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On a besoin d’espérance, plus que de déchéance !

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Avant de penser à exclure quelques individus à la double nationalité, il faudrait faire le nécessaire pour inclure ceux qui deviennent français, d’abord exiger de ceux qui veulent acquérir notre nationalité autrement qu’en la recevant de leurs parents qu’ils s’engagent par un acte express et solennel à respecter nos lois, nos règles et nos usages, notre langue et notre culture, au risque de perdre ce qu’ils auraient acquis.

Le débat sans fin sur la déchéance de nationalité n’est-il pas un arbre qui cache la forêt. Bien entendu que les citoyens qui trahissent leur pays, qui l’assassinent, il faut les considérer comme des traitres à la patrie. En cas de guerre, ils mériteraient d’être fusillés. Et peut-être pourrions nous considérer que nous sommes en guerre, une nouvelle forme de guerre, contre tous les groupes, formels ou informels, qui incitent, préparent ou commettent des crimes contre notre nation ou ses ressortissants de manière délibérée et organisée. Nous avons renoncé en France à la peine de mort, mais nous n’avons pas su y substituer des peines à vie exécutées dans des conditions sécurisées, équivalentes à ce que le bagne pouvait être. Pire, les islamistes de tous bords profitent activement de leurs séjours en prison pour convertir au djihad leur entourage, sans vergogne ni retenue, dans les établissements pénitentiaire dont la gestion quotidienne est de plus en plus soumise au diktat de ces caïds.

Avant de vouloir une nouvelle loi, ne faudrait-il pas restaurer l’autorité des gardiens de prison, multiplier les places de prison pour garder à l’isolement les propagandistes d’un islam criminel, … ? Et en même temps rétablir la dignité d’une justice « en faillite », selon les mots de Thomas Pison, Président de la Conférence des procureurs, et augmenter les effectifs d’une police mieux formée et mieux encadrée. Une nation qui a accepté d’accorder sa nationalité ne doit-elle pas l’assumer ? Avant de penser à exclure quelques individus à la double nationalité, il faudrait faire le nécessaire pour inclure ceux qui deviennent français, d’abord exiger de ceux qui veulent acquérir notre nationalité autrement qu’en la recevant de leurs parents qu’ils s’engagent par un acte express et solennel à respecter nos lois, nos règles et nos usages, notre langue et notre culture, au risque de perdre ce qu’ils auraient acquis. N’est-il pas temps à cet égard de revenir à un droit du sang, et peut-être des deux parents, voire des parents et grands parents, au détriment du droit du sol qui, dans un monde très ouvert, ne permet plus de conserver une communauté suffisamment homogène pour qu’elle puisse longtemps vivre encore ensemble.

Notre mal profond est que l’Etat croit pouvoir tout régler alors que son obésité le rend impotent La gangrène islamiste est née de notre propre délitement, de l’abaissement de la société occidentale et notamment de la société française, du renoncement nos convictions, à nos libertés, à nos responsabilités éducatives, sociales, économiques au profit d’un Etat dont ça n’était pas la vocation de se substituer à nous. L’Etat a failli en dépensant tant et si mal pour ses ressortissants qu’il les a affaiblis tandis qu’il manquait ainsi des moyens de gérer les tâches qui lui reviennent. Mais nous sommes tous coupables de l’avoir laissé faire, de lui avoir abandonné nos devoirs et missions de parents, de patrons, d’éducateurs, de citoyens, d’avoir délaissé le combat…

A nous donc de redonner de l’espérance à notre pays, à notre jeunesse, leur faire partager notre histoire commune, leur apprendre à tous l’écriture, la lecture et autres éléments de base de la compréhension du monde sans lesquels les hommes sont enfermés dans la révolte à défaut de pouvoir exprimer et échanger. C’est l’école qu’il faut d’abord réformer, non pas en tentant une énième fois de lui imposer d’en haut de nouvelles lois inutiles, mais en la libérant pour en rehausser le niveau dégradé par l’obsession d’une égalité nivelée sur le plus petit commun dénominateur. Il faut rendre aux parents la possibilité de choisir l’établissement de leurs enfants, permettre aux maîtres, aux associations ou autres acteurs de la vie sociale et économique de créer des écoles revigorées grâce au bon scolaire et à la concurrence qu’il favorisera.

Il faut donner envie à la jeunesse de partager nos valeurs, nos modes de vie, notre vision d’un monde meilleur et paisible. Il ne s’agit pas de lui garantir du travail, mais de lever les contraintes sur l’économie pour que les initiatives et les offres d’emploi se multiplient, de supprimer l’assistance généralisée de telle façon que ceux qui ne veulent pas travailler alors qu’ils le pourraient, ils ne vivent pas non plus aux crochets des autres. Les jeunes se livrent au djihad à défaut des rêves que la société ne leur propose plus. Ils sont prêts à partir pour la guerre parce qu’ils n’ont plus de bataille à livrer dans notre société indolente et aseptisée qui ne leur offre que du mauvais pain et des jeux idiots.

A nous de leur apprendre la satisfaction de l’effort, la joie du service rendu, le plaisir de gagner sa vie et d’apprendre tous les jours à le rendre mieux. Mais l’Etat ne le fera pas en proposant 500 000 formations impréparées de plus, délivrées sans doute par des vacataires au petit pied. Que l’Etat s’occupe d’assurer la justice, la sécurité et notre défense et qu’il nous laisse vivre. Il nous sera alors plus facile de redonner confiance à une génération désenchantée, de laisser jaillir l’imagination créatrice, de favoriser les initiatives susceptibles d’être dument récompensées. Il faut que la Nation retrouve son espérance pour ne plus avoir besoin de déchoir de la nationalité ceux qui l’ont mutilée.

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1 commenter

FLEUR 19 janvier 2016 - 5:55

Soutien
Je soutiens à fond cette analyse qui résume tout à la fois l'état de notre société et très exactement les remèdes à lui apporter

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