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Alstom et SNCF : les syndicats préfèrent les privilèges aux emplois

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Début octobre, l’Etat et la SNCF (c’est-à-dire les contribuables) ont sauté au secours de l’entreprise Alstom en annonçant un plan d’aide 700 millions d’euros afin de préserver environ 500 emplois. Cela revient à 1 400 000 euros/emploi ! Même en ne prenant que le surplus des commandes normales de trains ordinaires que la SNCF aurait dû commander, cela fait encore beaucoup d’argent.

Les deux « sauveteurs » d’Alstom, l’Etat et la SNCF, sont très lourdement endettés 2 170 Mds d’euros (ou 98.4 % du PIB) pour le premier et 50 Mds d’euros pour l’entreprise publique. Cette dernière reçoit d’ailleurs environ 12 Mds d’euros de subventions publiques tous les ans.

On aurait pu procéder autrement. Dans le PLF 2017, on apprend que les régimes sociaux de retraite (comprendre régimes spéciaux) coûteraient à l’Etat 4,049 Mds d’euros dont 3.3 Mds rien que pour la SNCF. La RATP, c’est 600 millions d’euros. Une réforme de ces régimes spéciaux aurait largement suffi à « sauver » les emplois d’Alstom. Au moins, pour quelque temps. Mais les syndicats pensent plus aux privilèges (pour plus de détails, voire l’article de Thierry Benne consacré au régime spécial de la SNCF) qu’à sauver des emplois.

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