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La Russie continue sa chute économique

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Il est très à la mode en France, surtout dans les milieux de droite, de faire l’éloge de Vladimir Poutine, le président de la Russie. L’autocrate de Moscou, ancien officier du KGB, la sinistre police politique soviétique, est pourtant à la tête d’un grand pays complètement à la dérive. Plusieurs fois au pouvoir depuis la fin des années 1990, Poutine n’a rien fait pour essayer de redresser économiquement la Russie. Au contraire, il l’a laissé devenir complètement dépendant de l’exportation des matières premières comme un pays du tiers monde.

Et les dernières données publiées par le service fédéral des statistiques, Roostat, montrent que la situation ne cesse de se dégrader. En plus d’un taux de natalité catastrophique et d’un rouble qui dégringole, on apprend que 19.2 millions de Russes, soit plus d’un habitant sur sept, ont vécu en 2015 avec seulement 9 452 roubles ou 120 euros. C’est 20 % de plus qu’en 2014. Et toutes catégories confondues, les revenus réels des Russes ont plongé d’environ 10% en 2015.

D’ailleurs, l’an passé, on a atteint, au premier trimestre, un pic de 22.9 millions de pauvres, du jamais vu depuis le début des années 1990. Le PIB russe a aussi chuté de 3.7 % en 2015 et aucune perspective de croissance n’est prévue avant 2018 ou 2019. L’économie russe a besoin d’abord de se débarrasser des apparatchiks devenus les patrons véreux des grands conglomérats pétroliers ou gaziers et d’une profonde restructuration. Aujourd’hui, le pays n’a aucune industrie et ne s’appuie que sur l’agriculture et sur les matières premières. Tout reste à faire.

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7 commentaires

DA85 12 avril 2016 - 4:11

Poutine
C'est étonnant la diversité des appréciations sur la Russie et son Président. On peut lire tout et son contraire. Mais quand même quant on voit le Charlot qui nous dirige on peut envier les Russes, Ils ont un Président, un Homme debout, qui a remit la Russie au rang des grandes puissances, c'est la raison pour laquelle les USA ne cherchent qu'a lui nuire.

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cendu 12 avril 2016 - 5:27

Du grand n'importe quoi bien dans le politiquement correct
Manifestement, l'auteur de cet article connait mal son sujet et se contente d’ânonner sans aucune nuance la propagande politiquement correct en vogue dans notre monde aux ordres des anglo-saxons.

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Denis 12 avril 2016 - 7:35

Pas d'industrie vraiment?
Il y a au moins l'industrie de l'armement. Sur les opérations en Syrie, la qualité et la sophistication des armes russes et de l'armée russes ont surpris. En amont, cela suppose un réseau de chercheurs qualifiés, des industriels performants pour le matériel ( Ce que nous sommes en train de perdre)et une réorganisation moderne et en profondeur pour l'organisation des forces. De même pour l'industrie nucléaire, la Russie vend des centrales (et les construit!) ce que nous n'arrivons pas à faire pour l'instant avec les EPR!

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Ratsypip 13 avril 2016 - 11:24

Poutine
La Russie et Poutine sont les cibles permanentes
des pays de l'OTAN quoiqu'ils fassent .Or Poutine défend les intérêts de son peuple mieux qu'aucun leader occidental ceux du sien , malgré les sanctions imméritées
et indignes qui sont infligées à la Russie .Le cas de la Syrie est instructif ;
la conduite de la Russie a permis de débloquer la situation et de mettre ISIS en difficultés .
J'aimerais avoir un dirigeant tel que Poutine à la tête de notre pays .

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Didier Deconinck 13 avril 2016 - 3:14

Le Poutine Bashing et la russophobie sont aussi très à la mode.
Ceux qui connaissent la Russie de l'intérieur ressentent le dévoiement moutonnier des médias occidentaux et n'oublient pas un certain nombre de choses. Par ex.:
– Avant la prise de pouvoir par Poutine le niveau de vie des russes était de 40% inférieur à celui de l'époque soviétique, la Russie était gangrenée par la mafia et une corruption sans commune mesure avec ce qui se passe actuellement
– Au début de sa prise de pouvoir, Poutine a voulu ancrer la Russie à l'Ouest. Il a été rejeté et l'OTAN a voulu traiter la Russie en ennemie, suivie par la presse.
– Avant la baisse des prix du pétrole et les sanctions, sa politique a permis, chaque année, à 2 millions de russes de passer de la pauvreté à une classe moyenne dont le niveau de vie a régulièrement augmenté et les russes resteront majoritairement derrière lui.

Quant à nous qui voulons donner des leçons de morale, faisons-nous toujours le bons choix, par ex. en préférant faire confiance à Erdogan et Porochenko?
Aux yeux des Etats-Unis, certainement. Mais pour la défense de nos intérêts économiques propres et de notre culture européenne, comme pour celle de notre autonomie diplomatique et de notre image, ça n'est pas sûr.

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Rouletabille 13 avril 2016 - 5:11

Article à charge
Gorbatchev fût le directeur du KGB. Lui aussi un sinistre personnage? Il est vrai que tous les services de renseignement occidentaux sont absolument sans reproche.

La natalité se redresse en Russie. Suite à une politique anti-alcool et pro-vie (quelle horreur n'est-ce pas?)depuis 2004 les naissances sont supérieures aux décès. Voyez les courbes sur Google.
Quant à la chute du PIB, étant donné les sanctions économiques dont la Russie est l'objet, à quoi vous attendiez-vous? Mais comme cette baisse de 3.5% est exprimée en dollars, alors que le rouble a fortement chuté (90 R pour un dollar), puis remonté (60 r/$), le pouvoir d'achat en roubles n'a pas été très affecté. C'est que la chute de la monnaie doit être mise en parallèle avec le taux d'inflation.

Ce méchant dictateur, avec un taux de satisfaction de plus de 70% ferait pâlir d'envie grand nombre des démocrates qui nous gouvernent.

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vladimir 6 juillet 2016 - 4:04

sinistre journaleux
Pataphar ampoulé de poutinophobie ordinaire.
Voir les autres commentaires pour mesurer la crédibilité de cet article .

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