :(La stratégie du choc. Montée d’un capitalisme du désastre publié aux éditions Leméac / Actes Sud.) et fasse l’apologie de la politique économique de Thatcher, vous devriez visionner le film inspiré du livre :http://www.youtube.com/watch?v=MKeiChMRWTU

Gouverner par la douleur n’est pas la solution. Le citoyen français doit être gouverné avec douceur et légèreté.

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Anonyme 15 mai 2012 - 3:47

Pitié
Pitié, pas Naomi Klein, son livre et sa vidéo. Ca n’a rien de scientifique, c’est un ramassis de mensonges, de déformations et un concentré d’idéologie. En particulier, son attaque envers Milton Friedman est lamentable, injuste et grotesque. Si j’avais un endroit pour dire pourquoi, je le ferai – encore plus en cette année où on célèbre le centenaire de la naissance de Friedman – un des plus grands économistes de tous les temps.

Par contre, pour ce qui est de « l’indépendance », je suis inquiet comme vous.

NC

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Anonyme 14 mai 2012 - 9:21

Faux
Vous avez tort, les 35h sont responsables de l’Economie Française et notamment pour le coût du travail qui l’a fait progresser.

Les Socialistes sont responsables et cela n’est pas terminé, la France va s’enfoncer à nouveau avec la nouvelle Présidence qui arrive.

Vous en avez plein la tête d’Hollande et son futur gouvernement qui suit.

Ils vont nous couler comme La Gréce, l’Espagne…

Il n’y avait que Nicolas Sarkozy pour redresser le bilan financier Français.

Malheureusement il sera regretté et il l’est déjà par 50% des Français.

Ne pas l’oublier.

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Anonyme 15 mai 2012 - 3:41

C’est une blague ?
« Il n’y avait que Nicolas Sarkozy pour redresser le bilan financier Français. »

Je vous applaudis pour cette phrase, mais uniquement pour votre sens de l’humour. Sarkozy qui redress le bilan financier français ? Regardez ce qu’il a fait en 1993-95 en tant que Ministre du Budget – explosion de la dette. Regardez ce qu’il a fait en tant que Ministre de l’Economie en 2004 – explosion de la dette (sans parler de ses interventions dans le domaine industriel) (dans cette fonction, il négocie aussi avec d’autres européens que des pays soient autorisés à dépasser les 3% de déficits « dans des circonstances exceptionnelles ». Et puis, depuis 2007, en tant que Président : explosion de la dette encore une fois.

Alors, votre Sarkozy qui redresse le bilan financier, c’est une vaste blague. S’il avait été réélu, ça aurait été plutôt « Le retour du fils prodigue » peint entre autres par Rembrandt…le hollandais.

Ah, mais vous pouvez toujours me dire qu’il s’y était engagé, qu’il défendait avec fermeté la règle d’or. Sauf que je vous dirais d’aller lire ses interventions en 1993, en 2004 (à Bercy, un mois après sa nomination) : « je vais m’attaquer à la dette, la faire baisser, etc ». Bref, coem disait un journaliste américain après le passage de Sarkozy dans « Des paroles et des actes », il est très fort en ce qui concerne les paroles.

NC

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Anonyme 17 mai 2012 - 3:59

INCULTURE ÉCONOMIQUE DES FRANCAIS
Vous avez en partie raison,car vous donnez l’exemple de 2 dirigeants de pays anglo-saxons,qui ont une autre attitude vis à vis de l’entreprise,de l’actionnariat,de la réussite,et donc un brin de connaissance économique,qui nous manque cruellement,les politiques ne cherchant pas vraiment à changer cet état de choses,s’escrimant à qui mieux mieux contre la « dictature » des marchés,en oubliant qu’on est en déficit Primaire,et qu’on doit sollicité toutes les semaines Mr Marché pour boucler les fins de mois.C’est vraiment triste,et le réveil ne sera que plus brutal.

Le problème vient aussi du principal défaut des démocraties:les réformes nécessitent du courage et du long terme,mais si on dit la vérité,on ne peut pas être élu…

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